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Heaven's Story

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1 critiques: 2.5/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

La dernière heure…

Nos rétines à peine remises des visionnages marathon d'"Eureka" (3h37) et "Love Exposure" (4h), voici venir celui de "Heaven's Story" de Zeze Takahisa – et force est de cosntater, que la taille / longueur n'a pas forcément de l'importance – mais plutôt le fait de savoir donner du plaisir. Ben, dans le cas de "Heaven's Story", il y a certes des parties de plaisir, mais également trop de pilonnages inutiles, répétitions et manques d'imagination. Sans demander de nous brosser dans le sens à poil, on en ressort lessivé et sans avoir réellement pris son pied.
 
Pourtant les préliminaires étaient plutôt prometteurs: une intro réussie, qui donne le ton des personnages toujours sur le fil, évoluant entre la vie et la mort et une histoire qui va prendre des tournures inattendues…Puis arrive LA scène du film, celle qui réussirait presque à éclipser les noirceurs des polars coréens les plus récents ou même du mètre étalon du genre, "Memories of murder" pour du pipi de chat: le meurtre de la femme et de l'enfant de Tomoki. Un condensé de violence (pas si) retenue, d'autant plus efficace, que la scène fait carburer notre imagination au mieux…et Dieu, que c'est bon, car si pervers !!!
 
Il y aura quelques autres scènes de la même qualité, même si elles n'auront rien à voir, notamment l'épisode deux, "Cherry Blossom et a snowman", un petit bijou de mélange des genres, historie inattendue et mise en scène inspirée dans le décor magnifique d'une ancienne ville minière abandonnée, décor qui servira également de climax en fin de film.
 
Pour le reste, on oscillera donc entre ennui poli et ennui profond. Il faudra un temps certain pour s'acclimater à la présentation de la vingtaine de personnages à travers neuf histories, qui se coupent et recoupent au fur et à mesure du film…ou non; car finalement seule une poignée de personnages compte vraiment, les autres éléments étant finalement assez dispensables, comme dans tout film choral ou roman inutilement étiré en longueur.
 
Et puis il a quand même cette sacro-sainte mauvaise habitude de Zeze a vouloir en faire des tonnes…Jamais aussi bon, que dans la noirceur et le glauque, rappelant le meilleur de sa période pinku (loin d'être une réussite dans sa totalité), il avait franchement déçu dans son incursion dans un cinéma plus populaire, entre le mélodramatique "Dog Star" ou "Moon Child" et la faussement sensationnaliste "Pandemic". Son retour à un cinéma plus indépendant pour un projet qu'on pensait être celui de toute une vie, à l'avoir préparé durant 5 longues années et tourné sur une période de plus de 18 mois au rythme de plusieurs semaines de tournage à chaque fois donne la (de)mesure du sujet…Entouré d'une équipe technique solide, dont des chefs d'opérateurs, qui ont tous trois réussi à tirer le meilleur des caméras HD (transférés sur pellicule) et – surtout – d'un casting 4 étoiles, composé de jeunots et de vétérans confirmés, Zeze avait toutes les cartes en main pour faire un chef-d'œuvre du septième Art nippon. Si "Heaven's Story" est bon, par moments, les longueurs (1h à 1h30 en moins n'auraient fait aucun mal au montage final) et lourdeurs répétées empêchent le réalisateur d'accéder au zénith du film-fleuve habité par Ayoama et Sono…
 
Et moi, je me le retaperai pas de sitôt dans son intégralité…c'est sûr !!!


20 mars 2011
par Bastian Meiresonne


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