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Whips of fire

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1 critiques: 3/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Pour une poignée de grains de riz de plus

"Le fouet de feu" (ou "Whips of fire" en anglais, un titre exagérément faussé pour donner l'impression d'un film d'action, ce qu'il n'est pas) se place encore dans la première période des films réalisés par D. Djayakusuma sous l'égide de son producteur Usmar Ismail à vouloir rendre compte d'une certaine réalité sociale dans son pays avant de toujours davantage fonctionnaliser ses œuvres dans les années suivantes. Il serait ainsi à se rapprocher de "Embun", "La rosée", qui parlait de la difficile réintégration des soldats revenus de la Seconde Guerre Mondiale à la fin des années 1940.
 
Le long s'efforce donc avec minutie de reconstituer la difficile vie à la campagne de l'Indonésie d'antan (dans la région de Java Est pour être tout à fait précis) avec notamment al difficulté d'irriguer les terres sur un terrain très arpenté…San, le jeune héros du film, passe ainsi son temps à peaufiner des machines censés améliorer le confort de ses concitoyens, qui lui reprochent justement de ne pas s'impliquer assez dans la vie communautaire – et notamment dans le difficile travail de champs. Une manière comme une autre de renvoyer directement envers une vérité socio-économique avec l'incitation du régime en place du départ massif des jeunes de la campagne pour vitaliser al capitale de Jakarta.
 
Sinon, le film se double d'une intrigue amoureuse avec l'impossibilité du jeune héros de courtiser sa belle dulcinée, déjà promise à un autre; par un terrible concours de circonstances, San viendra d'ailleurs à devoir affronter son éventuel beau-père dans un terrible combat au fouet – jusqu'à ce que mort s'ensuive…San sera donc obligé de suivre parallèlement à ses activités de Géo Trouve-Tout à des cours de lancer de fouet, ce qui lui vaudra quelques belles cicatrices, symbolisées par d'épaisses couches de maquillage sur ses joues.
 
Une œuvre au charme désuet, un peu trop longuette et qui a assez mal vieilli par pas mal d'aspects, mais qui reste néanmoins le rare témoin d'une Indonésie d'une autre époque.


26 octobre 2009
par Bastian Meiresonne


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