Souvenirs, souvenirs
C'est dans le but de me replonger dans mes souvenirs de petite fille que me suis lancée dans la lecture de ce manga. Ainsi je me suis retrouvée dans un monde que je connaissais déjà mais quand même bien différent de la série.
Ici, l'histoire est plus axée sur les relations entre les personnages, les conflits, les remises en question que sur l'action des vols. Ceux-ci ont toujours leur importance bien-sûr mais ont tendance à passer de plus en plus au second plan pour laisser plus de place au jeu à visage découvert qui s'établit entre Hitomi et Toshio. D'ailleurs l'idée de donner un deuxième visage à notre voleuse de charme est une bonne idée à mon sens.
Le scénario a un bon rythme et rend la lecture agréable voire même la relecture. Une floppée de personnages supplémentaires viennent agrémenter plaisamment l'histoire. On se laisse porter par les péripéties de ses demoiselles jusqu'au dénouement final auquel, personnellement, je ne m'attendais pas et qui m'a un peu déçu même si cela reste une belle fin.
Le dessin quant à lui est encore bien jeune et lisse quand on voit les œuvres plus récentes de Tsukasa Hojo. L'évolution entre le premier et le dernier tome est cependant bien visible et nous offre les prémisses à la sublime brune "à la Hojo".
Filles d'aujourd'hui, enfants de la forme
Ce manga a pris de l'âge. Œuvre de jeunesse de Hojo, le trait est encore mal assuré, les trames moins présentes que dans le futur City Hunter. Grâce à la ligne conductrice, Hojo peut introduire à loisir des scénettes d'action ou de sentiments, et créer ainsi des triangles amoureux fictifs, sans toutefois aller jusqu'au bout de ces affaires.
Cat's Eye est en fait un peu la prémisse à City Hunter. On va y retrouver une exploitation similaire des thèmes liés à la délinquance, tout en déviant du côté "coucou" de la chose, je dérive. Bref, la lecture de Cat's Eye, malgré les dessins un peu surannés, est intéressante pour se remémorer les séries de notre enfance ou pour suivre l'évolution du style Hojo.
Un grand classique...
Cat's Eye est le manga qui a lancé Tsukasa Hojo. De ce fait le dessin, bien que de bonne facture, n'est pas aussi exceptionnel que dans le cas de Sous un rayon de Soleil par exemple. L'histoire est intéressante, les exploits de nos héroïnes toujours plus fou et le tout est souvent drôle. Cat's Eye reste pourtant à mes yeux un peu en retrait par rapport aux autres oeuvres de Tsukasa Hojo, aussi bien au niveau du graphisme que du scénario... Un manga tout de même très intéressant qui nous donnera l'occasion de retrouver avec plaisir des personnages qui ont marqué notre enfance, et de découvrir la conclusion de leurs aventures!
Pour connaître enfin la fin
Avant d'être une série télévisée à succès, Cat's eye fut un manga de jeunesse de Hojo Tsukasa. Ceci explique le style en devenir. Par contre, le scénario est déjà des plus intéressant : des rencontres amoureuses, des vols spectaculaires, une police ridiculisée. Tout y est pour que le lecteur passe un bon moment.
La série ne possédant pas, du moins dans mes souvenirs, une véritable fin, le principal attrait du livre réside dans sa fin. En effet, la carrière de notre trio de charme s'arrête enfin après tant de vols, tant de rendez-vous manqués entre Toshio et Hitomi. Rien que pour cela, ce manga est une nécessité.
Les filles chat de notre enfance…
Vous l’avez sûrement déjà compris, le Thomas (==^..^==) aime les chats. Alors quand un manga qui s’appelle Cat’s eye (œil de chat) sort et qu’en plus il s’agit d’un des classiques de nos jeunes années, il n’y avait pas d’autres possibilité : Il se devait de lire la série.
En ce qui concerne les traits des dessins, on voit bien que Hojo a fait des progrès dans ses dernières créations, mais tout y est comme à la télé. C’est super : les flics qui se font posséder sans arrêt, Itomi et Toshio qui n’arrêtent pas de se disputer et Asatani (la collègue de Toshio) toujours de mauvais poil… :-)
En fait, mes souvenirs de la série télé étaient assez limités et j’ai été enchanté de découvrir plusieurs nouveaux personnages qui apparaissent au fil de la série : le Rat (voleur-journaliste) et deux collègues de Toshio (un Lolicon et un Obacon). Et pour couronner le tout, il y a même une fin à la carrière de voleuses des trois sœur Heinz. Mais la dessus, je me tairai, c’est à vous de l’apprécier à sa juste valeur.