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Bluestockings

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2/5

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Ordell Robbie 2 Pas assez libéré...
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Pas assez libéré...

A l’instar d’un Iwai Shunji, Harada Masato avait montré que le second souffle du cinéma japonais dans les années 90 ne se limitait pas à des cinéastes existant essentiellement à travers le circuit festivalier occidental. Il avait ainsi offert de belles réussites en traitant l’immigration via le mélange des genres (Kamikaze Taxi), la corruption au travers du thriller politique (Jubaku) et la prostitution adolescente (Bounce Ko Gals). Les premiers signes d’essoufflement se manifestaient à travers un Inugami, intrusion dans le fantastique formellement toujours inspirée mais très inégale. Et si l’on a pas vu The Choice of Hercules ce Bluestockings tourné pour la télévision mais quand même scénarisé par Harada se révèle encore plus décevant.

Le film semble en effet perdre son vrai sujet en cours de route. Car alors que l’ouverture semble lancer le film vers un tableau de l’émergence du féminisme au Japon le scénario se met à parcourir des chemins balisés lorsque le trio amoureux entre en scène. Le thème de la libération de la femme se dilue alors dans un tableau de l’ère Taisho n’apportant pas grand chose de nouveau par rapport à celui qu’ont offert écrivains et cinéastes ayant précédé Harada : lutte modernité/tradition dans le couple et la cellule familiale, pénétration au Japon de l’influence occidentale, artistes et figures de la haute société tentés par le mimétisme vestimentaire et culturel de l’Occident… Le seul relatif point d’originalité thématique est l’esquisse de reconstitution d’une scène cinématographique nipponne alors désireuse d’introduire l’influence américaine dans le cinéma japonais. Qui plus est, le film n’évite pas toujours quelques débordements soap tandis que seul le speech politique féministe ramène le film vers son vrai sujet le temps d'une séquence.

Souvent académique, la mise en scène sombre dans une stylisation clinquante déjà sporadiquement entrevue dans Bounce Ko Gals lorsqu’elle tente de sortir des sentiers battus. On attendait bien mieux de Harada qu’un (télé)film en costumes de plus…



17 avril 2006
par Ordell Robbie


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