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The Cat

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.25/5

vos avis

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visiteurnote
White Snake 4
Bastian Meiresonne 4
Bigbonn 2.75
Chang La Rage 5
Chip E 2.5
Daimajin 3.75
doshin 1
Fred30 3.75
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jeff_strike 3
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Jerome 1
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pikachoo 5
sekkanakin 4.25
Toto456 5
TsimShaTsui 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Chat alors !

Un nouveau chef-d'œuvre du réalisateur culte Nam Lai-Choi, qui signe un nanar d'une nullité abyssale, mais avec des séquences cinématographiques tout simplement uniques dans l'Histoire du cinéma (et dire, qu'il a su trouver des producteurs volontaires pour investir dans son film !!).
Ca démarre plutôt mollement avec une attaque bis un brin décevante avant de continuer avec un premier pur moment de cinéma: une conversation totalement anodine entre un jeune couple, mais avec des inserts totalement gratuits de la jeune femme dégoulinant d'eau (gros plan sur son entrecuisse, sa poitrine, ses lèvres) ne laissant aucun doute aux véritables arrière-pensées de ses deux tourtereaux sur fond de dialogue insipide.
Puis arrive cette séquence tout simplement in-croy-able de combat entre un chien et un chat avec prise de karaté, électrocution et mise à mort de l'une des deux bêtes. C'est con, c'est mal fait, mais c'est absolument culte. Reste encore l'attaque surprise d'un très méchant homme venu de l'espace, qui fait péter une belle villa hongkongaise avant que les héros repartent dans l'espace dans une séquence plus fauchée encore que celle de la fin de "Starman" de Carpenter.
 
C'est extrêmement mauvais, mais qu'est-ce que c'est bon !!!


04 novembre 2008
par Bastian Meiresonne


Le complexe de Lee

Lam Nai Choi, à qui l'on doit le brillant et humaniste "story of ricky" décide de continuer son étude des relations humaines dans ce nouveau film boulversant, "the cat". Ne vous fiez pas au titre, le chat n'est qu'un prétexte à cette étude de moeurs très poussée. Prétexte qui n'en demeure pas moins original et finalement tout à fait dans cette thématique si chère à Lam, le surmoi. Car en brillant élève de Freud qu'il est, le réalisateur nous montre à quel point le refoulement peut être un facteur qui peut s'avérer destructeur dans le psychisme de l'homme.

Propos certes ambitieux, me direz vous, mais comment le servir de manière convainquante et sans tomber dans la standardisation morbide? Et bien si le style graphique haut en couleur de "story of ricky" est abandonné, l'utilisation de métaphores est poussée à son paroxysme dans cette oeuvre crepusculaire, aux images expressionnistes. On voit en effet que notre homme est un grand admirateur du groupe de peintres allemands "die brucke" qui lança la peinture expressionniste en 1905.

Ainsi, le travail sur la couleur, en particulier lors de la scène dans les égouts rappelle le tableau "chevaux et aigles" de Franz Marc, amenant par là même une analogie entre cet univers fantastique (les aliens n'étant finalement qu'une représentation imagée de la libido du héros) et les valeurs profondes de la société chinoise. Bien sûr, on pourra reprocher que le métissage de hong kong, ne soit représenté que de manière partielle par le chat, mais ce serait faire abstraction du désir que Waise Lee éprouve envers ce chat. La preuve, il ne cède pas aux avances de sa compagne tanspirante (la transpiration est dans ce cas très significative, elle signifie l'abandon de soi, et par là même le début de l'auto destruction). Il préfèrera la jeter à l'eau avec violence, cédant ainsi aux pulsions de sa libido, plutôt que d'approfondir le contact avec elle, l'aider à surmonter son traumatisme (en effet, si elle porte une tenue pour jouer au tennis, elle n'en porte pas pour autant un soutien gorge, refus hautement symbolique des fondements même de cette société qui attache plus d'importance à l'être qu'au paraître).

Leur relation n'en demeure pas moins aussi vide et superficielle de sens que celle de tout couple sado masochiste (relation parfaitement représentée par la manière dont Waise Lee montre la queue du chat à sa compagne). La frustration de §Waise Lee à ne pas pouvoir profiter de sa passion pour le chat est un facteur qui va à l'encontre de la thèse de l'autodeterminisme qu'avait élaboré pourtant lam dans son précédent chef d'oeuvre.

Ici, tout est écrit par avance, ce n'est que grâce au vieux qui agite son pouce que Waise Lee retrouve le chat, et c'est également un vieux qui meurt par l'extraterrestre, cruelle metaphore de l'impuissance de la vieillesse. Mais finalement, ou veut on en venir avec ce propos? Et bien ce n'est que dans 2 scènes à la tension insoutenable que l'on peut clairmenet cerner le propos dans toute son ampleur: l'affrontement entre le chat et le chien, s'il peut faire penser à l'affrontement entre Ricky et l'homme au couteau dans story of ricky, se révèle finalement plus complexe: ici, le chat, pourtant plus agile, rapide et malin, préfère fuir avant d'attaquer.

C'est ici toute la bestialité de l'homme qui nous est représentée, lorsque la pression de la société se fait sentir, que tout semble nous pousser à commettre l'irréparable, mais que le contrôle existe encore, jusqu'à ce que la libido, éternelle maitresse de l'homme ne l'emporte finalement, c'est alors l'explosion (au propre comme au figuré) viscérale. TOute cette haine n'est en fait que le passage du surmoi au moi, le chien devenant un facteur du ça écrasé par la libido.

La plus grande question existentielle abordée réside dans la dernière forme de l'alien nocif, une immense masse nauséabonde, qui exprime le tourment dû aux rejets anals: je ne pense pas que la symbolique soit voulu, elle est plutôt significative du complexe oedipien: elle montre que le réalisateur a clairement eu une préférence pour la phase anale dans sa prime enfance. Le chat rentrant dans la gueule du monstre représente alors le désir d'affiliation lié à l'attirance pour la mère et au besoin de socialisation.

On ne peut être que troublé par tous ces éléments, en effet, si ce film se révèle plus profond que story of ricky, il n'en demeure pas moins tout aussi puissant dans sa représentation et dans le cri d'un auteur puissant. Un film inévitable et une fois de plus boulversant même si une fois de plus incompris de beaucoup...

23 janvier 2004
par Chang La Rage


Nam Lai-Choi: The Man Who Fell to Earth

The Cat est un nanar, un vrai. Bien glauque, bien puant, bien dégoulinant. On n'en ressort toutefois pas aussi repu qu'après le visionnage d'un Story of Ricky, la faute à une intrigue moins fougueuse et des chutes de rythme qui l'empêchent de s'imposer comme la bombe Z ultime. Pour autant, le tout comporte son lot de scènes cultes (le gros plan sur l'aisselle en sueurs de Christine Ng, l'affrontement entre les deux véritables stars du film, un chat venu d'une autre planète et un brave médor auxquels se substituent à l'occasion de magnifiques peluches achetées chez King Jouet durant les soldes, le pétage de plombs de Philip Kwok, le final avec les grosses bébêtes informes) lui assurant une belle notoriété dans le genre. Cette verrue cinématographique est du reste un formidable symbole de l'esthétique de la laideur: tout y suinte de disgrâce et de mochardise, de la photo aux décors, en passant par des effets spéciaux pour le moins archaïques et des fautes de goût monumentales (les scènes de dégustation de crabe, la pose en mode transpiration déjà citée plus haut) qui feraient passer Uwe Boll pour le Kurosawa des années 2000. Si Philip Kwok semble s'éclater dans un rôle haut en couleurs, Waise Lee se contente d'assurer le minimum syndical et nous de sentir qu'il n'est pas à sa place sous la houlette d'un cinéaste aussi « atypique » que Nam Lai-Choi. En résumé, un agréable divertissement « so bad it's good » n'atteignant sans doute pas les sommets escomptés, mais toujours bon à prendre pour n'importe quel aficionado de nanar qui tache. L'âge d'or du cinéma HK aura décidément compris autant de chefs-d'œuvre inaltérables (The Killer, Bullet in the Head, The Blade, The Lovers, Happy Together, Nos Années Sauvages) que de grosses protubérances sur pellicule de cet acabit. Et le pire, c'est qu'on peut aussi bien prendre son pied devant les films de la première catégorie que devant ceux de la seconde !

05 avril 2008
par Chip E


Un film à deux vitesses

The Cat contient quelques scènes assez hilarantes, dont le fameux combat chien-chat que tout amateur de nanars qui se respecte doit voir au moins une fois dans sa vie. Le problème, c'est que The Cat contient aussi, et surtout, de longues scènes dialoguées inintéressantes, interprétées sans conviction par des acteurs visiblement sous tranquilisants. Il manque clairement au film un peu de cabotinage outrancier, pourtant souvent de rigueur dans le cinéma hongkongais, pour en faire un nanar réjouissant de bout en bout.

28 avril 2009
par doshin


Combat d'animaux empaillés

Dans le genre série Z, plutôt pas mal... Un chat, empaillé ca va de soit, en général extra-terrestre qui se bat sur terre contre ses ennemis pour retourner dans la galaxie. A scénario pourri, images du même acabit et longueurs interminables. On y croise des habitués des films Hk comme Waisee Lee, pas convaincu pour un sou. Les effets spéciaux donnent dans le grotesque et on se demande très vite si même le réalisateur Nam La Chai -spécialisé dans la série Z - y croit : créatures dégoulinantes, combats chien/chat qui sentent l'empaillage et scène dans le parking épique. Ca ferait presque regretter notre bon vieux Alf, autre avatar E.T. du meme genre.Culte, forcément.

19 mars 2001
par Jerome


Miaou !

Véritable délire ou chercher un quelconque sens équivaut à chercher une aiguille dans une botte de foin, The Cat est un pur nanar Hong-Kongais réalisé sous acide. Accumulant les scènes wtf ( comme ci dessus le combat entre le chat et le chien ^^), l'espèce de Blob ou encore l'increvable Terminator/Philip Kwok qui fait exploser une villa à lui tout seul et anéanti un gang de trafiquants d'armes, il est impossible de ne pas s'amuser devant un tel concentré de folie, de ringardise et d’expérimentations. Nam Lai Choi est un génie incompris, j'en suis persuadé. Sortir de tels films et réussir à se faire financer, c'est un sacré exploit, et un bonheur pour nous !

14 avril 2015
par Jonathan-Asia


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