ma note
-/5

A GO-go Teenager

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

0 critiques: -

vos avis

1 critiques: 3.25/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Crimes et châtiment

Les studios de la Kong Ngee sont mal connus d'un public mondial, qui ne pense qu'aux studios de la Shaw et de la Cathay en évoquant le seul nom du cinéma HK des années cinquante et soixante. Pourtant avec plus de deux cents films à leur actif, ils auront durablement marqué le cinéma HK dès 1957 et lancé les carrières respectives de réalisateurs tels que Chor Yuen ou LEE Sung-fung ou d'acteurs tels que Patrick TSE et Patsy Kar ling. Signes distinctifs : tous leurs films n'ont été tournés qu'en Noir & Blanc (par souci d'économie) et abordaient très largement des différences sociales traitées de manière succincte dans les productions de leurs concurrents. Profondément urbains, leurs films sont aujourd'hui d'un rare témoignage de la ville de HK de l'époque. "Go-go Teenager" (plus connu sous le nom de "Dreadnaught") est une nouvelle romance triangulaire, formule prisée et maintes fois reprise au sein de la production de Kong Ngee. Autant marqué par le polar noir américain, que des films de yakuzas japonais, Patrick TSE incarne un moderne gangster nonchalant ne se dépareillant jamais de ses lunettes noires (même dans d'obscures boîtes de nuit ou se couchant le soir) - d'ailleurs les verres fumés sont le signe distinctif de tout mauvais garçon au cours du film. Il retrouve un copain d'infortune des difficiles années du sortir de la guerre, qu'il avait incité à voler et qui s'était fait embarquer par un policier. L'autre a été adopté par le justicier des forces de l'ordre et s'apprête à devenir lui-même policier. Il a une demi-soeur, dont il est secrètement amoureux, mais qui - elle - tombe amoureuse du mauvais bougre. Coureur de jupons invétéré, il n'est pas insensible aux charmes de la jeune vierge, même s'il partage déjà ses couches avec l'entraîneuse d'une boîte de nuit. Sur fond de musiques pastichées par un orchestre HK de la belle époque ("James Bond" pour ouvrir le film; "La panthère Rose", "Satisfaction", ...), ça se déchire et ça se retrouve sur fonds de guerre de gangsters en interne. Production de Kong Ngee et produit typique de son époque, le spectateur peut se rassurer d'une fin heureuse et d'une morale préservée, non sans avoir tremblé à chaque apparition "poseuse" de - l'imbue de sa personne - Paaaaatrick et de ses combats d'homme à homme non chorégraphiés (attention : en vue de la distance notable du passage des poings par rapport au visage du vis-à-vis, l'on peut tranquillement assurer qu'aucun acteur n'a été blessé ou tué au cours du tournage). Reste le charme indéniable des films de l'époque, des ses hasards et coïncidences in-croy-ables et des envolées de violons à chaque moment mélodramatique.

06 avril 2006
par Bastian Meiresonne


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio