ma note
-/5

La Loi Yakuza

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

1 critiques: 1.75/5

vos avis

4 critiques: 2.56/5



Ordell Robbie 1.75 L'enfer du jingi
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


L'enfer du jingi

Septième film de la série de films ero guro d'Ishii, Yakuza's Law reprend la "formule" de Femmes Criminelles, à savoir la série de sketches prétextes au filmage de scènes choc. Ici, il s'agit de trois histoires autour de chatiments pour avoir transgressé la loi des yakuzas et se situant à trois époques différentes: l'ère Edo, l'ère Meiji et l'époque contemporaine. La première est un court film en costumes, la seconde correspond à un pitch mille fois vu dans le ninkyo (le yakuza sortant de taule...) et la dernière annonce par son style sec et son réalisme les jitsuroku seventies. La première histoire confirme qu'Ishii Teruo n'est pas fait pour le cinéma en costumes et encore moins filmer des batailles au sabre. Qui plus, l'usage de la voix y est souvent inutile, rappelant meme lourdement les lois yakuzas. La seconde ressemble à du ninkyo saignant mis en scène par un vulgaire tacheron et la forme y gache le potentiel spectaculaire des combats au sabre. Sans etre renversante, la troisième est la seule à avoir un vague intéret. Son style sec et haché annonce l'approche seventies plus réaliste du genre. Comme d'ailleurs l'ensemble d'un film n'idéalisant pas les yakuzas et en cela à contre courant d'un ninkyo vivant ses dernières heures. Mais cette dernière partie souffre de la comparaison avec les oeuvres plus inspirées s'étant engagées dans cette voie durant les seventies. On entrevoit ainsi l'importance qu'a pu avoir le travail d'Ishii dans l'évolution du yakuza eiga. Pour un film médiocre mais pas indigne d'intérêt...

PS: En bouclant le dossier, je viens d'apprendre qu'Ishii Teruo nous a quittés. Je préfère garder comme souvenir cinéphile de lui la série des Abashiri Prison, série emblématique de l'âge d'or sixties du yakuza eiga, plutôt que ses plus connus et cultes en Occident ero guro. RIP Ishii Teruo.



18 août 2005
par Ordell Robbie


info
actions
plus