ma note
-/5

Diecovery

nombre de notes: 2nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

2 critiques: 0/5

vos avis

1 critiques: 0.5/5



François 0 Daubasse intersidérale
Ghost Dog 0 Catastrophique et honteux
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Daubasse intersidérale

Vu en parallèle à l'aussi convenu que très efficace Shutter, cette horreur rappelle hélas que la Thailande, tout comme HK à l'époque de sa montée en charge, est capable du meilleur comme du pire. On a vu le meilleur, voici le pire. Critique façon live.

Lundi soir, minuit. Longueur du supplice: 30 minutes.
Aïe, DV, c'est moche. Eclairage naturel, c'est le moins qu'on puisse dire, mais c'est pas Lars Von Trier à la caméra. Les cadrages sont souvent à pleurer, c'est vraiment du travail d'amateur. 90% du budget a du passer dans la réalisation du DVD, qui a une jaquette très potable et des menus également correctes.

Le film prend vraiment le spectateur pour un neuneu, au point de tout expliquer: le couple s'arrête au milieu de la route après avoir vu un serpent (qu'on ne verra jamais d'ailleurs), puis remarque qu'ils sont arrivés à destination. L'homme annonce alors fièrement "Je vais entrer dans la propriété". S'en suit un plan sur le levier de vitesse où l'on voit qu'il passe la première, puis un plan sur le pédalier pour montrer qu'il accélère. Super, on n'avait pas compris. Autre grand moment: après la mort accidentelle d'une des "actrices", l'homme décroche une grosse hache du mur, et on se prend à rêver d'un bon petit délire gore pour découper le cadavre. Hélas non, il s'en sert pour creuser une tombe ( ! oui oui, à la hache). Laquelle excèdera difficilement 30 centimètres de profondeur, et qui sera recouverte d'une table de jardin pour la rendre invisible. Râle dépressif du spectateur qui décide de dormir.

Mardi soir, minuit, la mise à mort.
Allez on reprend, courage. Un décor suffit bien, c'est clair que le réa a filmé dans son jardin. Qui plus est, une bonne partie du film se passe dans le noir, normal pour un film de fantôme me direz-vous. Sauf que faute de budget, tout est filmé en lumière naturelle, j'y vois absolument rien. Reste tout de même une qualité au film: le maquillage du fantôme, qui est plutôt sympa, surtout avec les lèvres cousues. Sauf qu'il n'avait visiblement pas été prévu que pour faire parler le fantôme, c'est moins pratique. Donc exit les lèvres cousues dès le premier dialogue du personnage, qui sort les débilités habituelles: "tu m'as tout pris, tu vas mourrir", dans des sous-titres anglais bourrés de fautes.

Je m'ennuie ferme, il ne se passe rien, j'en viens à regretter la pseudo scène érotique pourtant bien nulle, puisqu'on ne voit rien de rien, même chose dans la scène de douche qui suivra: on met des couvertures sur la bonasse de service, on la cadre pour une fois soigneusement pour ne rien montrer sous la douche. Bande de nazes. La musique visiblement composée pour le film est aussi complètement amateur et maladroite, sauf pour la musique de porno utilisée pour la pseudo scène de sexe, probablement récupérée ailleurs.

Génial les cadrages loupant parfois l'action... On cadre sur le buste d'un personnage en train de tirer un cadavre, mais surtout sans montrer le cadavre. Super les "effets" bien cheaps tendant plus vers le ridicule qu'autre chose: filtre de couleur pour la vision du serpent (toujours pas compris à quoi il servait ce serpent moi), ralentis saccadés, accélérations cartoonesques. Bref, tout est nul dans ce film, de haut en bas, de droite à gauche. On a beau chercher un point d'intérêt, il n'y en a aucun. Il est à ce titre difficile de comprendre comment un éditeur, qui plus est étranger, a pu acheter cette bouse et l'éditer en DVD avec menus animés et jaquette travaillée. Remarquez, notre ami Ghost Dog en a bien un, le film s'exporte même jusqu'en Europe. Triste constat quand on voit que de jeunes réalisateurs avec dix fois le talent de celui de ce film n'arrivent pas à monter leur premier film.

Bon allez, avance rapide, oh un flash back pour mieux expliquer la mort de la fille, on s'en tamponne, voilà même la fin pour vous décourager de perdre votre temps sur cette nullité: le fantôme hypnotise le héros qui tue sa femme, essaye d'étrangler par télépathie son ancien mec et sa nouvelle copine, mais se fait faire je sais plus quoi par le héros qui la désintègre. Et il se barre en chialant avec sa copine dans les bras. S'en suit l'éternel rebondissement de fin de film où l'oeil de le nouvelle copine du vieux type change soudainement pour nous annoncer une hypothétique suite.

18 juin 2005
par François




Catastrophique et honteux

A l’heure où faire des films n’est plus réservé à une poignée de privilégiés grâce aux caméras DV et à l’informatique, Diecovery vient nous rappeler qu’il faut cependant un minimum de talent, de rigueur et de professionnalisme pour réaliser quelque chose de potable. Totalement improvisé, bâclé de fond en comble, cette anomalie filmée a pourtant bénéficié d’un producteur, ainsi que d’un éditeur et d’un distributeur, ce qui est d’autant plus incroyable ! Evidemment, soigneusement présenté dans un packaging sympa, on peut se douter à la rigueur d’une série Z, mais pas d’une telle horreur à peine digne d’un festival de films faits à la maison : cadrages approximatifs, son en prise directe ignoble, montage pifométrique, acteurs ne connaissant pas leur texte, mannequins trouvés à 3 baths au bazar du coin pour éviter les longues heures de maquillage, vagues scènes érotiques sur une musique d’ascenseur, bref, du foutage de gueule complet. Inutile de s’étendre plus longtemps sur l’une des pires bouses que l’Asie nous envoie, et qui décrédibilise en profondeur l’explosion de la production cinématographique thaie…



09 novembre 2004
par Ghost Dog


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio