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Zatoichi 26: Darkness is His Ally - Legend of Zatoichi

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3.25/5

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3 critiques: 3.83/5



Ordell Robbie 3.25 Best of Katsu
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Best of Katsu

Après s'etre achevée de façon décevante, la saga Zatoichi avait rebondi sous la forme d'une série télévisée avec Katsu comme acteur. Après avoir eu ses mains transpercées sur grand écran, Zatoichi retrouvait finalement la vue sur le petit écran. Les années 80 sonnèrent le glas d'un système de studios dont Katsu et la saga avaient été les emblèmes. Mais en 1989 Katsu et le personnage de Zatoichi refont un tour de piste sur grand écran pour un opus joué, produit, réalisé et coscénarisé par Katsu. Pour un volet de près de deux heures revisitant la série sans y apporter rien de neuf mais avec un certain panache.

On retrouve geishas, yakuzas sans foi ni loi, paysans aux gueules mémorables, scènes dans les tripots, coups de sabre exécutés à la vitesse de la lumière et moments plus "sentimentaux". Lorsque Zatoichi évoque le souvenir de sa mère, le film évite la mièvrerie et le trop plein de bons sentiments vus dans d'autres volets. Les personnages croisés par Zatoichi ont presque tous l'opportunité d'exister avec un minimum de consistance. Rayon figure charismatique rencontrée par Katsu dans la saga, Ogata Ken a ainsi un role bien plus intéréssant que Nakadai, Mifune ou Jimmy Wang Yu. Les geysers lors des combats évoquent quant à eux Babycart, c'est à dire Wakayama produit par son frère Katsu. L'attaque finale suivie d'un combat de Zatoichi à un contre plusieurs est un grand moment de sabrage en série alliant spectacle, moyens et idées narratives jouissives et bricolées.

La jubilation de Katsu est palpable à l'écran et le film a la qualité d'efficacité imparable du découpage déjà présente dans la Blessure. Katsu a de plus gagné des galons en tant que metteur en scène depuis ce volet. Plus de cadrages ulrabrouillons mais un bon travail d'artisan classique. Formule déclinée à outrance? Rien de neuf sous le soleil de l'aveugle? Peu importe vu que l'autorecyclage fait ici des étincelles de jubilation. Et après tout cela vaut toujours mieux qu'un travail trop attendu sur le thème du héros vieillissant... Tout n'est cependant pas irréprochable. Ce volet devient parfois victime de son désir de puiser dans toute la saga pour avoir assez de munitions scénaristiques. La profusion de personnages ne va ainsi pas sans moments où l'on perd le fil du récit. Surtout, le score très daté eighties est souvent atroce. Sans parler de la chanson accompagnant Zatoichi qui est un véritable supplice pour les oreilles.

Reste que cette "conclusion" de la saga s'avère etre au final un des meilleurs volets de la série, le beau dernier souffle d'une certaine idée du cinéma populaire made in Japan. Le film fut en son temps éclipsé par les frasques de Katsu père et fils. Katsu fils tua accidentellement un figurant lors du combat final et fut accusé d'homicide pour etre finalement acquitté. Katsu Shintaro fut lui arreté un an plus tard à un aéroport en possession de drogues, ce qui nuisit beaucoup ensuite à sa carrière cinématographique. Tandis que son personnage connut une nouvelle longue absence du grand écran jusqu'à la récente relecture kitanienne...



17 juin 2005
par Ordell Robbie


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