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Taegukgi : Freres de Sang

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 1.95/5

vos avis

42 critiques: 3.43/5



Arno Ching-wan 3 Que celui qui n’a jamais vibré à l'écoute d'une musique militaire…
Elise 4.5 Il faut sauver le Soldat Lee
Ghost Dog 3 Mais pourquoi tant de haine ?
jeffy 3 Du sang et des larmes
Marc G. 0 Tout simplement nul
MLF 2
Ordell Robbie 0.25 Presque rien à sauver chez le soldat Lee
Sonatine 0
Xavier Chanoine 3.25 Du sacré gros calibre.
Yann K 0.5 Une grande rhétorique stylistique au service d'un discours élaboré
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Que celui qui n’a jamais vibré à l'écoute d'une musique militaire…

… me jette la première grenade.

Taegukgi est un film de guerre sympa dans la mesure où l’on peut « aimer » les films de guerre. Ceux qui apprécient Il faut sauver le soldat Ryan et autre Chute du faucon noir seront aux anges tandis que ceux qui préfèrent les approches à la Croix de fer ou Capitaine Conan seront plus mitigés. Encore qu’on puisse aimer un peu tout ça selon le regard qu’on veut bien y jeter. Le spectateur bon public s'fout pas mal du regard oblique des passants honnête et ne boudera pas son plaisir hormonal immédiat devant un gros blockbuster décérébré bourrin. Et s’il laisse le film l’influencer, il sera une nouvelle fois coréen l’espace d’une séance, versant sa petite larme masculine à la fin comme certaines plus féminines le font devant du Meg Ryan. Tout a déjà été très bien dit sur les défauts majeurs du film : abus du pathos, pompage odieux du soldat Ryan, introduction irréelle où tout le monde semble heureux pour mieux flashbacker plus tard, dialogues écrits au tractopelle, BO shootée à l’OPO, j’en passe et des pires mais avouons qu’il n’en comporte pas moins certaines qualités. La relation entre les deux frères est assez bien rendue, les scènes de guerre violentes sont impressionnantes et le discours pas si facho que ça même s’il semble une nouvelle fois prôner un « nord-sud tous ensemble ! » suivi d’un « ... contre les japonais ! » l’espace d’une réflexion pseudo-discrète de soldat déprimé (reprise récemment dans le par ailleurs très sympathique Heaven's Soldiers). Soit on s’en inquiète soit on s’en fout mais ne soyons pas aveugles pour autant : il y a bien « something in the air » et le moins que l’on puisse dire c’est que ça ne sent pas très bon. Cette petite inquiétude à toutefois relativiser en (re)pensant aux US qui nous bassinent depuis des années et des années avec leurs méchants russes et vilains arabes, de ces films honteux qu'on se surprend pourtant parfois à apprécier. Taegukgi est donc "trop", aussi "trop" qu'un Armaggedon ou qu'un Independance Day, certes, mais si vous vous sentez d'humeur à vous engouffrer trois tonnes de cassoulet et à vous complaire dans la facilité éphémère, Taegukgi est ce qu'il vous faut. Car même si l'émotion est l'ennemi premier de la réflexion, n'oublions pas que l'inverse se vérifie également. Pas besoin de confession, je vous absous !

 



21 mars 2006
par Arno Ching-wan




Il faut sauver le Soldat Lee

Il faut se rendre à l'évidence, Taegukgi est presque la copie conforme du film américain Saving Private Ryan, en le transposant sur un autre champs de bataille avec un pretexte sensiblement différent. Bon il est vrai que j'éxagère pas mal ; le film doit énormement à l'oeuvre de Spieldberg dans la forme et moins dans le fond. En effet, même s'il s'agit d'un film de guerre, il ne s'agit pas de la même guerre, le contexte en est donc différent et les thèmes qui en ressortent ne peuvent pas être comparés. Mais le style de mise en scène reste dans le meme esprit, cherchant le réalisme jusqu'au bout




Pour débuter, on suit une famille à Séoul dans leur train-train quotidien, dont l'ainé des deux fils travaille comme cireur de chaussure pour payer les études de l'autre. Tout se passe correctement, dans la bonne humeur et la fraternité, jusqu'au jour où l'annonce est faite de l'invasion nord coréenne ; et là ça s'accélère : la famille cherche à fuir vers le sud (comme tous les habitants de Séoul) mais les deux frères sont engagés par erreur dans l'armée et sont envoyés au front. Leur périple suit alors les grandes phases de la premiere partie de la guerre de Corée, c'est-à-dire qu'ils font le maximum pour retenir l'invasion nord-coréenne en attendant les renforts américains, puis ils participent à la contre-offensive des alliés contre l'armée communiste, et enfin subissent la vague humaine chinoise. L'histoire ne parle que très peu des deux années qui suivent cette premiere phase, très logiquement car ce n'était au final qu'une guerre de position et une guerre politique. Donc le réalisateur choisit de se concentrer sur le début, et traite bien tous les thèmes important de la guerre de Corée : au cours du film, on voit la cruauté des troupes nord-coréennes face aux populations occupées, puis la cruauté qui finit par s'installer dans les rangs sud-coréens qui n'hésitent pas à abattre froidement leurs prisonniers et finissent par agir pour la gloire plus que pour leur désir de vaincre ; et de l'autre côté on nous montre la façon dont étaient traitées par les sud-coréens les personnes qui avaient signé pour le parti communiste sous la contrainte (ils étaient fusillés ndlr). Ajouter à cela, le scénario entretient assez bien la relation entre les deux frères dont la mentalité change complètement suivant les choix qu'ils font au cours de la guerre ; même si je n'adhère pas vraiment à ce genre d'histoire fraternelle fictive dans un film se voulant réaliste, il faut avouer que cette histoire est bien racontée et donc aisément regardable.




Ainsi, pour mettre en scène tout cela, le réalisateur choisit d'utiliser des ficelles déjà souvent utilisées dans d'autre films de guerre comme Saving Private Ryan (déjà cité plus haut), mais encore Platoon ou encore Windtalkers ; Cela consiste surtout à filmer les tranchées la caméra à l'épaule, qui tremble énormément et donne ainsi une forte impression d'incompréhension entre les explosions d'obus et les tirs ennemis. La caméra file le long de la tranchée en suivant un soldat, en montrant tous les autres tomber sous le feu ennemi, ou bien se promener au milieu du champs de bataille lorsque les deux armées sont au corps-à-corps ou pendant les scènes de guérilla. Lors de l'invasion chinoise, la caméra prend de la hauteur pour montrer le déferlement de la marée humaine qui donne une grosse sensation de vertige et le tout est vraiment très impressionnant. Pour le réalisme, le sang n'est pas oulié ; on peut s'attendre à des bras arrachés et des égorgements de soldats en gros plan, et côté sonore, on se rend bien compte que ce n'est pas des fusillades entre deux gangs de rue.




De plus les acteurs sont vraiment très bons ; les deux frères (JANG Dong-Kun et WON Bin) sont impeccables mais on peut noter également les prestations de KONG Hyung Jin en soldat fraternisant (SPOILER un gros cliché en passant : il n'aurait jamais du montrer la photo de sa famille, sa mort imminente en est devenue évidente FIN SPOILER) et LEE Eun-Joo qui a un rôle dramatique difficile. A noter le passage rapide de deux grands acteurs coréen qui assurent leur rôle : CHOI Min-Shik en général nord-coréen très froid et KIM Su-Ro en membre de la ligue anti-communiste très cruel.




Techniquement impeccable, le film accroche aussi par ses scènes nouant les tripes et donne de grands frissons dans des scènes dramatiques intenses ; même si de nombreux détails de la guerre sont mis à la trappe, l'histoire est bien racontée et le résultat vaut les moyens mis en oeuvre. Evidemment public sensible s'abstenir.



14 octobre 2004
par Elise




Mais pourquoi tant de haine ?

Même si Frères de Sang ne parvient pas à renouveler le film de guerre, même s’il s’inspire beaucoup de ce qui a déjà été fait, il ne mérite assurément pas qu’on lui tire dessus à boulets rouges car il possède des arguments indéniables :

1) La guerre de Corée n’a pas souvent été abordée au Cinéma ces dernières années, et ce thème est traité avec un certain brio notamment à travers de très longues batailles sanglantes et réalistes dans les tranchées
2) Il est toujours intéressant et émouvant d’assister au basculement d’un pays et de ses habitants dans une guerre, de revivre les quelques semaines et quelques jours apparemment sans soucis avant le jour fatidique où l’on vous annonce que les hostilités ont commencé et qu’on vient vous arracher à votre famille, à vos amours et à vos rêves pour défendre votre pays. En cela, la première demi-heure est peut-être la plus touchante
3) Ce film parvient à décrire de manière pertinente l’implosion du socle familial sous le poids d’idéologies antinomiques (capitalisme/communisme) qui s’affrontent, et de fanatiques des 2 bords qui alimentent un conflit qui les dépassent complètement et où ils ne représentent que des pantins. Le manichéisme est d’ailleurs largement évité (ce ne sont pas les méchants cocos contre les gentils sudistes) car toute l’intrigue est centrée sur ces 2 frères ballottés par les évènements, beaucoup plus captivés par la volonté de se sortir réciproquement de ce bourbier infâme que par un patriotisme quelconque, 2 frères évidemment symboles malgré eux d’une guerre civile fratricide qui fait s’entretuer des coréens entre eux (« au moins, quand les japonais étaient là, l’ennemi était clairement défini » dit l’un des soldats…).

Pour ces 3 raisons, il faut voir Frères de sang pour se forger sa propre opinion. C’est loin d’être une révolution en terme de Cinéma, mais son existence est justifiée et permet de rappeler, si besoin en était, à quel point la guerre est absurde et destructrice tant physiquement que psychologiquement.



05 mars 2006
par Ghost Dog




Du sang et des larmes

Je me suis senti gêné en voyant le film d'abord parce que le point de vue sur lequel repose le film aurait tout aussi bien pu être celui d'un réalisateur américain ou autre. Bien que le film repose sur l'affrontement historique entre les armées sud et nord-coréennes, il n'est n'est fait qu'une seule fois et de manière fugitive à ce qui a rendu ce conflit si particulier, la schizophrénie d'un peuple se combattant lui-même. A part cette scène dans l'hôpital de campagne qui dure 2 minutes, pas la moindre allusion à cet aspect du conflit. Cela aurait pu être pardonnable si la representation historique avait cédé le pas à l'histoire des deux frères enrolés dans la même unité. Mais en défendant une vision réaliste des batailles, Kang Je-Gyu nous offre un feu d'artifice de chair humaine sans aucune autre explication, comme si tous ces carnages ne servaient que de trame au récit familial.

C'est d'autant plus dommage que le récit commençait bien avec l'évocation de la jeunesse des deux héros avant le déclenchement des hostilités, partie certainement la plus réussie du film mais tellement courte par rapport à ce qui va suivre. Après l'enrôlement et le début de la guerre, le récit tient à peu près la route jusqu'à la contre-attaque de l'armée sud-coréenne, ensuite on tombe dans une certaine gratuité des scènes de guerre qui n'apporte pas grand'chose au récit et qui colporte une vision très simpliste des événements. Heureusement que les parties concernant les relations entre les deux frères sont un peu meilleures, notamment grace à JANG Dong-Kun qui confirme ici son statut d'acteur majeur dans le cinéma coréen. Cela ne suffit quand même pas à sauver le film d'une certaine langueur. Associée à l'aspect démagogique de l'histoire, cela relègue Taegukgi au rang de nombreux autres films de guerre, ni marquant ni mauvais donc.

22 novembre 2004
par jeffy




Presque rien à sauver chez le soldat Lee

Si Taegukgi a surpassé Silmido au Box Office coréen, il l'a en revanche égalé en terme de médiocrité cinématographique. Entendons-nous bien, on n'a rien contre le vol d'idées cinématographiques. A condition qu'il y ait un minimum d'effort de réappropriation. Mais le film s'ouvre comme un Il Faut Sauver le Soldat Ryan mal copié mal digéré avec en bonus un pastiche raté du score du classique spielbergien. Le score va d'ailleurs osciller tout le long du film entre mielleux et pompier. Et le film arrive à bombarder en un temps record une quantité explosive de pathos grossier au service d'un scénario aussi léger qu'une enclume. Les Nord-Coréens n'y dépassent ainsi jamais le statut de brutes sanguinaires et les Chinois celui de horde vociférante. Psychologiquement, c'est du simple, direct et sommaire. Et quand le film tente d'évoquer les conséquences violentes de l'anticommunisme, il fait encore dans le lourd. Quant aux parties guerrières, leur mise en scène se résume à du Soldat Ryan mal copié mal digéré et du Windtalkers mal copié mal digéré. On a même du vol de plans et de situations de ces films-là sans recyclage en option. On retrouve aussi le gros travers de la version salles de la fresque guerrière wooienne: du dialogue répétant 36000 fois la même chose, l'anticommunisme ayant remplacé ici le patriotisme. Sauf que Woo avait l'excuse de ne pas avoir eu les mains libres sur le tournage et qu'il avait rectifié brillamment le tir sur le Director's Cut. On est aussi consterné de voir Choi Min Sik et Jang Dong Kun gâcher leur talent dans un tel projet. Tout juste la direction d'acteurs est-elle la seule chose à sauver dans cet océan de lourdeur et de médiocrité cinématographique. Et Kang Je Gyu n'arrive pas cette fois à sauver le film sur le fil comme il l'avait fait avec un Shiri. Film dont Taegukgi décline la formule (ersatz de blockbuster US de base mâtiné de mélodrame à l'asiatique) de façon encore moins inspirée. S'il permet à l'industrie cinématographique coréenne de se maintenir en bonne santé financière, Taegukgi vient s'ajouter à la liste déjà longue de blockbusters coréens n'apportant strictement rien au cinéma de genre et au cinéma tout court.



24 octobre 2004
par Ordell Robbie




Du sacré gros calibre.

Frères de sang est un film dangereux. Chacun peut avoir une drôle d'opinion face au sujet évoqué, chacun peut y voir un message douloureux sur la bêtise de la violence et des guerres, d'autres se sentiront même clairement mal à l'aise face à cette surenchère inouïe de violence ; c'est pour ça que le film de Je-Gyu est amené à être aimé ou détesté. L'histoire d'une descente aux enfers de deux jeunes frères embarqués de force par l'armée Sud-coréenne pour aller en découdre avec les "rouges" qui tentent d'envahir les contrées. Juste un contrôle de routine qu'ils disaient. Tu parles. Enrôlée de force dès leurs 18 ans, la population locale est alors destinée à être massacrée pour les couleurs du pays. Ils les font combattre pour une idéologie politique et non pas pour la sauvegarde de la Corée. Tout ça n'est qu'une affaire de politiques véreux, avides de pouvoir et de reconnaissance mondiale.

On suit alors les petites aventures d'un régiment de militaires, tous principalement amateurs, dotés chacun d'un charisme bien particulier à défaut d'être très original. A ne pas s'y tromper, Frères de sang est un film qui calque sa structure sur le blockbuster typique hollywoodien avec sa richesse et ses énormes défauts. C'est pas pour rien que la Corée bat actuellement les USA en terme de recettes, car ce petit peuple montant s'américanise de plus en plus face aux conservateurs limite intello du style Kim Ki-Duk. On prend donc le plus gros budget que le pays ai connu, on s'arme de 25 000 figurants pour les scènes de batailles, on bidouille deux trois explosions et gerbes de terre par ordinateur histoire que le spectacle soit aussi gros et too much que leur voisins. Un partit pris spectaculaire, parfois même hallucinant dans la mesure où rarement on aura vu telles batailles, telle violence absolue dans la façon de montrer sans gêne les horreurs de la guerre. Plus d'une fois on verra des types se faire littéralement désintégrer sous nos yeux, exploser par les déflagrations de cocktails et grenades en tout genre, massacrer par bundle, une vision au final désespérée, proche de la complaisance pure et parfaite, mais on mettra cet ensemble sous l'excuse du remède contre la bestialité des hommes plutôt que du spectacle gratuit et infiniment raciste.

Frères de sang culmine tout en haut des meilleurs films de genre, pour ma part bien loin devant le Ryan de Spielby, pour la simple et bonne raison que le message "n'oubliez pas nos héros" particulièrement racoleur chez le cinéaste américain laisse place ici à un récit plus ouvert, presque banal, celui de deux frères qui se séparent physiquement et mentalement au fur et à mesure que la guerre se déroule. L'un est faible et malade, l'autre est fort et bon parleur. Le cliché habituel, mais qu'est-ce qu'on s'en fiche? Tout étant particulièrement fluide, gavé de passages mélodramatiques -certes souvent naïfs- permettant au spectateur un peu éreinté de reprendre son souffle entre 2 batailles particulièrement difficiles. Je-Gyu y va fort certes, mais existe t-il une guerre amusante où l'on y mettrait des grandes roues et des trains fantômes pour rigoler? Tout ceci n'existe que dans l'esprit torturé des géniaux Matt Stone et Trey Parker, mais clairement pas ici, clairement pas dans cette page de l'histoire Coréenne. Les morts tombent par grappe, les civils sont abattus à la chaîne, tout comme les traîtres ou collabos des rouges. Il faut faire avec et assumer cette réalité. Maintenant, à vous d'apprécier ou non cette vision des choses par Je-Gyu, pas de juste milieu. Ca n'empêche pas que son film soit un spectacle tragique digne des plus grands.

Esthétique : 4/5 - Une mise en scène proprement incroyable. Too much mais incroyable. Musique : 4/5 - Des thèmes épiques, drôles et dramatiques. On y trouve son compte. Interprétation : 4.5/5 - Les deux frères sont formidables. Doublage FR en dents de scie. Scénario : -/5 - Une étape dans l'histoire de la Corée. Traité avec plus ou moins de finesse. La violence ferait passer Ryan pour du thé au Ginseng.



11 octobre 2006
par Xavier Chanoine




Une grande rhétorique stylistique au service d'un discours élaboré

Vous voulez du gros?

Du bien lourd?

Du très simple?

Votez Taegukgi.

En allant à l'encontre du film, c'est dire en se mettant à réfléchir, on se dit que Taegukgi est un fasinant objet qui prend exactement le pire du pire cinéma américain mélangé au plus pénible du cinéma coréen. Les seuls éclairs de beauté (le 0.5 de la note) sont dus à la présence de feu Lee Eun-joo, caution féminine d'un machin gonflé de testostérone. On aurait peut être supporté le reste, surtout le côté reconstitution historique du Seoul en débâcle, avec une heure de moins et sans effusion gore ridicules et déplacées. On se demande ce que le public français, qui a rejeté un Windtalkers moins nullissime (juste nul), va penser de ce machin, et on regrette déjà l'image que cela lui donnera du cinéma coréen.

21 octobre 2004
par Yann K


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