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Ice Bar

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les avis de Cinemasie

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3 critiques: 3.5/5

visiteurnote
aucun 4
Bastian Meiresonne 3.5
Black_pantha 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ice cream au parfum « nostalgique »

Un film au scénario assez simple : Le jeune « Young-rae » âgé d’une dizaine d’années apprend que son père vit à Séoul et n’a nul autre choix que de vendre des glaces pour acheter un billet de train en direction de la capitale, celui-ci devant lui permettre de retrouver son père, un père qu’il n’a jamais vu… L’histoire se déroule dans un petit village coréen durant les années ‘60, comme dans toutes les petites communes il est difficile d’échapper aux rumeurs et aux préjugés. Young-rae vit seul avec sa mère qui accumule les soucis, victime des moqueries des autres enfants mais aussi des adultes qui le considèrent comme ni plus ni moins qu'un bâtard, il sera donc d’autant plus dur pour lui de ne pas connaître son père, et comme tout petits garçons, il ressent le besoin de l’affection d’un père, qu’il n’a jamais eu. Mais ce long, c’est aussi une histoire d’amour entre mère et fils. Un amour difficile et troublé par ses histoires « de grandes personnes ». Si young-rae est parfois dure avec elle, il la défend coûte que coûte, la preuve d’un amour innocent et sans limite. Une véritable complicité émane entre ces deux protagonistes, et « Yeo In-kwang » le fait merveilleusement apparaître à l’écran. La photographie est tout bonnement magique emprunte d’une nostalgie douce et soyeuse, la réalisation n’est pas en reste, elle nous fait admirablement découvrir une Coré rude mais à la fois émouvante partagée entre une dure réalité et le rêve d’un enfant.

21 octobre 2006
par aucun


Une crème (glacée)

Premier long-métrage après la réalisation de trois courts. L'histoire est le fait d'une scénariste d'une quarantaine d'années, qui s'est vaguement inspirée de sa propre enfance pour imaginer cette petite tranche de vie. Bien qu'il n'ait pas connu cette période spécifique de la Corée (il est né en 1975), Yeo In-kwan s'est beaucoup documenté. Son but avoué a été de se faire déplacer ensemble parents (voire grands-parents) et enfants pour les rapprocher autour d'une histoire universelle et intemporelle, mais justement située dans la période spécifique de al fin des années 1950. La reconstitution est simple, mais efficace, notamment par l'excellente utilisation de l'ancienne gare et quartier du vieux Séoul. L'intrigue est aussi rafraîchissante, que les glaces sur bâton. Tout l'enjeu repose sur les épaules des jeunes acteurs – et ils s'en sortent avec un naturel confondant. Le jeune Park Ji-bin réussit à parfaitement tirer son épingle du jeu et confirme son exceptionnel talent déjà prouve dans les précédents "A Family" et "Goodbye, Hyeong-Ah". Pour peuve, ayant pu assister à une séance avec deux cents enfants et questions-réponses avec le réalisateur à l'issue de la projection, tous les bambins ne portaient exclusivement leurs questions quant à savoir, si les parents étaient les vrais parents, si les enfants s'étaient vraiment battus ou si tel et tel événement s'était réellement produit – de la pure fascination de pouvoir se dire, qu'un film puisse atteindre un tel degré de naturalisme aux yeux des enfants, alors qu'il s'agit très clairement d'une œuvre de fiction. Le cadre historique permet également à Yeo d'aborder la difficile condition de la Corée dans les années de l'après-guerre; et notamment dans les villes de province. Attachant et prometteur quant à la suite de la carrière du jeune réalisateur.

15 février 2007
par Bastian Meiresonne


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