Histoire, Humour et hécatombe...
Une série des plus intéressantes:
Avec Hoshin, Glénat a vraiment réussi à sortir une série de très bonne facture. On y retrouve un peu de l'histoire de Chine, ce qui n'est pas pour déplaire et change un peu du Japon traditionnel. Les personnages et les objets du manga sont assez bien recherchés et souvent présentés avec humour. Enfin pour ceux qui aiment le sang, certaines scènes d'hécatombe où Daji jouie de son plaisir sadique devraient faire l'affaire.
Une ambiance mystique
Le gros plus de cette série tient d’une part à son scénario et d’autre part aux dessins très bien réussis. Ainsi l'atmosphère mise en place par l'auteur est à la fois agréable et légère. Les personnages sont diversifiés et leurs costumes toujours des petits chefs d'oeuvre, sans pour autant être trop surchargés. Les animaux fantastiques qui servent de monture aux immortels jouent aussi un rôle important. Ils ne sont pas seulement passifs à attendre que l'on ait besoin d'eux. Ils peuvent parler pour donner leur avis et sont part intégrante à l'histoire. Autres éléments que l'auteur a intégrés à l'histoire, sont les Baobeis: objets enchantés qui procurent à leur possesseurs des pouvoirs magiques qui leur permettent de se battre ou de se défendre.
Un fond noir
En parallèle de l'insouciance qui règne au premier abord, certaines scènes sont tout de même assez noires et violentes. Le sadisme dont fait preuve Daji fait même froid dans le dos. Il faut aimer ça, mais c'est aussi cela qui replace ce manga dans une classe autre que les histoires pour teenagers.
On s'fait chieeeer...
Ouais, Hoshin Engi est un manga sympathoche, mais on s'emmerde à mourir... Après 2 volumes où le sentiment agréable de la découverte l'emporte, l'histoire n'est plus qu'une succession de petites saynettes type gros plan sur un perso et combats pas vraiment bien orchestrés... côté persos, ils sont finalement bien fades et même assez chiants... désolé, j'accroche décidément pas :)