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Une Femme de Tokyo

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.12/5

vos avis

9 critiques: 3.19/5

visiteurnote
Illitch Dillinger 3.5
Pikul 3.25
Mounir 3
Chip E 2.5
Bastian Meiresonne 2.75
k-chan 4.25
jinroh 4
Anel-kun 3.5
Miyuki 2


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melo social

ça pleure beaucoup.
Un semblant de légére mise en abyme avec cette séquence de "si j'avais un million", et l'emploi des journalistes sur la  fin, qui pourrait renvoyer, peut-être, à certains penchant de spectateur venu là , par pure curiosité, chercher un drame intense, et se retire ensuite détachés, sans empathie. Car nous quittons bien ce film en accompagnant ces journalistes à la recherche de nouveaux scoops, spectacles...

28 avril 2008
par Mounir


Charmant mélo

Ozu signe un beau portrait de femme cachée avec ce moyen métrage mélodramatique solidement interprété (on y retrouve plusieurs comédiens fétiches du réalisateur) et honnêtement mis en scène, où la perte d'honneur d'une personne suscitera en un rien de temps une épouvantable tragédie intimiste. Parfois un brin trop solennel pour ne pas dire tire-larmes, tantôt prolixe lors de certaines séquences et concis à l'excès durant d'autres, Une Femme de Tokyo semble assez inégal dans sa narration et peine en ce sens à susciter un intérêt perpétuel. Mais la bonne direction d'acteurs, le décor habilement utilisé et la conclusion de l'histoire somme toute émouvante par sa gravité en font un honorable petit film à réserver en premier lieu aux inconditionnels du cinéaste nippon.

31 octobre 2007
par Chip E


Fille sans joie

"Une femme à Tokyo" annonce clairement la prochaine profonde mutation de l'oeuvre d'OZU pour un cinéma pour lequel il est mondialement réputé. Tourné avant "Femmes et voyous" - (de nouveau plus classique et sous influence américaine que le présent film), ce court film (47 mn) contient - entre autres - ses premiers plans à "ras le tatami" et une surabondance de plans fixes sans réelle explication autre que la rupture de ton, le ralentissement de l'action et l'instauration d'une étrange atmosphère aérée. Fidèle à son amour immodéré pour le cinéma américain, OZU intègre au film un large extrait (générique inclus) du "If I had a million" (ainsi que l'affiche de "Mädchen in Uniform") d'Ernst Lubitsch. Quant à l'intrigue, elle se situe davantage dans l'ère du temps avec le drame d'une jeune femme se prostituant pour lui permettre de payer les études de son frère. Etrangement, OZU "caste" une nouvelle fois un homme bien trop mature dans le rôle de ce qui devrait n'être qu'un juvénile étudiant. La trame est assez prévisible, sur-dramatisé à souhait et pas totalement convaincant dans l'interprétation des différents protagonistes et il faut mieux avoir lu le résumé pour pouvoir signifier toutes les subtilités d'une intrigue pas très claire - notamment dans l'étrange fin concernant la presse (à scandale). Film embryonnaire de la future oeuvre d'Ozu en devenir, "Une femme de Tokyo" emprunte quelques nouvelles voies inédites dans un schéma donné autrement plus classique et a bénéficié d'un surprenant succès populaire à sa sortie confortant le cinéaste à poursuivre dans sa voie engagée.

06 mars 2006
par Bastian Meiresonne


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