LEE Kang-sheng
李 康生

Présentation

Si Hsiao Kang est l'Antoine Doisnel de Tsai Ming Liang, alors cet acteur non professionnel au physique d'éternel jeune homme est son Jean-Pierre Léaud car on le retrouve dans la totalité de la filmographie du taiwanais. Leurs routes se sont d'ailleurs croisées à la télévision taiwanaise pour le téléfilm All the Corners of the World en 1989. Quand Tsai saute le pas du cinéma en 1991 avec le moyen métrage Youngsters, Lee Kang-sheng est déja de l'aventure et le sera jusqu'au récent Et là bas quelle heure est-il?. On le retrouve d'ailleurs en 2001 assistant-réalisateur de Tsai sur le court A Conversation with God. Mais on le voit aussi dans Ordinary heroes d'Ann Hui, ce qui est un peu une forme de renvoi d'ascenseur après l'apparition de la cinéaste dans la Rivière, et dans deux films du prometteur Lin Chen-sheng: A Drifting Life (1996) et Sweet Degeneration (1997).

Ordell Robbie

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