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Attack of the Joyful goddess

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drélium 1 Thriller opera. A réserver aux gros accros de Chang Cheh. Pas de kung fu inside.
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Thriller opera. A réserver aux gros accros de Chang Cheh. Pas de kung fu inside.

Premier film indépendant de Chang Cheh avec sa propre compagnie la Chang Ho, qui annonce sa dernière ligne droite vers ses films les plus obscurs et fauchés, premier navet difficilement surmontable pour le novice, "Attack of the..." a au moins le mérite de présenter une dernière fois réunis Chiang Sheng et Lu Feng les deux anciens Venoms, Robert Tai en assistant chorégraphe (pour les scènes d'opéra) et Chang Cheh, et de révéler plus encore l'ex Ogre de la Shaw Brothers. Tant de fois, on a sous entendu l''attirance homosexuelle entre les héros des films de Chang Cheh sans effectivement le prouver ouvertement, "Attack..", tout comme les autres films indépendants qui suivront ne se gène pas pour afficher cette tendance plus ouvertement que jamais. En effet dans "Attack...", une belle actrice d'opéra perd son amour et compagnon et dans le même temps, Chien Tien Chi, dernier chouchou beau comme un éphèbe complété de quelques tocs féminins (une moue très explicite), tout en blanc à la David Chiang, perd son prétendant, Chiang Sheng clairement "folle", avec qui il aurait tant aimé partagé un verre. Tout cela reste discret ('pas Chiang Sheng qui ne dépareillerait pas dans "la cage aux folles") mais jamais cela n'aura été aussi loin dans l'explicite.

Attack of the joyfull goddess reprend encore une fois le squelette de Vengeance ! mais reste pour ainsi dire à l'intérieur du théâtre tout le long. Chang Cheh, grand passionné d'Opéra se fait enfin plaisir en construisant tant bien que mal un petit suspense à la "Five Venoms" dont chaque scène importante se déroule sur la scène de l'opéra. Le coup de l'assassinat en pleine représentation y est donc repris excessivement souvent et toute l'action se déroule sur scène. Un concept spécial que Chang Cheh avait sûrement à coeur de réaliser depuis longtemps.

Pour coller à la tendance, Chang Cheh ajoute une dose de sorcellerie avec une poupée maléfique qu'il ne faut surtout pas retourner face à soi sous peine d'être possédé. Tout cela pourrait donc sembler fort intéressant sur le papier si la réalisation, les acteurs, le déroulement, les moyens, bref presque tout n'était pas clairement piteux. La jeune troupe de beaux gosses joue extrêmement mal (un record je pense), l'histoire traîne comme jamais avec plus d'1h de blabla déjà vu 100 fois et inintéressant au possible. Bref, exceptés les très jolies toilettes (maquillages et costumes) d'opéra, les représentations originales et techniquement très maîtrisées, le reste est inbuvable et la mise en scène fait réellement peur, comme une preuve que la gâterie peut faire de sérieux dégats sur les capacités d'un réalisateur. Jamais je n'ai vu un montage aussi horrible, mal fichu voir même incompréhensible. Les qualités de mise en scène de Cheh enterrées à jamais se transforment en horribles fautes de goût, notamment un bon lot de zooms plus qu'hasardeux, calamiteux.

ps : le 4/3 infâme n'aide pas non plus.



08 novembre 2006
par drélium


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