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This Charming Girl

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 1.96/5

vos avis

14 critiques: 3.34/5



Elise 2 Trouvée, la pillule pour l'insomnie.
Flying Marmotte 0.5 Ennuyeux....
Ghost Dog 1 No-Woman
Junta 1.75 This boring girl.
Ordell Robbie 2.5 Pensé, trop pensé...
Yann K 4 Madame la postière
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Trouvée, la pillule pour l'insomnie.

Le film pourrait être intéressant ; au moins autant que The Good Lawyer's Wife, sinon plus. Mais il est tout autant ennuyeux. Et d'ailleurs, il pourrait tout aussi bien s'appeler "Une Femme Coréenne" mais malheureusement l'autre film est arrivé avant. Mais il faut avouer qu'un tel titre pourrait coller aussi bien à celui ci qu'à son prédécesseur étant donné qu'il parle aussi d'un aspect de la culture coréenne par rapport aux femmes. En effet, ici on voit une femme qui est tourmentée par son passé et qui souhaiterait tellement faire quelque chose pour y remédier ; mais vu la position de la femme en Corée, elle ne peut faire guère plus que de supporter sa situation. On peut dire que c'est bien retracé avec des flashback (des vrais, qui flashent) assez bien répartis sur la longueur, révélant petit à petit les raisons de la psychologie de la charmante Jeong-Hye. Car il est vrai qu'elle est plutôt charmante, et surtout, elle joue admirablement bien ; on ressent bien à quelle point son personnage est froid d'extérieur mais bouillonne de l'intérieur.


Par ailleurs, le choix de tout tourner à l'épaule reste assez bizarre à mon gout ; un peu trop mal de tête à certains moments ; il est vrai que l'effet documentaire a un certain effet dans ce genre de film, mais ca ne va pas avec la musique ; et pour parler de la musique, elle est géniale, douce, mais a le malheur de favoriser l'effet somnolant, et comme dit précédemment, ne colle pas trop avec un style plus documentaire. Donc dès le départ on commence à cligner un peu des yeux, mais franchement ca devient presque impossible de rester bien éveillé sur la fin. Dommage car le sujet, avec une si bonne actrice, valait le coup d'étre bien mis en scène.



30 mai 2005
par Elise




Ennuyeux....

Un film vraiment ennuyeux, où il ne se passe rien, mais vraiment rien... On se dit il va bien lui arriver quelque chose à cette postière, elle va se tromper dans le courrier, avoir un client... se faire braquer... on espère jusqu'au bout... et bien non rien, mais vraiment rien de rien. Il y a tellement peu de dialogues que regarder le film en vitesse semi accelérée ne vous empêchera pas de comprendre l'intrigue...

24 juin 2006
par Flying Marmotte




No-Woman

Voici un exemple typique du genre de film d’auteur que je déteste : une intrigue centrée sur un personnage qui subit mollement son destin et dont on attend une réaction quelconque… en vain. Pas plus avancé à la fin qu’au début. Toujours le même schmilblik. Désespérant de victimisation et de pessimisme.

Il est d’ailleurs amusant (même si pas forcément très fair-play) de comparer This Charming Girl au récent Yesman avec Jim Carey. Alors que la dépression de notre ami au visage élastique durait un petit quart d’heure avant de donner lieu à un déclic intello-religieux absolument jubilatoire, celle de notre amie coréenne dure tout le film et ne donne lieu à rien du tout.

Allez comprendre après pourquoi l’un engrange des millions de dollars partout dans le monde tandis que l’autre fait péniblement la tournée des festivals. L’impérialisme US, sans doute.


28 mars 2009
par Ghost Dog




This boring girl.

Basé sur la nouvelle Jeong Hae de Wu-Ryung, This Charming Girl suit le quotidien platonique d’une employée de Poste. Si le film est bien mis en boîte et l’univers de Jeong Hae (la convaincante KIM Ji-Su) bien retranscrit, il ne se passe pas grand chose, pour ne pas dire rien à l’écran. La volonté du réalisateur d’être le plus réaliste possible est également la plus grande faiblesse du film, en effet la vie du personnage principal est tellement réaliste qu’elle est ennuyeuse à souhait. Il ne se passe strictement rien pendant 1h40, certes YI Yoon-Ki a su saisir une certaine sensibilité mais c’est la platitude de l’ensemble qui l’emporte.

En fait le film est aussi passionnant que si vous questionniez votre voisine de palier sur sa journée de travail et ses amours du moment, sauf qu’avec un peu de chance ça ne durera pas 1h40 avec elle…



29 mars 2005
par Junta




Pensé, trop pensé...

Pas déplaisant à regarder, This Charming Girl peine à etre un minimum accrocheur. On n'ira pas trouver quelque chose à redire dans la direction d'acteurs(trices). Sa lenteur? Après tout on a déjà vu film asiatique bien moins découpé. La limite du film serait plutot dans des parti pris de mise en scène trop facilement signifiants, des parti pris où on sent que c'est l'idée, le concept qui priment. Comme ces mouvements de caméra proches du personnage principal ou épousant ses mouvements censés nous "mettre dans la peau" de cette dernière. Ou ce style caméra à l'épaule singeant son agitation intérieure. Quant aux plans plus posés et distants, il ne font rien d'autre que pointer en direction d'un personnage, parti pris agaçant à force de répétition. Distance ne créant rien de plus que du constraste avec le reste du dispositif formel du film. La mise en scène cherche à faire sens, pas à faire ressentir ou à vraiment regarder ses personnages. Sans parler d'un rapport à la dramatisation où c'est seulement l'effet qui compte: film dans l'ensemble peu dramatisé, fin très dramatisée créant un simple effet de contraste avec le reste. Simple procédé à l'efficacité périmée après première vision. Cinéma d'auteur où tout n'est que procédé et idée...



30 mai 2005
par Ordell Robbie




Madame la postière

This Charming Girl est un film original en soi mais encore plus en tant que film coréen. En effet, si ce pays a maintes fois fait des "portraits" de femmes, avant tout chez Im Kwon-teak, il semble que jamais un personnage féminin n'ait à ce point monopolisé les plans d'un film coréen, à l'instar d'une Rosetta par exemple. De plus, une femme comme celle-là semble ne jamais avoir été vue dans le cinéma coréen : une banale employé de poste de province, élégante mais fagotée comme une vieille fille, moins jolie que ce qu'elle devrait être. Pour avoir vu l'actrice en vrai, on peut dire que sa performance, et la capacité de direction du réalisateur, sont stupéfiantes par leur subtilité : sublime et fraîche, Kim Ji-soo s'enlaidit et se vieillit avec le seul jeu et des costumes adéquats -pas de faux nez, de maquillage chargé, sans perdre pour autant son élégance qui nous permet de tenir tout un film avec elle. Ce visage n'est inconnu qu'au cinéma. Kim Ji-soo a une expérience à la télévision, Yi Yoon-ki est allée la chercher pour la modeler et la faire travailler sur un rôle très complexe, avec psychologie lourde qu'il ne faudra pas montrer ostensiblement. On est loin des révélations type Jeon "My sassy girl" Ji-hyun qui démontrent qu'elles valent mieux que leur très jolie apparence mais ne toucheraient pour rien au monde à cette apparence, ou les fausses performances "je m'habille dans un sac avec des lunettes nazes et je te joue la moche du lycée".

La forme construite autour de Kim Ji-soo, pour raconter une histoire qu'on devine lentement terrible, est elle aussi originale, oscillant quelque part entre du Hong Sang-soo pour le recul et les frêres Dardenne pour la proximité avec le personnage, encore loin de leur maîtrise tout de même. Tout ne fonctionne pas, une scène finale de rencontre avec le père de l'héroïne peut diviser tellement elle insiste sur l'impossibilité de dialogue. La chronique tient à peu de choses, trop peu parfois, mais le presque rien peut aussi faire le génie d'une scène. Jamais on avait ressenti aussi justement un "posage de lapin" : le personnage prépare toute la journée un super repas pour un flirt qu'elle a invité à dîner chez elle sur un coup de tête, et un festin à la coréenne pour deux, c'est quinze ramequins et dix huit petites assiettes. C'est prêt, elle attend. Rien. Elle n'osera pas appeler. Bon, il se fait faim. Elle entame l'entrée. Toujours rien. Il est peut être deux heures du matin. Elle se mange le reste, sur la table de la cuisine, lentement. Elle ne pleure pas, ne s'énerve pas. Car que ce jeune homme ne vienne pas, c'est normal. C'est triste mais la tristesse c'est sa vie, elle y a cru à cette petite soirée, mais peut être, au fond d'elle, pas assez pour avoir été insouciante en la préparant. Les plans de cette séquence sont heureusement encore plus longs que la moyenne du film, déjà pas speedante. C'est qu'il s'en passe des choses dans la tête d'une postière qui digère son rateau.



08 janvier 2005
par Yann K


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