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Godzilla 21: VS. Space Godzilla

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1 critiques: 0.5/5

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2 critiques: 2.25/5



François 0.5 Drame social poignant, mais que de longueurs...
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Drame social poignant, mais que de longueurs...

Dans ce drame social engagé, YAMASHITA Kensho n'hésite pas à dénoncer les conséquences dramatiques du déchirement familiale dans les couples modernes. L'engrenage débute lorsque le père Space Godzilla débarque de nulle part pour récupérer son fils, n'hésitant pas à frapper son ex-femme Godzilla au passage, et ce sous les yeux de l'enfant. La suite du film n'est qu'une escalade de violence soulignant avec force l'absurdité de la haine ayant remplacé l'amour dans un couple. Le sujet n'est évidemment pas facile, et jamais le réalisateur ne cherche à faire des compromis ni à adoucir son propos. Mais si sa tenacité force le respect, le final mettant au prise la mère revancharde et le père coincé entre son ex femme et l'équipe d'avocats du cabinet Moguera prenant la défense de la mère battue est d'une longueur qui rebutera les plus tenaces. Surtout que les attaques successives des protagonistes sont très répétitives et souvent molassones. A nouveau, si l'on peut accorder au film une volonté évidente de ne rien épargner au spectateur de la destruction de ce couple et de leur environnement, la surenchère finit par lasser. Surtout que vu les moyens techniques de l'époque, le niveau du film est très bas. Et quand bien même Yamashita Kensho aurait cherché à rendre hommage aux autres drames sociaux de la Toho mettant en scène la mère de famille, l'inefficacité de son propos torpille complètement le résultat: autant revoir les prédécesseurs puisque rien ici ne vient apporter d'eau au moulin. La musique ne semble ne pas vraiment coller à la tension dramatique des images, c'est plat et sans aucun intéret. L'interprétation ne vient hélas pas rattraper ces défauts rédhibitioires. On passera sur le jeu complètement monolithique du couple principal, les deux acteurs rivalisant d'inexpressivité dans le regard et d'expressions faciales se comptant sur les doigts d'une main. Le pompom revient tout de même à Emoto Akira qui ne cache pas son désintérêt complet pendant la quasi totalité du film. A la limite, on le comprend.

20 janvier 2009
par François


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