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Angel Dust

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.75/5

vos avis

9 critiques: 2.89/5

visiteurnote
abuzeur 1.5
Bama Dillert 1.75
Inoran 3
Jérôme.D 4
Mounir 3.5
Nicolas D. 4
Pikul 2.75
Scaar Alexander Trox 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Poussiéreux

Angel Dust est un thriller psychanalytique à base de meurtres inexpliqués, de lavage de cerveau et de sectes religieuses (assassinats dans le métro un an avant Aum: le début est assez visionnaire...) réalisé par l'auteur du sympathique et déjanté Electric Dragon 80000 V. Les incohérences d'un scénario ne lésinant pas sur les retournements grossiers, les invraisemblances patentes et les répliques grandiloquentes (et souvent particulièrement prétentieuses) alliées à un jeu d'acteur bien médiocres (celui du docteur se limite à un rictus lippu) empêchent ce film de fonctionner, malgré quelques passages formellement virtuoses (jeu sur les couleurs, photographie particulièrement soignée). Par ailleurs, si vous voyez ce film en VO et que d'aventure vous compreniez la langue, la médiocrité affligeante des dialogues et des acteurs (aux intonations invariablements fausses)se révèlera rédhibitoire. Pour toutes ces raisons, il est malheureusement impossible de croire une seule seconde à ces personnages et à cette intrigue, et le bel objet plastique se révèle donc aussi poétique et évocateur qu'un cendrier promotionnel Ricard. Bien dommage, sujet et réalisation méritaient mieux que l'avalanche de baillements et de soupirs exaspérés que cette poussière de film arrache au spectateur... A éviter si possible...

14 mars 2005
par abuzeur


Motherfucker = Redeemer

L’apocalypse est en marche, mais le rédempteur est un salaud. Tout est foutu ? Oui, alors autant aller au bout du désastre, pour voir où ça nous mène. Si c’était à refaire, je ne le referais peut-être pas, mais je ne regrette pas de l’avoir fait en tout cas. Un grand film de peur, sans issues.

25 janvier 2003
par Nicolas D.


Chiant à mourir.

Une détective redoutable mais perturbée par un passé douloureux, une série de crimes horribles, un suspect gourou qui se révèle être son ancien amant... que de bons ingrédients pour un polar années 80 digne de ce nom! Attention, vous allez voir ce film en version japonaise: oubliez toute notion d'efficacité, d'enjeux humains premiers, d'amour non-platonique, ou de normalité; le film de Sogo Ishii a une lumière proche de celle qu'a l'habitude de créer Dante Spinotti dans les films de Mann, une lumière très 80's, et des acteurs excellents car confirmés, mais ATTENTION, c'est TOUT. Ce film est d'une lenteur quasi-mortelle si l'on a oublié son paquet de chips rempli à ras-bord ou un bon paquet de papier pour faire machinalement une série de figurines traduisant son amertume irritée; ça pouvait être étrange, ça en devient complètement foireux; ça pouvait être flippant, ça nous fait flipper dans le mauvais sens; ça se veut styllisé à mort, ça en devient beaucoup trop loin de l'efficacité. Et si la réa ne nous épargne pas des fulgurences bienvenue et admirables, sa soi-disant "expérience psychologique" n'a de réelles limites que celles de son ennui bien propre... A éviter de toute urgence sauf si l'on veut faire un mémoire sur la conception artistique visuelle de Sogo Ishii et sa place dans le cinéma japonais depuis le début des années 80... 80 c'est bien l'idée récurrente dans ce trip raté, et je n'ai rien contre, au contraire; si j'ai à choisir, je me tournerais plus vers un American Gigolo ou film d'Alan Parker pour en garder un bon souvenir...

04 novembre 2002
par Scaar Alexander Trox


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