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Kagemusha

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 4.07/5

vos avis

42 critiques: 3.82/5

visiteurnote
White Snake 2.25
a woo 4.5
Anel-kun 4
Anicky 2
aucun 4
Bama Dillert 1.25
Bergamn 5
Black_pantha 2.75
Chip E 3.5
Cuneyt Arkin 3.75
dll_povtyp 4
dragases 5
Hidelirium 4.5
Hojo 4.25
ikoo2mi 3.5
Illitch Dillinger 4.25
Jérémy 4.75
JoHell 4
k-chan 5
koalaurent 4.25
Kokoro 4
La girardasse 3.5
lo sam pao 3.5
loicaf750 4
Manue 4.5
Miyuki 2.75
Mounir 3.5
Neirda 2.5
Oh Dae-soo 4.25
OshimaGosha 3.25
peter gna 5
Pikul 4
punkfloyd 4.25
Samehada 3.75
Scaar Alexander Trox 4.75
Scalp 2.5
Secret Tears 3.25
seijûrô hiko 4.75
seizan 4
Simon VD 3
Stash Kroms 4.25
X27 4.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un film magistral .

Encore un très grand film de Kurosawa... Le sujet du film est assez particulier, c'est une réflexion sur le pouvoir et ses conséquences, la legitimité de celui-ci et de celui qui le detient. Psychologiquement, le film est très complexe mais captivant pour celui qui adhère... Je n'ai pas vu le temps passer !!! En revanche, vouloir comparer ce film à Ran me semble inopportun. Les thèmes sont très différents, et pour ceux qui s'attendent à de belles scènes de guerre dans Kagemusha, ils seront déçus puisqu'elles ne sont volontairement que suggerées...car l'acte en lui-même ne compte pas, ce sont la décision d'engager le combat ainsi que son auteur qui importent !

15 octobre 2004
par a woo


dieu qu'on s'enquiquine

13 avril 2003
par Anicky


Immense

un film à la beauté extraordinaire, des images fabuleuses, un comte shaekspirien, tout ce que sait faire Kurosawa est ici.... Du pur chef d'oeuvre

06 avril 2006
par Bergamn


Trop long...

Beau film assurément mais souffrant d'un rythme trop dilaté, à mon gout en tout cas. La psychologie des personnages est diablement bien sentie mais on peine à vraiment s'impliquer dans le drame qui se joue et à percevoir l'enjeu. Si j'ai bien apprécié j'ai quand même été quelque peu décu que le film ne décolle jamais vraiment. Reste le drame psychologique qui lui est superbe.

21 juillet 2005
par Cuneyt Arkin


EXTRAORDINAIRE!!!!!!!!

Extraordinaire, c'est le 1er mot qui me vient à l'esprit. Il est pour moi le meilleur film de Kurosawa mais ce ne fut pas toujours le cas. Si j'ai un conseil à donner c'est de le visionner dans de bonnes conditions,en 1 fois,en V.O et de ne pas le prendre pour ce qu'il n'est pas:1 film de guerre.Je suis passé au travers la 1ere fois mais le film m'a hanté et 3 mois + tard...formidable. Tout y est genial:la philosophie et la parabole sur lesquelles je ne reviendrai pas,les décors,les costumes,la réalisation,la musique(surtout celle du generique de fin),l'interpretation(Tatsuya Nakadai dans son meilleur role.exceptionnel quand il joue Shingen, le Kagemusha et le Kagemusha possédé par Shingen).Les dialogues sont sublimes en particulier lorsque le frere de Shingen raconte son experience de Kagemusha ou l'on devient l'ombre d'1 autre puis l'ombre de soi meme.Autre perle,lorsque Oda salue les Jesuites en criant"Amen"avec 1 accent japonais est excellent.Ces derniers apporterent des fusils qui permirent à Oda d'asseoir sa domination et donc la chute des Takeda. De nombreuses scenes resteront gravées:l'ouverture 1 plan fixe dans 1 clair obscur bleuté ou 3 hommes sont pris dans 1 vertigineux jeu de miroirs.Ou le travelling avec 1 messager courant au milieu d'une armée endormie. Certains regretteront la longueur du film mais il faut etre attentif au moindre detail et à une musique lyrique. En ce qui concerne la verité historique,Kurosawa a pris quelques libertés qui ne nuisent en rien au plaisir,mais il a surtout mis en avant la legende. En effet Shingen aurait eu 1 Kagemusha mais c'etait une pratique courante à l'epoque pour tromper d'ailleurs plus ses hommes que ses ennemis car Oda Nobunaga et Tokugawa Ieyasu savaient qu'on etait coutumier du fait. La legende dit qu'on cacha sa mort pendant 2 ans mais sa depouille ne fut pas immergée mais inhumée dans 1 sanctuaire detruit par Oda en 1582.C'etait Katsuyori le fils jaloux qui dirigeait les operations et non les generaux.Il n'avait pas la carrure de son pere et la derniere bataille en est le meilleur revelateur.J ai essayé de retracer cette verité historique meme si Shingen est tres peu traité dans les livres en France et que les auteurs tiennent des discours contradictoires.George Sansom le trouve mauvais daimyo alors que Danielle Elisseeff dit l'inverse.Je profite de la derniere bataille,Nagashino,pour souligner l'antimilitarisme de Akira Kurosawa.Il n y a aucune scene de bataille à proprement parler ou le fer et la chair ne font qu'un dans Kagemusha.Kurosawa se refuse à se complaire dans le spectacle de la guerre.Il filme ses consequences pour montrer son absurdité et sa cruauté.C'est pourquoi on voit durant de longues minutes les cadavres d'hommes et de chevaux gisant sur le champs de bataille.Cette scène peut paraitre choquante mais elle traduit parfaitement la position du réalisateur sur le sujet. Kagemusha est le 1er film de la periode resolument pessimiste de Kurosawa avec Ran et certains passages de Reves.L'humaniste perdait ainsi sa foi en l'homme avant de la retrouver à la fin de sa vie. Pour conclure ce film est 1 bijou , 1 chef d'oeuvre du 7ieme art .Il degage 1 force et 1 emotion toujours perceptible apres de multiples visions.Vous serez obligé de tomber sous le charme.Malgré tout,il faut voir plusieurs films d'Akira Kurosawa avant de voir Kagemusha pour comprendre et assimiler le style et les idées de l"Empereur".

05 août 2003
par dragases


« Tano » nous livre un véritable chef d’œuvre du cinéma contemporain. Kagemusha est l’histoire d’un double qui se substitue au seigneur Shingen Takeda afin de respecter ses dernières volontés. Le film nous dévoile toutes les craintes et les angoisses encourus par les sosies, leur existence au service de l’autre sans pouvoir l’être vraiment. Comme le kagemusha en question n’est qu’un « simple » paysan, on rencontre des situations cocasses où le double est pris au dépourvu. Pour Kagemusha, Kurosawa n’a pas lésiné sur les moyens en employant une multitude de costumes dont il se servira plus tard pour Ran. On a vraiment l’impression d’y être dans ce Japon féodal empreint de tradition et de code d’honneur, mais où la guerre est aussi omniprésente. Certains ont regretté la défection de Shintaro Katsu (Zatoichi) pour le rôle de Shingen, car il aurait pu amener une certaine folie au rôle en question, mais je trouve personnellement que Tatsuya Nakadai a parfaitement assumé son statut en nous livrant une prestation remarquable. Les autres personnages dégagent un certain charisme, mais aussi de la particularité grâce à leurs habits hauts en couleur. Pour ma part, la réalisation est parfaite, avec de longs plans fixes tournés comme des scènes de théâtre. Les scènes marquantes sont nombreuses : je citerai d’abord la course folle du messager parcourant à vive allure les diverses troupes aux couleurs chatoyantes, ensuite le plan du début mettant en scène Shingen et ses deux kagemusha, et enfin lorsque le fils impétueux réfléchit à ce qu’il doit faire avec les dires avisés de son conseiller, le vent soufflant magistralement sur leurs tuniques. La minutie apportée aux images nous donne presque l’étrange sentiment de faire face à une succession de toiles de peintures tant le décor présent dans Kagemusha est majestueux. Kurosawa prend aussi un certain plaisir à jouer avec les couleurs tel un apprenti alchimiste. Il y a non plus rien à dire sur le scénario qui est très bien ficelé et qui reste toujours cohérant dans son déroulement. Malgré son âge important lors de ce tournage, Kurosawa a su redonner un second souffle à sa carrière grâce à Kagemuqha, un chef d’œuvre empli de force et de vigueur.

13 septembre 2008
par Hidelirium


Un très bon KUROSAWA, une valeur sûre de son talent !

Avec un scénario tiré d'une histoire exceptionnelle, des acteurs excellents, et un réalisateur comme KUROSAWA Akira, le film était déjà bien parti ! En effet, ça s'est confirmé, je n'ai pas senti passé les 2h30 (3h pour la version longue paraît-il) qui ont peut-être parues longues pour d'autres. J'ai été complètement absorbé par l'histoire. J'adore les films qui traitent de cette époque (Ere Tokugawa), alors autant vous dire que j'ai été emballé du début à la fin. Un vrai gosse émerveillé écoutant un récit historique ! Seule ombre au tableau, le film a subbi un coup de vieux incontestable : la qualité de l'image est déplorable, le son est mauvais, et les effets spéciaux du film sont assez grotesques. C'est incroyable comme chaque film de KUROSAWA délivre toujours un message d'humanité, c'est beau et toujours intelligemment amené. L'esprit et la finesse de le communiquer dans le cinéma est devenu une prouesse rare de nos jours. Allez, procurez-vous "Kagemusha" au plus vite et bon film !

17 janvier 2005
par koalaurent


Grand spectacle...intimiste

Toute la valeur de cette Palme D'or cannoise est contenue dans ce paradoxe:KAGEMUSHA est d'abord un grand spectacle parfaitement orchestré et aux images superbes,aux plans millimétrés ou chaque élément est à la bonne place et filmé sous le bon angle,amenant cette impression majestueuse souvent présente chez Kurosawa.Mais les scènes de guerre ne sont pas,loin s'en faut,le centre d'intérêt premier du projet.Au contraire,c'est bien la bataille intérieure du personnage du double,de cette ombre du guerrier, qui retient toute notre attention. Son évolution est étudiée à la mesure des évènements et des rituels qui rythment la vie du château seigneural,face à des conventions qu'il ne connait pas, des rumeurs de cour,des complots qui lui étaient étrangers auparavant.Mais bien vite on voit que ce fantoche installé par une cohorte de généraux se découvre trés compétent dans la gestion des affaires du domaine,du moment qu'il est saisi par la dimension quasi-mystique du pouvoir,cela à l'occasion d'une bataille sanglante.La représentation visuelle du pouvoir se révèle alors plus essentielle que le vrai tenant du pouvoir lui-même,et cette expérience transforme aussi un parfait inconnu détaché des notions de patriotisme,en le plus fervent représentant d'un drapeau,d'un étendard,auquel il n'a jamais appartenu en vrai,dernier fidèle d'une cause destinée à disparaitre devant la modernité de l'adversité,dans une guerre inutile de plus. La mort finalement héroique mais inutile du Kagemusha clôt magnifiquement cette réflexion brillante. Mais Kurosawa n'oublie jamais qu'il est avant tout un metteur en scène,et il nous gratifie en cinéaste d'exception d'un spectacle flamboyant,passionnant à suivre,plein d'humour à travers ce double,de sérénité pour ces scènes trés détaillées du quotidien au Pavillon,ou tonitruant dans les moments de combats.La photographie est splendide, cela va sans dire,et je retiendrai en particulier cette image quasi-finale de l'arc-en-ciel sur la plage avec les guerriers sur leurs chevaux,d'une beauté à couper le souffle.Décors et costumes sont au diapason. L'interprétation est remarquable,Tatsuya Nakadai en tête,grande figure du cinéma en costumes nippon, qui joue malicieusement ici à nous rappeler la manière d'un Toshiro Mifune,tantôt extraverti,tantôt intériorisé.On le retrouvera dand RAN six ans aprés avec le même réalisateur. Loin des blockbusters formatés actuels aux images de foule virtuelle,cette grosse production soignée n'oublie jamais l'élément humain et la profondeur de la réflexion, c'est ce qui en fait toute la valeur intemporelle,25 années aprés.Voilà le vrai cinéma.

14 janvier 2005
par Kokoro


Belle fresque

Des scenes epiques mais dans le genre, je prefere Ran

08 mai 2002
par La girardasse


Mon premier Kurosawa

J'ai bien aimé, mais c'est quand même long. Dès le début j'ai eu peur du côté théâtral au niveau du jeu des acteurs, mais ce n'est pas pendant tout le film. Bien aimer l'histoire ( et l' interprétation ) de l'ombre. Je l'ai trouvé courageux, et j'ai eu de la peine pour lui. La scène qui suit la dernière bataille est vraiment magnifique ( quoi que je pense que je l'aurais encore plus apprécié si elle avait duré un peu moins longtemps ). C'est le premier Kurosawa que je vois, et je suis bien content de l'avoir vu.

17 août 2005
par loicaf750


Sublime

L'histoire: au cours d'un siege opposant les armees de seigneurs de guerre japonais, le chef d'une des deux armees est tue en pleine nuit. Pour eviter scandale, ruine et defaite, ses lieutenants le remplace par un sosie tire de nulle part. Celui-ci, apres quelques difficultes, commence a pendre son role tres a coeur. Kagemusha, l'Ombre du Guerrier est un pur chef d'oeuvre. Dans la lignee des films de samourais epiques de Kurosawa, il presente une reconstitution du Japon d'epoque saisissante de realisme et refusant tout compromis. Non, les samourais ne sont pas des heros parfaits pres a tous les sacrifices, mais des etres comme les autres, voire pires lorsqu'ils utilisent leur superiorite sociale pour la guerre et pour servir leurs propres interets et ceux du clan. Le realisme humain autant que la reconstitution sont poignants; les images sont grandioses, epiques, magnifiees par l'utilisation inegalable du noir et blanc par Kurosawa, et veritablement inoubliables et certaines sequences, notamment a la fin, sont a couper le souffle d'intensite, qu'elle soit visuelle ou emotionelle. A la fin du film, j'avais un peu la tete qui tourne, apres cette fin terrible et reflechissant encore a tous les passages du film. Evidemment avec une critique aussi positive, si vous n'avez pas vu le film vous risquez d'etre decu. Mais je n'avais pas le choix, c'est le film de Kurosawa que je prefere, peut-etre avec Rashomon. A voir absolument.

23 juillet 2001
par peter gna


Un monument épique sublimant l'Histoire

Etant donné la grandeur absolue de la chose, tant formellement que thématiquement, je vais plutôt me charger des regrets, histoire de servir à quelque chose :) : - Passé les trois premiers quarts du film, absolument somptueux, le dernier m'a déçu sous un aspect: alors que Kurosawa revendiquait depuis le début de l'oeuvre un lyrisme moderne (bien aidé par la formidable partition de Shinichiro Ikebe, habitué de Imamura), la mise en scène de ce dernier quart manque d'accompagnements musicaux alors qu'il s'agit d'un final plein de panache. C'est frustrant lorsqu'on se l'est vu servi pendant deux heures. - Au final, la chose frappant aux yeux à partir de ce même dernier quart, le personnage du kagemusha est bien trop peu développé dans sa psychologie, et ses rapports aux autres idem. Il me semble que Kurosawa a voulu faire passer à travers cette distance une sorte de fatalisme historico-légendaire; reste que ça n'aurait pas trahi l'histoire, étant placé sous un angle profondément humain. A cet égard, la manière dont se déroule la séquence où le kagemusha est jeté hors du palais est celle qui m'a le plus dérangé. Voilà pour les deux vrais critiques que je peux faire au film, qui n'est en rien lent, chaque cadre étant rempli à ras-bord à l'image de l'excentrique "Apocalypse Now" de Coppola, et chaque scène bercée par un lyrisme profond. Allez, pour la fin, les scènes qui m'ont bluffé: celle où le kagemusha, devant ses servants, se met à imiter le seigneur Takeda dans la lenteur digne de ses gestes, magnifique; celle où le Kagemusha, lors de la rixe nocturne, donne l'ordre simple de ne pas bouger, magnifique; celle où Nobukado, vers la fin, se demande quel peut être le sort d'un double lorsque l'original n'est plus, magnifique. Mais de toutes ces séquences, celle qui a le plus d'impact sur moi est une des plus courtes: lorsqu' après l'attentat sur Shingen Takeda, son armée rentre, que des soldats parlent de la mort de leur seigneur, et que l'un d'entre eux les interrompt, clamant que leur seigneur est là, le laissant alors apparaître, sous le thème musical monumental de Ikebe et la lumière sanguine de l'horizon, au milieu des ombres d'étendards. En trois plans fixes, Kurosawa montre nonchalament toute l'étendue de son génie cinématographique. Quant aux acteurs, tous excellents, ils servent avec grandeur des dialogues bardés toutes les cinq minutes d'une réplique culte. Et la photographie de Saito Takao (bien aidé sur ce film par une horde d'assistants), baroque et théatralement extravagante (voir les scènes de combat, sous la lumière du soleil couchant, dont s'est inspiré Coppola justement pour son "Dracula"), achève de conférer à l'oeuvre toute la magnitude artistique faisant des monuments du cinéma ce qu'ils sont.

17 septembre 2003
par Scaar Alexander Trox


magnifique,grandiose ,superbe

quasi rien à redire,la longueur me semble parfaite. un film rigoureusement chef d'oeuvre

14 janvier 2003
par seijûrô hiko


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