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The Man Who Stole The Sun

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 4.3/5

vos avis

15 critiques: 4.15/5

visiteurnote
White Snake 4.75
Anicky 4.25
Antaeus 4
bruce randylan 3.25
chronofixer 4
Izzy 4.75
mattMAGNUM 4.75
Miyuki 4.25
Mounir 3.5
Pikul 4
Requiem 4.25
Sauzer 4.5
Scaar Alexander Trox 4.75
Scalp 3.25
TsimShaTsui 4


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"No future" au passé

La fin d'une époque, on ne saurait mieux dire : un héros dérisoire et démodé dans un Japon qui s'applique à démolir ce qu'il a reconstruit parce qu'il a oublié pourquoi, dans un monde envahi de niaiserie et de ketchup où le disco détrônait la pop et où la politique s'effaçait devant le commerce... Du grand art, trop noir pour être drôle.

31 mai 2004
par Anicky


Là je pense qu'on peut employer l'expression "ce film, c'est de la bombe".

"The Man Who Stole The Sun" contient beaucoup de choses. Déjà, pour le mélange des genres : on passe du polar à la romance (et quand je dis "romance", ça implique une scène où Sawada Kenji et Ikegami Kimiko s'embrassent sur une jetée lors d'un coucher de soleil, avec la mer en arrière-plan), en passant par l'action pure et dure, avec la scène de course-poursuite sur la route, très spectaculaire. Et puis c'est truffé d'idées originales et osées, qui font qu'on a jamais de grosses baisses de rythme et qui assurent au film une intensité ascendante, alors que la première demi-heure se révelait plutôt perfectible. Par exemple, comment ne pas prendre son pied lorsque Sugawara Bunta, suspendu à un hélicoptère en plein vol (!), tire en contrebas. On a parfois droit à des situations exagérées, surtout à la fin, lors du duel entre Sawada Kenji et Sugawara Bunta, où ce dernier, en flic tenace qu'il est, ne lache pas le morceau même après s'être pris une dizaine de balles dans le corps. Mais c'est tellement génial qu'on en redemanderait ! Cependant, le fait que le film aborde des sujets plutôt "graves", comme le terrorisme (avec beaucoup plus de finesse qu'un "Battle Royale II"), et que le jeu du chat et de la souris n'a rien à envier aux meilleures réalisations du genre - de Kurosawa à Mc Tiernan - fait qu'on a pas l'impression d'assister à un film parodique pour autant. Au niveau de la réalisation, il y a quelques effets malvenus dans la première demi-heure, après ça devient plus sobre et maîtrisé, notamment dans les scènes d'action. Les prises de vue en hélico ou sur les toits d'immeuble ajoutent au côté spectaculaire du film. Mention spéciale au lacher de billets et aux scènes de manifestation en pleine rue. La musique, quant à elle, donne un petit cachet "seventies" qui n'est pas pour me déplaire - en plus de la dégaine de Sawada Kenji et Sugawara Bunta. Bref, j'ai été plutôt conquis par ce film. A noter que le "Running Out Of Time" de Johnnie To (un de mes préférés de To, justement) en a repris certaines idées.

02 janvier 2005
par Antaeus


comment ais-je pu oublier de faire une critique de ce film??? un seul mot: ENORME!!

ce film,c'est les 70's. c'est a dire l'époque bénie des dieux du cinéma,ou l'on osait tout faire. films de genres extremes et décomplexés,ou on mélangait tout (et quelques fois n'importe quoi malheureusement).... "the man who stole the sun",qu'est ce que c'est? c'est godard qui se met a reflechir au film de genre japonais. c'est fukasaku qui a pris du LSD. c'est suzuki...euh,sobre.... bref,un film cynique et nihiliste qui offre une vraie reflexion. en fait,pour faire cette critique,je ne sais par quoi commencer...d'ailleurs j'aurai du mal a resumer le scénario. donc je n'aurai qu'une seule chose a dire: TROUVEZ LE!!!! c'est un chef d'oeuvre.

22 novembre 2003
par mattMAGNUM


Ambitieux, anthologique, unique: un chef d'oeuvre au sens propre du terme.

Je n'ai vu "The Man Who Stole The Sun" qu'une fois, en dvd japonais collector ramené de Tokyo (un peu introuvable en France). Dvd collector double à 60 Euros faut-il préciser, mais j'étais trop séduit par l'affiche psychédélique et le titre ultra-ambitieux (sinon prometteur). Je ne vais donc pas trop m'aventurer dans ma critique car il est un film qui nécessite une deuxième vision au minimum, tant son symbolisme ardent se mêle à un semblant d'onirisme décalé baignant dans une atmosphère post-apocalyptique et désespérée au milieu de laquelle se joue une histoire d'amour improbable et folle assassinée par un duel à mort acharné et biblique sur fond de lutte des classes, de révolution imminente et de fin d'une époque (pour faire court). Vous l'avez compris, "The Man Who Stole The Sun" est un film si plein, si profond, si ambitieux dans sa forme comme dans son fond, et si allumé qu'on ne peut pas faire trop d'affirmations le concernant (comme pour un film de Zulawski). Enfin, si, quelques unes: Kenji Sawada, chanteur d'un groupe punk allumé des années 70, est un tueur... il n'est pas acteur; il est fou; et sa folie outrancière, mesurée par certains moments de calme blanc (composition?) porte son personnage à un sommet de véracité à la fois docu et symbolique (c'est pas non plus du Miike). Bunta Sugawara, le super-flic de service, rend son personnage de gentil antipathique au possible, avec une hargne remarquable; on est en droit de se demander s'il n'a pas fait la guerre du Pacifique. Kimiko Ikegami, sous ses allures de potiche sans valeur, apporte à son personnage (symbolique lui aussi d'une ère déchue) un brin de folie, d'imprévisibilité, et sa voix malicieuse. Le trio, part son originalité et sa diversité, se fait l'acteur du monde, representant d'une société en mal de vivre. Le scénario le vaut bien: fouillé, documenté, réaliste, cynique, amoureux, passionné, fêlé, totalement barré, osé, pessimiste au possible, il donne une nouvelle info à la seconde; si on a déjà vu aussi original, on a rarement vu aussi travaillé dans l'originalité. Les scènes d'action ultra-inventives se succèdent, ainsi que les coups d'éclats dans les relations entre les personnages, à la fois bourrines (voire clichées) et subtiles. Rien n'est convenu, rien n'est attendu, et tout part pourtant en crescendo, et le script, va t-en guerre absolu bluffant dans son contexte (putain ça date d'il y a 25 ans!), ne finit pas d'en imposer par sa maîtrise "bordélique" du sujet. Mention spéciale à la scène du chat sous sédatifs. L'atmosphère 70's est pour quelque chose dans le charme fatal de l'oeuvre, ainsi que la musique, loin des clichés du cinéma de l'époque (instrumentalement parlant); le tout est exposé de manière barbare par une photo psychédélique à l'image de l'affiche originale. La réa, très pro, efficace et lyrique, m'a cependant semblée écrasée par le poids du scénario; je me ferai une idée concrète à la deuxième vision. En définitive, une oeuvre unique en son genre (quel genre?), un chef d'oeuvre recelant de scènes d'anthologies, dont la première vision est indispensable, que l'on aime ou pas. A suivre...

20 novembre 2002
par Scaar Alexander Trox


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