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Windstruck

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.86/5

vos avis

48 critiques: 3.42/5



Arno Ching-wan 1.25 Elton John: "Like a big truck in the wind..."
Elise 5 Kwak Jae Yong en avait encore sous le coude
Ghost Dog 2.5 La comédie est bon enfant avant de prendre une voie larmoyante très convenue
jeffy 4.5 Que c'est beau ...
Junta 1.75 Sentimentalisme vain, rien ne se dégage de ce film.
Ordell Robbie 1.5 Vent pas porteur
Xavier Chanoine 3.5 Pour Jeon Ji-Hyeon.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Elton John: "Like a big truck in the wind..."

Commençons par traduire littéralement le titre. Par "Winds" on entend bien sûr par là le vent, c'est à dire de l'air, du vide, qui se déplace pour une raison et une utilité connues de lui seul. Après nous avons "truck", camion ou plutôt ici "poids lourd", un gros truc moche, pesant, envahissant, les mots me manquent, faites le lien.

 

Pourtant, à lire ici les diverses critiques et ayant grandement apprécié My Sassy Girl, je me suis dit, "Allez, rebelotte!" avant de voir ce "Windstruck" (plus sérieusement wind + struck I guess) mais il n'y a rien eu à faire, l'ennui et le malaise on finit par envahir l'observateur malchanceux.

 

Véritable locomotive Korewoodienne pour JEON Ji-Hyeon, le film ne cesse d'essayer de recréer le petit miracle qu'avait été My Sassy Girl. Peine perdue, les poncifs, abérations et tout un tas d'autres merdouilles rédhibitoires pullulent. Le film précédent était franchement limite, mais il avait su émouvoir. Sur la corde raide à la fois de la comédie romantique, de l'humour burlesque et du mélo niaiseux, ce film s'en sortait avec les honneurs et se permettait de cotoyer The Lovers de TSUI Hark et même, pourquoi pas, notre Amélie Poulain nationale à nous qu'on a.

 

AGAAAHIci, grosse déception. Une sorte de formule semble être suivie à la lettre. Cette fois nous avons beaucoup de blagues pas drôle, pas mal de scènes "youpi-tralala on s'amuse" semblant sorties d'une pub pour une bagnole ou un forfait banque/mobile/internet à la mode. Quant à la naissance de l'idyle (!) du film, elle est torchée et très mal amenée. JEON Ji-Hyeon se la joue actor's studio capricieuse et enchaîne les pompages pompiers (alias des "pom-pom") et autres scènes d'action débiles avec entrain. La star c'est elle, pas une autre et encore moins un autre. C'est bien simple, c'est comme un film avec du Tom Cruise dedans et pas de film autour. Là c'est pareil: "je pleure mon amour blessé/mort/disparu", "je poursuis les méchants bads guys", "je sais trop bien me battre", etc. Une vraie gosse.

 

CHATae-Hyun est aux abonnés absents, quant à JANG Hyeok, même s'il fait plus "beau gosse", il ne lui arrive pas à la cheville. JEON Ji-Hyeon en fait beaucoup trop et, surtout, le sentiment de redite par rapport à "My sassy Girl" empêche le film de décoller, de nous faire ressentir la moindre émotion. Et lorsque le décalquage du drame survient, la situation en devient malheureusement ridicule. Au spectateur alors de soupirer ou de rigoler selon son état d'esprit et sa patience.

 



19 septembre 2004
par Arno Ching-wan




Kwak Jae Yong en avait encore sous le coude

Qui aurait cru qu'on pouvait trouver un film surpassant My Sassy Girl ; et quel réalisateur aurait pu faire cet exploit ? La réponse tombe presque sous le sens : le même réalisateur ; on aurait pu penser qu'après avoir fait l'exploit de révolutionner le mélodrame, il se serait réposé sur ses lauriers en regardant les résultats de son poulain, mais au contraire, il montre qu'il a encore la ressource de nous étonner, tout en gardant la merveilleuse actrice qui faisait tout le charme de My Sassy Girl, Jeon Ji Hyeon. Encore ici, elle est étonnante, malgré un jeu ressemblant à celui qui a fait sa notoriété, et arrive à donner à son rôle une belle ampleur comique et dramatique. Jang Hyeok est merveilleux aussi ; ce n'est plus le héro timide de Volcano High ni la petite frappe de Jungle Juice mais un homme plutôt simple qui rentre bien dans son rôle amoureux (et à l'occasion fait de bon petits gags)


Par rapport à l'histoire, c'est là que le film prend une ampleur que je n'aurais pu imaginer ; comme souvent dans les films de Kwak Jae Yong, le film est en gros séparé en deux parties : une très drôle et une très triste (un peu comme dans tous les mélos en somme) mais également il arrive à ponctuer de nombreuses scènes tristes par un gag, ce qui est déjà fort et plutôt osé, mais en plus par un gag amusant, ce qui dénote d'un certain talent. Dans la même veine que My Sassy Girl, le scénario suit parfois des décalages, soit dans un but purement comique, soit pour donner à l'histoire une certaines originalité et une fraîcheur inhabituelle, comme certaines scènes totalement surnaturelles mais fort appréciables.


Dans sa réalisation, Kwak Jea Yong sort le grand jeu ; des plan fluides, des scènes d'actions rapides et impressionante, ou Jeon Ji Hyeon est d'ailleurs vraiment très convaincante, ce qui permet de nous montrer encore une nouvelle facette de son talent car contrairement a My Sassy Girl, les scènes d'action ont une réelle importance dans ce film et Jeon Ji Hyeon arbore un visage dur et un jeu physique efficace lors de ces scènes ; en outre, on assiste également à un long plan-séquence fluide (steadycam rulez.. hum désolé!!!) particulièrement efficace et s'intégrant parfaitement dans l'ambiance.


***SPOILER*** Un point intéressant du film mais gâchant un peu la fête si on le connait avant le film est l'histoire de fantôme (j'avoue avant le film je ne m'attendais pas à une histoire surnaturelle) qui m'a subitement fait penser à Tiramisu mais en largement mieux ; en effet Tiramisu reste une histoire de fantôme à part entière plutot banale avec des moment de pur kitsch, qui ne vaut que par les acteurs qui jouent dedans alors que dans Windstruck, c'est intégré dans une autre histoire et particulièrement sobre sur les effets. Mais le final y ressemble beaucoup (par contre je préfere toujours Karena Lam à Jeon Ji Hyeon). ***FIN SPOILER***


Finalement ce film s'accroche à ce qui a fait le succes de My Sassy Girl en apportant de belles nouveautés, et tout dans le film sert à en faire une oeuvre grandiose, jusqu'à un final... plutôt amusant... enfin vous allez voir.



19 août 2004
par Elise




Que c'est beau ...

Autant j'avais été réservé sur My Sassy Girl, autant ici j'ai été transporté. Pour ce film, Kwak Jae-Yong a gommé le gros défaut de My Sassy Girl: la constrcution ultra-linéaire de l'histoire qui mettait à mal la vraisemblance du récit. Ici au contraire, on est balloté par les flots du récit, et ce dès la mémorable scène d'ouverture. Avec un point de départ très axé sur la comédie, l'attachement aux deux héros vient progressivement, et le basculement dans romance la plus absolue arrive dans la deuxième partie. Avant cela, on a eu droit à quelques bonnes scènes comiques, magnifiquement servies par Jang Hyeok. Tout ceci est parsemé de quelques scènes d'action bien venues et filmées avec maîtrise. Il faut souligner également la bande son monumentale qui accompagne tout le film et qui contribue énormement à l'atmosphère. Ce qui fait de ce film un grand film, c'est pour moi sa deuxième partie, d'une romance exacerbée, avec ce coté naïf qui convient si bien aux belles histoires (un peu comme Tiramisu si vous voyez ce que je veux dire...). Il faut reconnaître que Jeon Ji-Hyeon reussit magnifiquement la transition entre le versant comique de son personnage et son coté sentimental au point d'en être plus que touchante, boulversante dans le final. Tout cela aboutit à un film d'une grande émotion, qui vous transporte bien loin au grès du vent...

20 septembre 2004
par jeffy




Vent pas porteur

Après un My Sassy Girl dont la réalisation ruinait le potentiel de son scénario et le mélo/cata The Classic, Kwak Jae Yong cinéaste reprend les recettes de My Sassy Girl pour un résultat moins réussi. Le concept du film (un vague mélange comédie romantique/série policière) permet ainsi à Jeon Ji Hyeon de de nouveau la jouer sassy, de faire les femmes flics de tempérament. L'humour du film ne tombe certes pas dans les travers gras épisodiques de My Sassy Girl mais ne fait pas non plus rire d'où déception. Et le scénario offre aussi bien moins de surprises. Petite différence : entre choix faciles et morceaux au parfum de douce naiveté so fifties, une bonne partie du score de la première moitié du film est écoutable. On ne saurait en dire autant de sa seconde partie dont le score retrouve les travers de son film précédent. Pourquoi plomber le bon jeu mélodramatique de Jeon Ji Hyeon avec une chanson ou des instrumentaux qui surchargent la barque rayon pathos? On voudrait bien s'enthousiasmer en amateur de romantisme exacerbé qu'on est pour Jeon Ji Hyeon qui court derrière un bus mais la bouillie musicale diffusée alors par le film est un vrai frein aux larmes qu'on aurait voulu verser.

Surtout qu'après une première moitié correcte le film se met à courir trop de lièvres à la fois. Mention spéciale d'ailleurs à toute la fin du film en forme de valse hésitation alternant pathos lourdaud et passages plus regardables pour finir par enfonçer le clou du mauvais pathos. Si les passages action du film sont correctement filmés, la mise en scène sombre souvent dans la facilité (les mouvements de caméra pour incarner les mouvements du vent) ou le tape à l'oeil (l'usage des ralentis, les plans aériens) lorsqu'elle veut la jouer virtuose.

Redite encore moins inspirée de My Sassy Girl, Windstruck finit donc par confirmer les limites de Kwak Jae Yong cinéaste.



28 août 2004
par Ordell Robbie




Pour Jeon Ji-Hyeon.

Décidément, c'est toujours avec un grand plaisir que l'on retrouve cette malicieuse Jeon Ji-Hyeon. Alors en plus, si c'est pour la redécouvrir dans une vraie/fausse prequelle de My Sassy Girl, comment ne pas lui tendre les bras grands ouverts? On les lui tendra volontiers, mais dans un autre sens, j'émettrais quelques réserves pour les retrouvailles avec Kwak Jae-Yong qui trouve vraiment ses limites dans un scénario trop abstrait pour tenter la rivalité avec son petit frère My Sassy Girl dont l'aspect drama, romance et humour sont tout de même largement deux crans au dessus. Les émotions, fortes, sont hélas sans cesse freinées par des éléments scénaristiques un brin casseurs d'ambiance, où le surnaturel finit par ne plus être très crédible. Pire même, certaines séquences font preuve d'un grand manque de clarté, comme lorsque SPOILER Kyung-Jin retrouve Myung-Woo près de l'arrêt de bus, pensant qu'il était mort depuis des jours et des jours.Fin SPOILER. J'avoue ne pas avoir très bien saisi ce passage, ni même son utilité puisqu'il est question de surnaturel avec une relation "à distance" par le biais du vent. Pas besoin de se perdre d'avantage en mentant sur le personnage de Myung-Woo.

Mais ce Windstruck apporte son lot de séquences amusantes (plus réservées que dans My Sassy Girl) avec un rôle de femme flic allant à merveille à Jeon Ji-Hyeon, qui fait définitivement respecter son autorité auprès des petites frappes. Il faut réellement l'entendre causer avec ses mimiques et son ton convaincu pour se rendre compte de tout son charme. Aussi bien à l'aise dans les séquences rigolotes et idiotes que dans d'autres faisant appel aux larmes. Des larmes qui ne coulent hélas pas de notre côté, mais c'est tout aussi bien puisque cela permet de ne pas tomber dans la dépression pour ceux et celles qui auraient déjà vécu, plus ou moins ce genre de situation. My Sassy Girl avait fait l'effet d'un véritable cataclysme de mon côté, me voilà donc rassuré.

Enfin, saluons la puissance des séquences souvent bien trouvées (l'avion en papier, la lecture du livre et le vent tout autour, la tentative de réanimation après la noyade, etc...) et par la même occasion la mise en scène très douce et contemplative. A noter une bande-son inégale, étalant les scores des années 50 et 60 sans grosse justification en première partie, se rattrapant par une trame plus personnelle au type de l'oeuvre (le larmoyant) avec notamment la présence originale de X-Japan, et son joli Tears (pour une séquence qui plus est, importante). Windstruck représente donc l'un des plus beaux costumes que l'on peut tailler sur mesure pour Jeon Ji-Hyeon, malgré la relative déception d'ensemble : une écriture inégale, et un Jang Hyeok qui n'arrive évidemment pas à la hauteur de Cha Tae-Hyun. Qu'importe finalement, on se laisse prendre au piège, et les deux heures passent à la vitesse de l'éclair. C'est en général bon signe.



04 février 2007
par Xavier Chanoine


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