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Yakuza

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UN NInkyo Eiga made in USA!

Dans les années 60 au JApon, le genre le plus populaire est sans conteste le Ninkyo Eiga. Aussi populaire qu'inconnu en Occident. Et la Star la plus célèbre de ce genre est Ken Takakura. Le Ninkyo Eiga est un genre claire et défini. Histoire de YAkuza et d'honneur situé entre 1867 et 1940, ces films racontent les aventures d'un héro solitaire face au "giri" (devoir) et ses désires personnels. L'éléments jouissifs de ce genre, était que toute les scènes d'actions étaient centré sur le sabre. Les YAkuza utilisant le sabre traditionnel jusqu'en 1940. Shrader qui a écrit un essai sur le Yakuza Eiga connait bien le genre. De même que Syndey Pollack. Et cela parait. Le film commence comme un polars urbain bien US. Mais petit à petit le film glisse sur les terreaux nippon. Mélodrame axé sur l'honneur et le devoir où les héros sont confronté à eux même. Et la final est typiquement Ninkyo. Pour un Japonais de l'époque, voir Takakura torse nue, sabre à la main entouré de Yakuza est une image typique. En effet, tout les Ninkyo se termine par un affrontement aux sabres. Le héro décidant d'Affronter la horde de vilains seul avec son épée. Dailleur, ce climax que plusieurs critiques occidentaux ont décrié (trop de sabre pour un polars) est la scène la plus Nippone. Sauf pour l'époque où se déroule l'histoire, soit les années 70 au lieu du début du siècle, on a affaire à un véritable Ninkyo Eiga. En fait, je crois qu'il sagit d'une des tentatives d'adaptation d'un genre asiatique par les USa les plus respectueuses. Bon, ce n'est pas un chef-d'oeuvre. Mitchum semble de trop parfois (il n'est que témoins en fait) et la scène où il se coupe le doigt à fait rire les spectateurs japonais. Mais si vous voulez connitres un genre typiquement nippon et qui était ce qu'il y avait de plus populaire à l'époque, ce film est un bon exemple. LA structure, le propos, les scènes de sabres et l'image de Takakura tattoué sont des plus représentative. Mais bien sur, on aimerait mieux voir les films originaux comme la célèbre série Abashiri Prison (avec Takakura), Red Poeny Gambler (Avec Junko Fuji en sabreuse), Nihon Kyoko Den (encore Ken), Showa Tragic Story (Ken toujours), Theatre Of Life (ken et Tsuruta), One Generation Tattoo (De Suzuki) et des centaines de centaines ... Mais comme les critiques occidental méprise le film de genre, nous devrons nous en passer et continué de croire que le JApon des années 60 n'était que Kurosawa et que le Yakzua eiga n'est que Kitano. C'Est pourquoi je respecte Pollack et SHrader pour leur tentative.

05 décembre 2001
par Christian D


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