ma note
-/5

Esprit D'Amour

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 3nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

0 critiques: -

vos avis

4 critiques: 2.94/5

visiteurnote
Fred30 3
Manolo 3
Phildu62 3
Iron Monkey 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Franchement oubliable, mais pas si mauvais...

C'est quand même un film de Ringo Lam me dis-je en regardant ce petit film sans prétention à la réalisation correcte, mais souffrant de tout un tas de clichés et d'artifices bidons, genre humour bête, caractéristiques des productions de la Cinema City du "divin chauve" Karl Maka. Koo (Alan Tam), un agent d'assurance est amené à étudier le dossier d'une jeune fille décédée à la suite d'une chute d'un building. Le soir même, il participe à une scéance de spiritisme qui le confronte à l'âme d'une personne disparue. Il s'agit de la jeune fille en question, interprétée par la délicieuse Joyce Ngai. Ils s'amourachent l'un de l'autre. Autant le dire tout de suite, il ne s'agit absolument pas d'un grand Ringo Lam. Je dirai même qu'à cause de quelques effets, comme l'appport d'un humour patatresque soutenu par une musique bidon, du genre de celle que l'on entend dans les Mad Mission, le film vire parfois au bis tendance Z. Mais c'est apparemment totalement assumé, et l'on peut entrapercevoir les premiers écueils de mise en scène, comme les profondeurs de champs et quelques effets de caméra qui feront la future grande oeuvre du réalisateur de Full Alert. Les interprétes assument bien leur rôle. Quand il s'agit de cabotiner, Alan Tam assure plutôt bien sa fonction, mais ça lui réussit toujours bien. Par contre, le choc visuel de ce film (!) réside en la délicieuse personne de Joyce Ngai. Très jolie poupée que Ringo Lam érotise le temps de quelques scénes furtives. Le reste de la distribution est plus anecdotique. Pas essentiel donc, mais tellement assumé que ça peut faire un sympathique petit programme histoire de s'amuser. Malgré une grosse proportion tendant au bis, on a tout de même droit à quelques petites scénettes d'un bel apanage onirique. Je reste persuadé qu'avec une plus grande liberté d'action, le jeune Ringo Lam d'alors aurait réalisé une oeuvre beaucoup plus personnelle et maîtrisée...

04 août 2004
par Iron Monkey


achat
info
actions
plus