Mon copain Talulu...
Talulu est l'un des seuls manga a succès des années 80 à ne pas avoir bénéficié d'une diffusion au club Dorothée. Il déboule aujourd'hui dans nos librairies...
Au premier abord, Talulu a l'aspect d'un manga pour enfants. Inutile de vous attendre à de grands discours philosophiques. Vous aurez droit à de l'humour raz des pâquerettes, ce qui rappel quelque peu Docteur Slump ou Le collège fou fou fou. D'ailleurs il est difficile de ne pas penser à la première citée lorsque l'on lie Talulu : le personnage principale (Talulu) est très fort mais étourdie et inconscient, l'entourage de Talulu (Honmaru) qui doit subir les gaffes du petit magicien, l'apparition du caca et des lunettes déshabillantes et même le graphisme très recherché des véhicules, en particulier des moto (que Toriyama Akira aime beaucoup lui aussi). Cependant Talulu n'a pas l'humour décalé mais ravageur que l'on trouvait dans les aventures d'Aralé. Un manga divertissant, assez drôle, qui permet de se vider l'esprit un moment. Ajoutons à cela des dessins plus qu'honorables (surtout pour le design des véhicules) même si parfois relativement simplistes, ainsi qu'une mention spéciale pour le perso de Talulu, et l'on obtient un manga qui se laisse lire sans pour autant atteindre le summum du genre.
Attention cependant : de très nombreux gags à connotations sexuelles en font (à mon avis) un manga à ne pas mettre entre les mains des enfants, même si l'aspect graphique et une lecture en diagonale peuvent laisser à penser que ce public était initialement visé
