moyenne
2.88/5

Arno Ching-wan	2.25	Incident de parcours
drélium	2.5	un film moyen où tout est moyen, rien pour se réveiller vraiment
Ikari Gendo	2.5	un shonen très classique, presque une caricature du genre
Junta	3	Malgré la Kawajari's touch, ce n'est pas bien original et parfois ennuyeux.
Ordell Robbie	2	Un KAWAJIRI très peu inspiré.

un shonen très classique, presque une caricature du genre

Comment ne pas retrouver dans ce film ce qui a fait le succès de la plupart des jeux vidéos et de bon nombre d'animes (Les Chevaliers du Zodiaque ou encore Yu Yu Hakusho pour ne citer qu'eux) ? On retrouve en effet ici la sempiternelle lutte de la lumière contre les ténèbres, ces forces se trouvant personnifiées dans un jeune homme au coeur pur d'une part et dans un ancien disciple de la juste cause ayant vendu son âme au diable pour mettre la main sur le monde d'autre part, la quête du jeune homme prenant la forme d'une succession de combats contre les serviteurs du maître des ténèbres avant de finalement pouvoir en découdre avec ce dernier... Rien de bien nouveau me direz-vous ? Gagné ! Empruntant également à des films comme Devilman par certains aspects graphiques (le chara design des monstres) et surtout par une atmosphère de fin du monde (tout en évitant soigneusement d'entrer dans le gore et le politiquement incorrect, le héros se doit de rester tout lisse et poli, un gentil vrai de vrai !) ce dessin animé ne sort décidément pas des sentiers battus. Du classique, battu et rebattu, avec son méchant aux cheveux blancs, un amour platonique mimi à croquer, un gentil plus pur et plus droit que les super héros made in USA... Un scénario ultra prévisible donc, qui réussit tout de même l'exploit de réunir tous les clichés du genre en moins de 80 minutes.

Entendons nous bien : le scénario de cet anime est plutôt bien construit et sait installer une ambiance post-apocalyptique des plus réussies. Une histoire sans temps morts qui se laisse suivre avec plaisir. Certains personnages possédant également des personnalités riches et intéressantes (Méphisto, malheureusement sous exploité, ou encore le maître de Monster CIty...). Cependant il est clair que l'on peut reprocher au scénariste un taux d'innovation tendant vers 0... Dommage !

Du côté de la mise en forme, rien à redire. Animation fluide (les scènes de combats sont un régal, en particulier ceux opposant notre héros au premier monstre), le chara-design est intéressant (surtout le monster-design) et les couleurs très bien choisies. Une bonne réalisation à défaut, là encore, de proposer quelques concepts innovants.

Un bon anime donc (pour peu que l'on aime le genre), très stéréotypé mais pas sans saveur.

visiteur	note
White Snake	3.5
Bastian Meiresonne	2.5
Hotsu	4
Mounir	2.25
Oh Dae-soo	2.25
Phildu62	3
Sifu Tetsuo	2.25
Simon VD	3
Spider-Man	3
X27	3.25

Moins "fou" que Wicked City mais un talent de mise en scène présent

Sorti en 1988, probablement que Demon City Shinjuku fut plus ou moins décevant après un Wicked City posé en véritable anime pour adultes avertis, j'ai néanmoins trouvé ce film passionnant. C'est donc beaucoup moins violent que son premier opus, mais on comprend rapidement que Kawajiri réalise ici une version accessible de son univers avec ses personnages principaux enfantins. Notez cependant deux ou trois plans gore et une athmosphère globale d'angoisse assez terrible qui nous feraient quand même hésiter à le montrer à des bambins. Mise en scène et ambiance magnifique, scénario prenant... ce qui est considéré comme un des moins bons Kawajiri reste une oeuvre au dessus du lot.

Demon inoffensif

Rien a voir comparé à Wicked City ou Ninja Scroll du même réalisateur qui nous sert pour la énième fois une histoire manichéenne dont on connait déjà la fin. Le film est à peine correct et ne décolle jamais. Aucune séquence mémorable à se mettre sous la dent.
Vite vu et vite oublié.

A réserver à un public averti.

Dans la veine de l'excellent "Cité Interdite", Yoshiaki Kawajiri, le maître du genre, nous plonge à nouveau dans une nouvelle bataille entre les forces du bien et celle du mal sur fond d'ambiance de fin du monde. Si le scénario n'est pas des plus original, loin de là, cet OAV se laisse voir avec un certain plaisir: l'imagination débordante de Kawajiri caractérisé par ses délires graphiques, monstres repoussants et terrifiants en tous genre, violence, scènes gores et un soupçon d'érotisme, voila ce qui ont fait le succès des oeuvres de Yoshiaki Kawajiri qui n'a pas son pareil pour nous entrainer dans un univers inquiétant, cauchemardesque et "trash". Monster City ne déroge pas à la règle et se place comme une pièce non négligeable dans la longue filmographie de Kawajiri, quoique inférieur à son prédecesseur "la Cité Interdite". L'animation, également, est des plus classiques et souffre de la comparaison avec la virtuosité recontrée sur le gargantuesque "Ninja Scroll".