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Beauty and the 7 Beasts

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.5/5

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4 critiques: 2.12/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 1.25
Fred30 1.25
Manolo 3
Phildu62 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Goût de chiottes

Wong Jing connaitrait-il finalement l'angoisse de la page blanche ? Les idées lui viennent-ils à manquer ? Ou est-ce simplement, parce qu'il enchaîne les projets plus vite, qu'il n'en faut du temps pour les regarder, qu'il est obligé de rabattre sur le remake d'un film, au lieu d'écrire lui-même un scénario.
Quoiqu'il en soit, "Beauty and the 7 Beasts" est donc une relecture d'un film HK des années 1970, "The Lucky Seven". Afin de parfaire l'hommage, l'action du film se situe à la même période, ce qui permet les quelques seuls gags du film sous la forme d'un mobilier d'un kitsch hors du commun (quoique…couleurs et formes reviennent terriblement à la mode en ce moment), ainsi que des vêtements à se fouler la rétine, tellement ils jurent. Wong Jing arrive également à ressusciter d'autres démons de la même époque, à savoir ces espèces de vaudevilles théâtraux, qui poussaient comme des petits champignons, du genre des pièces de bouvard bien lourds, qui donneront plus tard les mythiques "Ce soir au théâtre" en France. Il y a donc des portes qui claquent, des maîtresses dans chaque placard de la maison et un Eric Tsang, qui papillonne d'un lit à un autre. Oui, ce n'est plus vraiment très drôle; tout comme les quelques gags scatos, comme embrasser un laideron, au lieu d'une top model, mater des hommes (au lieu de femmes) nus par le trou de la serrure ou encore se faire pisser dessus…
Eddie Cheung, Gordon Lam, Wong Cho-Nam, Lam Chi-Sin et Chin Kar-Lok cachetonnent pour se faire un peu d'argent de poche, Lam Suet et Jo Koo font un bref passage (sans doute pour bouffer à l'œil le temps d'un midi) et Eric Tsang s'en donne à cœur joie dans le rôle très peu probable d'un irrésistible tombeur. Le tout donne une comédie si peu réussie, que même le réalisateur Chung Shu-Kai (les pourtant déjà pas terribles "Feel 100 % 2" et "Nine Girls and a ghost") se cache derrière un pseudonyme; Alan Smithee ayant déjà été pris, il lui préfère celui de Zhong Qing. Soit.
A noter, que ce film devait servir de véhicule à la "dernière trouvaille" de Wong Jing, la pulpeuse Natalie Meng…on lui souhaitera bonne chance après ce départ raté, surtout qu'elle ne semble disposer d'aucun talent, ni même de beauté…


25 mars 2008
par Bastian Meiresonne


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