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Undo

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.12/5

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14 critiques: 3.7/5



Ordell Robbie 3.75 un film très court qui impose déjà Iwai comme cinéaste à suivre
Xavier Chanoine 2.5 Une romance inquiétante
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


un film très court qui impose déjà Iwai comme cinéaste à suivre

Il ne faut pas plus de 47 minutes à Shunji Iwai pour s'imposer comme cinéaste japonais à suivre, qui plus est avec un sujet difficile : le bondage. Il faut déjà faire crédit à Iwai de ne pas sombrer dans la provocation facile : il va montrer comment l'obsession d'être attachée va pousser une jeune mariée à attacher tous les objets de son foyer puis elle-même. Le film montre comment cette passion va progressivement s'installer dans le quotidien du couple. La photographie et la réalisation sont remarquables : le film enregistre d'abord le quotidien du couple de façon contemplative puis la caméra devient de plus en plus frénétique au fur et à mesure. Le film sera très remarqué au Japon et un livre de photos du film sera un grand succès.



12 mars 2002
par Ordell Robbie




Une romance inquiétante

Avant de se lancer dans le long-métrage avec l'excellent Love Letter, Iwai Shunji se spécialisait dans de petits essais aussi divers que variés avec notamment Undo, une courte oeuvre traitant du fétichisme maladif. La jeune Moemi est donc obsédée à l'idée de nouer et serrer tout ce qui lui passe sous le nez et entre les mains, la rendant alors complètement prisonnière de ses propres émotions et de son univers passionnel. La passion la ruine de jour en jour, cette dernière en est d'ailleurs consciente mais la maladie prend le dessus et l'exploite totalement. Son petit ami décide alors de l'emmener consulter un spécialiste, visiblement sans succès, pour finir par céder lui aussi aux "caprices" de Moemi.

Visuellement le titre est très travaillé, Iwai sollicite le talent inné de l'excellent Shinoda Naboru pour la photographie (qui continuera à collaborer avec Iwai pendant un bon bout de temps), ce dernier réussissant à proposer des images de très haute facture même si le format ne s'y prête pas forcément, tout du moins au niveau de la contemplation. Car Iwai prend le temps de capter les moindres "noeuds" et labyrinthes de files pour rendre le cadre aussi étouffant qu'inquiétant, car en dehors de sa romance absolument charmante, Undo est un paradoxe : l'amour et la relation forte qu'entretiennent les deux amoureux sombrent rapidement dans la bassesse la plus totale, orgie de tissus et de laines crispante et dérangeante, véritable contraste avec ce que l'on peut voir habituellement chez le cinéaste. Plus exercice de style qu'objet cinématographique, Undo divise.



08 juin 2007
par Xavier Chanoine


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