Bonne ambiance, intérêt quasi nul
Pour pallier au déficit chronique d’imagination de ses scénaristes et continuer à faire du business, Hollywood avait inventé le remake traditionnel, permettant de remettre au goût du jour des incontournables du 7ème Art ou des films oubliés (Lolita, Massacre à la Tronçonneuse,…) et visant clairement un public jeune qui considère tout ce qui est en NB ou antérieur aux années 90 définitivement ringard. Mais Hollywood a également inventé le remake ethnique, visant un public plus large qui considère que tout film produit hors USA ne vaut pas le coup d’œil pour des raisons de langue, de culture, et probablement de race – aidé en cela par des distributeurs qui ne valent pas mieux : la France était à la mode pendant un temps (True Lies, Trois hommes et un bébé, un indien dans la ville), c’est désormais au tour de l’Asie, le « nouveau » marché bouillonnant du 7ème Art, d’être passée à la moulinette (Tortilla Soup, Dark Water, The Eye,…).
Dans le cas ici présent, difficile de dire quoi que ce soit sur la performance technique : l’ambiance horrifique est là, l’interprétation est correcte avec Naomi Watts en tête, l’histoire est prenante et le savoir-faire hollywoodien pour installer d’emblée une proximité entre les personnages et le spectateur n’est plus à démontrer. Le problème est d’un autre ordre : celui de l’intérêt. Car si l’on n’appartient pas à la catégorie de clients visés ci-dessus et qu’on a déjà eu la curiosité de mater la version originale japonaise, le remake de Gore Verbinski n’a strictement aucun intérêt (mêmes scènes, mêmes rebondissements à quelques différences près). Le fait que ça parle anglais et que ça soit estampillé Hollywood est-il censé être rassurant en soi ? Doit-il donner plus confiance et ameuter plus de monde simplement à cause des ces 2 raisons ? La question se pose, et à y réfléchir, elle fait un peu froid dans le dos… A la limite, Tortilla Soup, le remake de Salé Sucré implanté dans une famille latino-américaine au lieu d’une famille taiwanaise, était plus légitime car il confrontait 2 modes de vie, 2 cultures différentes à travers les relations humaines. Ici, ce n’est pas du tout le cas.
Où est l'intérêt ? 
On dirait bien que les Américains ont encore usé de la photocopieuse magique. Celle qui remplace tout ce qui n'est pas américain en quelque chose qui l'est complètement mais tout en gardant le scénario intact et en reproduisant des plans à l'identique dans la mesure du possible. Si encore Gore Verbinski avait lu le livre... mais visiblement avouer qu'il ne l'a pas fait ne le gène pas. Honte à lui ! Le résultat est une copie conforme, aseptisée, léchée mais sans aucune saveur. Heureusement que certaines scènes sont suffisamment risibles pour réveiller le spectateur de sa léthargie. En tout cas ce n'est pas le cas des scènes censées glacer le sang qui, je ne sais pas par quel miracle, sont systématiquement désamorcées (peut-être l'absence d'effets sonores judicieusement employés pour plus d'efficacité). Je pense en particulier à la scène où la mère se rend compte que son fils "regarde la télé" : dans l'original c'était l'une des scènes choc qui laisse une trace dans les esprits. Ne parlons même pas de la fin chez l'ex-mari qui est le summum de l'horreur dans Ring et qui, là, fait dire "mouais, bof". On est loin des gestes désarticulés et cauchemardesques de Sadako.
On en revient toujours à l'original mais si Verbinski avait voulu éviter la comparaison il aurait peut-être fallu faire un effort pour s'en écarter et créer un film à part entière qui, comme le suggère Elodie (et je suis bien d'accord avec elle), ne remixerait pas allégrement Ring 1 avec une pincée de ring 2 pour l'hôpital psychiatrique et de Dark Water pour la présence inquiétante des flaques d'eau. Il y a bien LA fameuse scène du cheval dont tout le monde parle et à vrai dire elle est effectivement assez innattendue, mais en dehors d'un "Ah ! C'est tout ? Pauvre bête", il n'y a rien de plus à en dire..
La question est donc : ce film possède-t'il des points positifs pour qu'on le défende ? Naomi Watts sans doute, bien que j'ai systématiquement l'impression de revoir Rebecca de Mornay dans ses jeunes années, et la photo qui est très travaillée et qui donne par moment de très beaux plans.
Le plus grand reproche que l'on pourrait faire à ce Cercle, c'est qu'il va gâcher la vision du film original à ceux qui ne l'ont pas encore vu et ça c'est vraiment dommage. Il n'est cependant pas encore trop tard pour se jeter sur les livres de Kôji Suzuki qui sont de toute façon bien au-dessus des films.
Au suivant, al siguiente, next one...je vous le fais en japonais?
Si dans un premier temps l'idée du remake est louable, force est de constater qu'avec le très bankable Verbinski aux commandes, on déchante assez rapidement. Fort de sa non expérience totale dans le domaine, le réalisateur des Caraïbes démontre à quel point il s'avère perdu dans cet univers qui le dépasse, et se paie le luxe de copier à l'idéogramme près l'oeuvre de Nakata qui lui même relisait l'oeuvre de Suzuki. On en finit plus, et c'est pourquoi dans cet enchevêtrement de n’importe nawak, l'oeuvre finit par prendre...l'eau. A trop vouloir bassiner (sic!) son spectateur qu'une VHS de la mort tourne dans la région, il finit par la rendre illisible, surtout quand on connaît avant l'oeuvre originale. Sa version US n'en est que pathétique, portée par la non moins transparente Naomi Watts (vous savez, la madame de King-Kong, peut-être là aussi l'un des pires casting de l'année), au charisme de dessous de table, tout juste bonne à mimer ce qui a déjà été fait dans le The Ring nippon.
Il y a pourtant des efforts dans la mise en scène "première de la classe" mais tout n'est qu'esbroufe. A titre de comparaison, regardez Le Cercle au cinéma puis à la télé, on déchante rapidement quand le 5.1 n'existe plus. Prenez l'oeuvre de Nakata, regardez là sur un Home cinéma puis sur une télé 37cm 4/3, l'effet de peur y sera décuplé. Au moins, lui, ne ment pas.
Ring bis
Le remake américain du phénomène "Ring" donnait des sueurs à son annonce à tous les fans de la série originale, mais cette copie s'en sort avec les honneurs.
Le principal mérite est de n'avoir cédé à la principale crainte que de remplacer les protagonistes par des acteurs insipides ou ados retardés, ni d'avoir troqué la fin pour un happy-end qui aurait été totalement déplacé, mais aurait très certainement plus plu aux américains.
De sorte, le film est une copie conforme, jusque dans la reprise de séquences entières refaites plan par plan. Seules sont intégrées quelques références à "Ring 2" (l'hôpital psychiatrique) et "Dark Water" (eau; mèche de cheveu sortant du robinet de bain); quelques plans ont été rajoutés dans le famux "film interdit" se référant directement au "Chien Andalou" de Bunuel et il y a la fameuse scène du cheval, sans doute la plus effrayante du film et efficacement filmé. Car force est de constater, que Verbinsky n'est pas très à l'aise dans le découpage de sa mise en scène, qui aurait pu instaurer un climat bien plus oppressant. Bon nombre de réalisateurs ayant de films d'horreur avec bien moins d'argent ont fait preuve de bien plus de maîtrise et d'inventivité; ce serait oublier que Verbinsky n'est qu'un simple "faire-valoir" du cinéma américain, réalisant des films à la demande, mais ne possédant aucun style propre.
A savoir quelle direction prendra la suite de la série à l'américaine en vue du résultat des séquelles japonaises bien inférieures...
honte aux americains
Le cercle est le pire remake américain et en plus il touche un film comme ring qui est un chef-d’oeuvre de l'horreur.Les acteurs sonnent tous faux avec une palme a l'enfant qui fait plus rire qu'intriguer, le scénario qui mélange ring 1 et 2 rallonges la durée mais ne fait que le rendre plus indigeste et répondre au mystère de sadako aussi vite enlève la plus grosse partie de la peur qu'elle aurait pu procurer, la cassette ne fait que suivre le film (pourquoi!!!) ce qui ne fait que donner plus d'incoerence au film.Vous avez compris ce film ne m'a pas du tout plus et pire, je trouve qu'il ne fait que de l'ombre a un cinéma asiatique qui aurait mérité meilleur traitement vu sa qualité actuelle, quand je pense que le 2 est en route et qu'il vont faire le remake de l'excellent dark water et du très bon the eye, on se demande vraiment ou va le cinéma américain car son manque total d'originalité a atteint son apogée et il n'est pas près de revenir en arrière.Je finirai pas dire merci au cinéma asiatique pour nous donner de vraie frayeur comme le cinéma américain ne le fait plus.
Pas forcément pour les remakes mais cleui-ci s'en sort mieux que l'original
Alors que le ton minimaliste de la version japonaise rend l'ensemble indigeste et ennuyeux, l'aspect spectaculaire de celui-ci fait que l'attention est toujours maintenue. Alors certes, ça manque de finesse, on emploie de grosses ficelles, mais au moins on ne s'endort pas.
La photo est plutôt réussie, se permettant même quelques images splendides. L'intrigue est assez bien menée, mais les scènes "sursaut" sont bien trop peu nombreuses, quoiqu'assez réussies...
En définitive un divertissement efficace, bien plus que l'original pour un film qu'on oublie quand même vite.
film efficace, mais finalement, à quoi il sert?
"Faites vite une copie", ceci n'est pas le message du film, mais bel et bien le mot d'ordre du cinéma américain actuellement, dès l'instant où ils repèrent un film étranger qui marche! "Ring", mais bientôt "Ring2" et "Ring0", qui seront complilés en un film, ainsi que "Dark Water", "Kairo", "Cure", "The Eye", "Failan", "My wife is a gangster", "My sassy girl", "No blood no tears", "Bangkok Dangerous"... doit-on s'attendre à la même chose pour tous les remakes en préparation de ces films? (rappelons que des remakes de "Taxi" et "Sur mes lèvres" sont aussi en projet...franchement pouvez-vous me dire l'intérêt de faire un remake de "Taxi"???).
Soyons honnête, "le cercle" est un bon produit efficace, et certaines scènes valent le détour (comme la scène du cheval, sans doute la meilleure du film). Faire une américanisation de l'histoire, avec des enjeux américains, des relations entre les personnages à l'américaine, pourquoi pas ? A condition que ce soit crédible, bien entendu, ce qui est loin d'être le cas concernant la relation mère-fils (comparez avec "Dark Water", et vous verrez la différence du sens de la psychologie). Je n'aurais vu aucune objection s'ils s'étaient basés sur le livre, en donnant tout simplement une autre interprétation: après tout, c'est ce qu'on fait Milos Forman et Stephen Frears, dont les adaptations des "Liaisons dangereuses" sont sorties presque en même temps, et ne se ressemblent pas du tout.
Mais là, on a l'impression de voir un duplicata, avec quelques modifs histoire de faire style « vous voyez on a pas fait pareil ! ». Aucune vision originale, aucun effort de chercher ce qui pourrait bien trouver un echo spécialement aux USA dans cette histoire, contrairement à ce qu'avait fait Bernard Rose dans sa transposition du mythe de "Candyman" (qui se passe en Angleterre dans le livre) dans les cités US.
Jugeons maintenant le film. Comme je l'ai dit, il est bien fait, efficace, et comporte quelques bons moments, le tout réhaussé d'une belle photo. Le problème c'est que la tension et l'angoisse, c.a.d. l'intérêt du film, n'ont absolument rien à voir avec l'original. Même chose pour les deux réalisateurs : Hideo Nakada est un vrai réalisateur qui sait transmettre une angoisse parfois insoutenable rien qu'avec sa caméra, sans avoir besoin de s'appuyer sur des effets de sursaut, alors que Gore Verbinski apparaît comme un bon technicien, appliqué, assez bon pour nous faire patienter entre deux effets surprise avec images subliminales à l'appui...
C'est ce que je reproche au film, sa façon de détourner cette histoire en simple film de frisson. Il se repose des effets faciles pour provoquer la peur, alors que le film japonais avait justement pour originalité de ne montrer aucune goutte de sang, de ne pas nous faire sursauter mais littéralement de nous glacer le sang.
En gros, le film américain sape les scènes phare en insérant des effets-chocs. Le meilleur exemple étant la fin du film : la où la tension atteignait son paroxysme dans le film japonais, la scène est entrecoupée d'une voiture qui fonce à toute allure dans le film américain, ce qui casse tout. Quand comprendront-ils que la brutalité ne fait pas monter la tension ? Autre exemple, la lente descente dans le puit (dans l'inconscient?) de la japonaise, remplacé par une chute brutale de Naomi: c'est un moment sympa, mais du coup plus aucune subtilité, on a plus le temps de savourer, et ce contraste symbolise par ailleurs bien la différence de subtilité entre les deux cinémas. En plus cette chute est provoquée par des phénomènes incohérents: pouvez-vous me dire pourquoi ils sont menacés alors que le truc c'est justement que la jeune femme est sauvée sans le savoir dès le deuxième jour, dès l'instant où elle a fait la copie? Ont-ils finalement compris l'histoire ?
Ce qui était bien dans l'autre film, c'est qu'on s'était vraiment fait mener en bateau et que la peur ne venait pas forcément de là où on l'attendait, alors qu'ici, on a l'impression qu'ils ont eu besoin de mettre des scènes d'angoisse partout pour entretenir l'ambiance (si on a pas une scène d'apparition toutes les 10 minutes, on risque de s'ennuyer! c'est un peu comme les films US d'arts martiaux, finalement), en perdant de vue l'argument de l'histoire. Même la petite fille, transformée en enfant martyre, perd de son aura et n'a franchement plus rien de terrifiant. Et en plus on nous montre son visage, grave erreur !!!
Quand au casting, si Naomi Watts sauve en partie le film par sa présence (j'oserais dire qu'elle est meilleure actrice que la japonaise, qui n'était pas pour autant mauvaise, mais disons que je trouve Naomi très bonne actrice en général), le reste laisse à désirer: le gamin américain est puant et insupportable (le petit japonais était presque inquiétant) et la relation avec sa mère anti-crédible (c'est plutôt le gamin qui devrait quémander l'affection de sa mère et pas l'inverse), et l'ex-mari, loin d'avoir la classe de son équivalent japonais, a l'air d'un bon gros plouc américain qui ne sait même pas jouer la terreur?
Une petite chose aussi : je m'avance un peu, mais je suis tentée de penser qu'ils ont volontairement inséré des éléments de "Ring 2" et de "Dark Water". Si c'est le cas, mais enfin faut te mettre à la page Gore ! "Dark Water", y a déjà un projet de remake dessus !
Si seulement GV avait lu le bouquin, il aurait pu travailler sur une nouvelle base et éviter la sensation de duplicata qu'on ne peut s'empêcher de ressentir malgré les efforts d'américaniser cette histoire. Certains justifieront ce parti pris, mais justement, on en vient à une autre question: quel intérêt finalement de faire un remake d'un film si récent? Tout ça montre bien la paresse actuelle d'une bonne partie des producteurs américains... Heureusement qu'on a toujours des Spielberg et des Peter Jackson pour nous surprendre, même avec des adaptations!...
- Elodie
Un remake qui s'en tire avec les honneurs
Si l'on est capable de mettre de côté son anti-américanisme basique pour certains, si l'on ne garde que les qualités intraséquement indépendantes de ce remake dans la droite lignée de son modèle, on se doit de juger ce film pour sa relative sagesse et son propos honorable, à mille lieues des aberrations que le genre film de pétoche a donné ces dernières années quand il s'installe dans les beaux salons.
Gore Verbinski ne se contente pas de remaker bêtement, il apporte une touche personnelle qui finalement donne de la personnalité à son oeuvre. Maniant intelligemment les artifices du genre sans en faire des tonnes, il sait éviter la surenchère et réussit à créer de l'imagerie tout en entretenant la vraie peur dans ses propres fondements.
Certains passages du film sont réellement inquiétants et entretiennent ce sentiment de malaise perpétuel qui avait fait le principal attrait de l'oeuvre d'Hideo Nakata.
De plus, on peut dire qu'il y a eu un véritable travail esthétique sur ce film, avec l' utilisation d'une photographie particulièrement soignée et des choix très judicieux dans les lieux, le passage où l'on voit le puit avec les chevaux en arrière-plan est tout à fait fascinant et beau.
Les interprètes ne sont pas en reste, avec la Lynchienne Naomi Watts qui apporte de la gravité au personnage principal. Là où ce remake est une vraie réussite, c'est dans cette volonté du réalisateur de revenir à une horreur toute subjective et dérangeante qui vient vous titiller à chaque instant, plutôt que de vous faire bondir entre deux déconnades pubertes. Une lente glissade vers l'inéluctable, peut-être un peu trop accélérer au début, les premières journées passant un peu trop vite.
Plus qu'un simple copiage inutile, Le Cercle de Verbinski est une oeuvre fidèle et respectueuse, qui prouve que les "ricains" ne sont pas que des "abrutis" que ces intelligents de "franchouillards" elevés aux guignoleries post-Staliniennes semblent dénigrer sans cesse.
Il faut prendre cette oeuvre pour ce qu'elle est au-delà des considérations éthiques et la considérer comme une excellente série B qui lorgne du côté du cinéma d'angoisse japonais, comme ce dernier lorgnait du côté de l'expressionisme allemand...
Bonne copie!
On pouvait craindre le pire mais au final le matériau de base, a savoir le film de Nakata a été traité avec beaucoup de respect (trop?). Cependant moins de suggestif tout aussi bien dans l'histoire que la peur, l'absence de surprise, si ce n'est l'amusement du cinéphile a compter les écarts avec l'original et un récit temporellement désiquilibré et inadéquat (les premiers jours passent a toute vitesse ce qui annule la sensation d'angoisse face au compte a rebours fatidique, de meme pour la scene du puits, on a une chute tandis que l'original nous projetait une longue descente dans l'abime plus en accord avec le propos) plombent le film, qui au demeurant reste bon et qui je l'espère relancera la production de vrais pétoche movies.
Pas grand chose à garder, et j'ai envie de dire : normal...
Comment dire... primo je m'attendais à un truc catastrophique, donc déjà pour ça je dois dire que non : ça se laisse regarder sans problème. Ensuite vient le soucis du détournement du scénario à la sauce américaine, et là ça cloche puissance 1000, normal. L'île intriguante japonaise est devenue bûcheronne très canadienne, la vidéo maudite qui était flippante est devenue banale vidéo amateur, le gosse naïf et fragile Yoichi est devenu l'intelligent Aidan (sorti tout droit du même casting l'autre môme du 6ème sens)... bref tout ce qui était mystère légendaire et maléfisme énygmatique a disparu pour faire place au film de suspens très classique mais qui a son petit succès habituel en gros. On sort évidemment du grand cinéma pour tomber dans la production dollar, mais ça c'était un peu la raison du remake donc pas de surprises.
NAKATA Hideo en double réalisateur, Ring 1 et 2, puis Le Cercle 2, qu'est que ça donne ? Et bien là par contre bonne surprise, je l'ai trouvé grandi en maturité, peut-être aussi en budget il faut dire, avec une parfaite maîtrise du bout à l'autre des remakes. Donc un petit bon point pour le deuxième remake.
Côté casting c'est plutôt creux, entre le môme qui se la joue adulte et les adultes qui sont pas plus crédibles que des gosses, ça vole pas très haut en interprétation.
Voilà, sinon il faut préciser pour les fans que "Le Cercle 1" est une copie déformée tandis que "Le Cercle 2" a plutôt un scénario propre à l'histoire originale.
Ainsi donc, pour moi ça ne vaut vraiment pas le coup de se tapper les remakes de Ring, ils manquent cruellement d'ambiance et la peur est trop artificielle. Je ne sais pas si j'arrive bien à exprimer ce que je veux dire, mais disons pour faire simple que la peur de "Le Cercle" s'arrête au générique tandis que celle de "Ring" continue des mois durant à chaque fois qu'on est devant sa TV et qu'on capte mal en réception ou même lorsqu'elle est éteinte ! :D
Un cercle qui tourne à vide...
"Le cercle" aurait pu prétendre au titre de curiosité sympathique, un bel objet un peu décoratif que l'on regarde toujours en référence à son modèle d'origine.Hélàs, il n'a meme pas cette qualité.
RINGU était mystérieux, souvent éliptique,baigant dans un perpétuel climat d'étrangeté.Efficace aussi, avec ses moments de tension incroyables, effrayant avec ces apparitions de la sorcière.Emouvant enfin,surtout par la scène ou le couple descend au fond du puits à la recherche de Sadako: course contre la montre,suspens,avec au final une espèce de poésie macabre.
Rien de tout cela ici.Des héros reformatés selon les critères hollywoodiens.A savoir une blonde trés jolie mais parfaitement interchangeable, et un beau gosse plutot fade.Seul le gamin est crédible avec ce visage particulier, loin des enfants-stars habituels.
Jamais cette histoire ne décolle,on ne peut s'attacher aux personnages tant ils apparaissent stéréotypés.Ce "cercle" tourne vite à vide,alors on rajoute des effets plus gore que dans l'original,mais moins effrayants (à commencer par les victimes de Sadako).Samara, elle, est ici une enfant au lieu de l'adolescente originelle, un parti-pris peu payant.Elle perd en dangerosité,en ambiguité sexuelle,et cet aspect des choses est bien gommé dans la version américaine.Le père est moins présent, moins coupable aussi.Le politiquement correct est de mise meme pour le cinéma de genre.Hideo Nakata ,lui,débordait largement de l'horreur pour insinuer d'autres thèmes plus profonds dans cette histoire trouble.
Que dire des 2 dernières grandes scènes?Rien.Celle du puits est vite expédiée faute d'inspiration,là ou dans RINGU elle culminait en un crescendo flamboyant.Quant à la sortie du poste de télé par Samara, on retiendra juste que la gamine a les traits de Linda Blair pour "L'exorciste"!
Voilà un film formaté comme Hollywood en produit des centaines, aussitot vus aussitot oubliés.A vouloir adapter un univers si japonais, les producteurs se sont fourvoyés.
"Le cercle" tente la surenchère là ou RINGU diffusait une inquiétude permanente avec peu d'effets.A l'occasion, on note meme des références à "Dark water" ,autre oeuvre remarquable de Nakata.Les emprunts pourraient d'ailleurs faire un quizz amusant tout au long du film!
Distillant au fil des minutes un ennui diffus, ce "Ring" américain ,privé des ambitions du modèle original, échoue face à son ambition première et unique: il ne fait jamais peur.
N'ayant pas vu le film original, je suis donc parti sans a priori et je dois avouer que j'ai été plutôt convaincu par ce remake américain du cultissime film de Nakata. Peut-être pas exceptionnel mais un specatcle tout à fait regardable.
sabordage américain
Voilà! à force de toujours vouloir refaire les succès des autres, un jour ils vont bien finir par nous proposer quelque chose d'à peu près potable, ces Américains ! Malheureusement, on attend encore et ce n'est certainement pas
The Ring qui nous convaincra, loin de là.
J'ai l'impression que le réalisateur n'a rien capté au film d'Hideo Nakata, c'est quand même incroyable, non? Là où le réalisateur japonais nous faisait vraiment basculer dans le suspense puis dans la Peur avec un grand P, l'américain nous offre ce qui est censé être une pâle copie d'un hit nippon. Insipide. Nakata jouait la carte de l'épouvante mais empreinte de finesse, malgré tout; celui-ci (me rappelle même plus son nom) veut faire dans l'épouvante tout court, seulement on comprend rien à ce qu'il nous raconte, d'ailleurs, le comprend-il lui-même ?
Un film américain fait pour les américains, voilà. Je ne qualifie même pas ce navet de remake ou d'adaptation. Il ne serait même pas le brouillon de
Ringu.
A manquer sous tous les prétextes.
DETESTABLE!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Voilà pourquoi ds un sens je hais le cinéma américain. Bouffé par des impératifs commerciaux; et une philosophie du cinéma unique, ils ont littéralment massacré l'oeuvre original (le film) sns aucun sens artistique . Je ne suis pas totalement contre l'adaptation de Ring, mais pourquoi avoir fait un remake du film de Nakata, au lieu d'essayer de réadapater le livre de suzuki ,stt que entre Ringu et le livre bcp de liberté a été prise. La mondialisation du cinéma dans pire visage .Rageant!
Remake différent
Ce film est beaucoup plus travaillé que l'original, notamment sur le contenu de la cassette, mais il donne aussi beaucoup plus d'indice alors que le premier laissait parfois dans le flou.Dommage, car celui la est beaucoup plus flippant!!
A voir
Un bon film qui ne vaut pas l'original 
Je pensais être plutot déçue par ce remake mais je dois avouer que ça n'a pas été le cas: très bonne ambiance avec une superbe qualité d'image et de beaux paysages, angoissant comme il faut et pas si copier/coller que ça (quelques éléments ont changé; Samara, dont on voit le visage à plusieurs reprises, est plus pitoyable (dans le vrai sens du terme) que la Saduko de Ring, qui est elle plus vaindicative, plus malsaine)...
mais au final j'ai quand même du mal à rester objective puisqu'il est vrai que ce film est sans grand intérêt, mois effrayant et moins cru que celui de Nakata (au passage la cassette dans l'original est beaucoup plus simpliste et beaucoup mieux, et le petit Aidan particulièrement insupportable)... en fait si ce film avait été un original il aurait mérité une très bonne critique mais comme ce n'est pas le cas, The Cercle ne sert pas à grand chose, quand on fait les comparaisons on se rend vite compte que rien ne vaut le vrai Ring (où la musique était au passage plus adaptée).
Moyen
Pas mal pour un remake, cela reste du copier/coller . La musique n'est pas du tout adapté et le trop d'explication ote tout mystère au film . Pour ma part j'ai préféré l'original .
