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Tokyo Killers

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Arno Ching-wan 3.5 Parfum de polar
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Parfum de polar

Jusqu'alors, j'étais "L'homme qui mâche" le seul Taniguchîîî que j'ai jamais lu, à savoir donc L'homme qui marche pour aller dégobiller dans le caniveau. Plus jeune, Taniguchi fricota pourtant avec le genre – le caniveau – à l'aide de son comparse scénariste Natsuo Sekikawa.

Après avoir feuilleté leur Tokyo Killers au magasin, je me le suis pécho direct. Le soir, chez moi, j'ai commencé à le lire. J'ai capté le délire, ai baissé la lumière, mis le CD de Blade Runner dans la chaîne et suis retourné dans mon canap' pour plonger dans cet univers de polar noir aussi parfait que 80's, aussi ciselé que putassier, aussi glacé que réconfortant. Le spleen d'un homme usé, le nez dans le whisky, une prostituée à ses pieds dans un Port au parfum fantasmé. Ces nouvelles, sortes de haikus qui synthétisent bien une certaine ambiance typique, auraient pu apparaître dans un magazine macho de type Lui et consorts sans que ça choque le moins du monde. Je m'en vais attaquer leur Trouble is my Business asap, une "bêtise" de jeunesse qui me tente bien davantage que beaucoup des oeuvres postérieures et pseudo-respectables du célèbre mangaka.


"Pute qui fait caca", Jiro Taniguchi, 1986.



30 avril 2016
par Arno Ching-wan


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