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Le Garde du corps

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 4.1/5

vos avis

42 critiques: 4.06/5



drélium 4 Pour une poignée.... je crois qu'on a compris.
Ghost Dog 3.75 Le chambara spaghetti ?
Ordell Robbie 4 une date dans l'histoire du chambara
Tenebres83 4.75
Xavier Chanoine 4 Et le western spaghetti s'en inspira.
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Pour une poignée.... je crois qu'on a compris.

Le parfait Kurosawa à la western ou l'inverse puisque les deux s'influencent respectueusement. Toshiro Mifune excellentissime et une pléiade de seconds rôles croustillants viennent compléter l'ambiance et ajouter un certain comique bienvenu. C'est du tout bon, un chambara qui se rit des chambaras plus efficacement que Sanjuro. On connaît l'histoire mais elle fonctionne toujours à merveille et surtout, c'est l'originale. Le souffle de Kurosawa et la musique absolument incontournable emportent le tout. A ne pas manquer comme toute la filmo du maître finalement.

10 novembre 2003
par drélium




Le chambara spaghetti ?

Avec Yojimbo, le cinéma mondial tournait une grande page de son histoire. Kurosawa s’est servi d’un des genres les plus respectés, le western, pour le faire tendre vers le divertissement pur, ponctué d’éléments comiques imparables et de musiques légères donnant un ton différent à l’action. Avec Yojimbo, Kurosawa et Mifune ont en effet posé les bases du western spaghetti exploité plus tard avec brio par Leone, Eastwood et les italiens.

Le personnage incarné par Mifune est Sanjuro, un samouraï vagabond et affamé qui arrive dans une petite ville en proie à des tensions entre clans. Durant la première heure, Sanjuro va user de ses artifices martiaux, charismatiques et de son intelligence pour faire monter les enchères auprès des 2 chefs ennemis, dont l’ambition est de s’octroyer ses services afin de remporter la victoire. Une attitude bien indigne d’un samouraï au premier abord, et aux antipodes des vertus sacrificielles des 7 Samurais… Mais ne peut-on pas la comprendre lorsqu’on meurt de faim et qu’il y a possibilité de multiplier par 20 la somme d’argent promise ?

La suite des évènements va cependant démontrer que l’âme d’un samouraï refait toujours surface, tôt ou tard. Après avoir observé les 2 camps suffisamment longtemps pour tâter le terrain, il tente une énième roublardise en libérant une prisonnière alors qu’il avait la confiance de son chef. Le geste est noble, mais Sanjuro semble ne s’en rendre compte que lorsqu’il se fait sévèrement tabasser pour avoir commis cette trahison ; il se rend ainsi compte de son rôle de samouraï qui est de protéger les plus faibles sans exiger quoi que ce soit en retour, et change radicalement de comportement en n’obéissant non plus à son ventre, mais à sa conscience « professionnelle ».

Grâce à une mise en scène ample, Kurosawa nous entraîne dans ce huis clos géographique avec un certain plaisir, même si le rythme pâtit parfois de scènes assez répétitives. La performance globale de Mifune balaye heureusement toutes les réticences sur son passage. Un grand film qui manque peut-être de plus d’envergure, mais qu’il est nécessaire d’avoir vu.



16 juillet 2003
par Ghost Dog




Et le western spaghetti s'en inspira.

Un chambara qui établit les codes des futurs western italiens. L'un des films les plus connus de Kurosawa, relu par Sergio Leone quelques années plus tard.

12 février 2006
par Xavier Chanoine


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