bon film de ching siu tung
le realisateur de duel to the death nous montre ici ça façon de filmer qui ressemble (c'est mon avis) a celle de tsui hark.film avec un bon scenario ching siu tung realise un melange assez reussi(amour, action,voyage dans le temps)avec de tres bon acteurs(yu rong guang parfait)
Chantons sous la pluie.
Terracotta Warrior, peut-être pas trop étrangement est un film musical. Rarement à Hong-Kong un score aura-t-il fait un film se mouvoir comme celui-ci, malgré ses résistances, malgré sa coupure. Car le score est le lieu d'effectuation du jeu de sentimentalité qui s'y diffuse et s'en infuse. Terracotta Warrior, ou l'impalpable. Cet impalpable dépasse l'écran, le film, sa bobine, forcément. Drôle.
C'est chiant, c'est chiant, c'est chiant!
Qu'est ce que j'ai pu trouver le temps long en regardant ce film. Il faut dire que je m'attendais pas du tout à ce genre de film (une comédie romantique) mais plutôt à un wu xian pian inventif et nerveux comme sait les faire Ching Siu Tung.
Le problème principale de ce film vient, à mon avis, d'une réalisation beaucoup trop "académique" et soporiphique (j'm'y suis repris à 3 fois pour finir le film, car j'avais tendance à piquer du nez!) à l'image des scènes de comédies où Zhang Yimou découvre la technologie des années 30 qui ne m'ont même pas fait esquisser un sourire.
Ne parlons pas des scènes d'action d'une banalité (le "massacre" du train), d'une stupidité (les cascades avec l'avion, surtout le passage de la dynamite et du mur) et d'une frustration (l'attaque finale des fameux "terracotta warriors" du titre visuellement très sous exploité) déconcertante.
Et c'est bien dommage car les acteurs sont vraiment bons. Gong Li est surprenante et passe d'un personnage tout en retenu (la magnifique Tong Yi) à celui d'une starlette coconne des années 30 avec un réel brio, au point même qu'on se demande si c'est vraiment elle qui joue les 2 rôles. Zhang Yimou est lui aussi très bon dans son rôle de garde impérial austère mais touchant dans sa naïveté. Mais il n'a pas le classe naturelle d'un Chow Yun Fat où d'un Bruce Lee, si bien que son tic qui consiste à remonter ses lunettes avec sa main passe assez mal et est plus ridicule qu'autre chose.
Un final, un bon gros film romantique bien mou du genou qui ennuiera profondément les bourrins sous testostérone, mais qui raviera peut-être ces êtres étranges et insondables en recherche perpétuelle de romantisme à deux balle que l'on appelle vulgairement: filles.
Moi, un bourrin sexiste!?! En voila une drôle d'idée!