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Zatoichi 24: Desperation

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1 critiques: 2.5/5

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8 critiques: 3.38/5



Ordell Robbie 2.5 Katsu cinéaste gâche les spaghettis...
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Katsu cinéaste gâche les spaghettis...

Après une tentative ratée de crossover (Zatoichi contre le Sabreur Manchot) et un volet n'apportant pas grand chose à la saga (Retour à Shiobara), ce 24ème volet marque une étape de plus dans la prise de pouvoir de Katsu sur la franchise. Cette fois, l'acteur passe derrière la caméra pour un volet très noir à l'échelle de la saga et plus social. Le scénario amplifie encore l'ambiguïté morale de Zatoichi: mettant ses adversaires yakuzas face à leur absence de morale, il est aussi celui qui rachète une prostituée pour se faire pardonner d'avoir involontairement causé la mort de sa mère. Comme si des prostituées subissant à la fois l'autorité de leur patronne et celle des yakuzas, ce volet nous offre une scène qui aurait pu figurer dans les Babycart de l'époque: une torture d'enfant en hors champ. L'humour des précédents volets s'est ici fait la malle. Un casting en forme et un score superbe sont deux autres points forts de ce 24ème volet. Pour autant, le film peine à se hisser ne serait-ce qu'au niveau des moins bons Misumi de la saga. La faute à un Kastu bien moins inspiré comme metteur en scène que comme acteur. Le défilement des souvenirs dans la tête de Zatoichi devient ici prétexte à du surdécoupage gadget. Le "combat mental" précédant un face à face sur la plage offre un usage inutile du ralenti. Le mot rigueur semble quant à lui absent du travail sur le cadre: les plans rapprochés ou en partie floutés écrasent les personnages et l'ensemble sent le brouillon. Chose qu'on pourrait aussi dire de beaucoup de mouvements de caméras. Restent un montage sans faille et des combats réalisés et découpés de façon efficace. Beau gâchis de ce qui aurait pu être un des meilleurs volets de la série. A l'image de sa fin aussi plaisante que frustrante. Plaisante parce que prenant une route très spaghetti western avec Spoilers un Zatoichi se faisant transperçer les mains par des yakuzas sadiques. Et qui se transforme alors en machine à tuer ne disant plus à ses adversaires qu'ils peuvent sauver leur vie en ne le combattant pas. Il tient dans ces moments-là son sabre comme Django ses flingues et un adversaire crève dans cette boue au crade si spaghetti. Fin Spoilers Appréciable pour ces clins d'oeil au cinéma populaire italien de l'époque et pour le spectacle du combat. Frustrant quand on imagine ce que ça aurait donné avec Misumi aux commandes. Katsu réalisateur sera bien plus inspiré dans un 26ème volet en forme de baroud d'honneur tardif.



17 juin 2005
par Ordell Robbie


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