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Kamikaze Girls

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.21/5

vos avis

30 critiques: 3.04/5

visiteurnote
2501 3.75
750XX 3.75
A-b-a 4
Anel-kun 4
antigone 2.75
Bama Dillert 0.25
Bastian Meiresonne 4.25
chronofixer 3.5
conrad 4
DarK ChoueTTe 3.5
Dooliblog 0.5
french touch 2.5
Fusako 2.75
hayaku 1.75
Inoran 2.75
Izzy 3.75
JoHell 2.75
koalaurent 3.25
Kokoro 3.25
LIVEFROMHK 3.5
lo sam pao 3
Manolo 3
Miyuki 2
Pikul 3.5
Pisutoru 3.25
sanosuke 3
Simon VD 3
The Goon 3.75
Tred 2.5
tu0r 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

bonbon acidulé

Un film totalement dingue et surtout très kawaï ! Cette rencontre entre une bikeuse forcément garçon manqué, et une lolita roccoco (appréciant les vêtements et la façon de vivre du 18ème siècle français) est l'occasion pour le réalisateur de jouer sur les clichés de la jeunesse japonaise. On se croirait presque devant un Hideaki Anno (Evangelion, Love & Pop), car si a priori cela semble très con, on a un petit message qui passe très bien, pour l'individualisme et donc contre le dévouement au groupe si cher au peuple nippon. Ca commence comme un Amélie Poulain déglingué au pays du Soleil Levant, pour finir par s'en démarquer totalement en jouant sur la connivence avec le spectateur. Car le réalisateur ne se moque jamais de ses personnages (c'était pourtant facile puisque ce sont au début de gros clichés). Par contre, il faut forcément aimer le Japon pour trouver kawaï les minauderies du personnage principal interprété par une idol (craquante...) qui se débrouille pas si mal, puisque, avec une voix-off quasi-omniprésente, elle porte presque tout le film avant que n'intervienne la bikeuse (en scooter customisé !), sorte de Courtney Love nippone (vulgaire, violente, et pas très fûtée). La réalisation suit les délires de nos deux héroïnes à travers un style très manga live (photo très travaillée, cadres au grand angle, super 8, etc...) jusqu'à inclure du dessin animé à plusieurs reprises (notamment pour décrire la légende des bikeuses, excellent). Bref, ce film frais et complétement fou manque peut-être d'une intrigue forte, mais on ne s'ennuie pas une seconde si l'on est amateur de bizarreries et si on aime le Japon.

23 février 2006
par 2501


Tendresse

Je me suis décidé à voir "Kamikaze Girls" après lecture de l'avis (le partageant entièrement) de Bastian Meiresonne sur cette même page. Comme lui, tout visuellement travaillé et faussement "toc" qu'il soit, ce film reste vraiment attachant et drôle. Grâce à un équilibre de talents assez impressionnant. Il est bien beau d'avoir des idées, encore faut-il trouver l'alchimie pour les concrétiser sans tomber dans le sirupeux marasme promis à ce type de projet fou. L'écriture, les choix de casting, la gestion de celui-ci, la production artistique, la mise en scène, le montage, la musique, les tons employés (humour, drame, les deux ?) sont autant de bonnes intentions pavant l'enfer que peut devenir la concrétisation d'un tel projet. Craignant un récit bancal voir mièvre et creux, j'ai été assez scotché par le résultat. En l'état, le métrage de Tetsuya Nakashima m'a bien plus transporté que laissé sur le côté de la route. Je pourrais objecter un petit ventre mou et la fin, où l'interprétation de certains seconds rôles lors de la séquence entre Momoko, Ichiko et un gang de filles me parait moins bonne. Il y a surement d'autres détails qui m'ont échappés. Mais bon, ne serait-ce que pour la manière qu'à le cinéaste de capter la tendresse qu'il porte à ses personnages (avec une telle justesse), je referais, sans hésiter, un autre voyage.

22 avril 2020
par A-b-a


Tous seuls ensemble

Mon bonheur, c'est de regarder des films pour mon propre plaisir ou pour en rédiger des critiques pour les autres ?"   (A Kamikaze Boy)
 
 
Je n'y suis pour rien, les films de Nakashima Tetsuya me touchent et transportent à chaque fois, que ce soit dans sa manière de mettre en scène, de raconter une histoire et d'y ajouter ses touches très personnelles…
 
Même phénomène dans ce "Kamikaze Girls", au départ un énième rip-of de notre "Amélie Poulain" pour mieux s'en détacher par la suite, succession de vignettes visuellement ultra chiadées, qui risquent de désespérer les uns et de faire hurler de rire les autres. Voix off omniprésente, quand ce n'est pas des personnages s'adressant directement à la caméra hérisseront tous les (mauvais) poils des puristes d'une grammaire cinématographique imposée par quelques dinosaures et interdites d'être bouleversées.
 
Ensuite on se retrouve forcément avec une baisse de rythme, l'intrigue (légère comme els froufrous des jupes des lolitas) se mettant en place, mais des personnages un brin caricaturaux et épuisants à force de gueuler tout le temps…mais un message, qui se profile derrière tout cela. Le film s'adressant avant tout aux ados, on y retrouve donc le sempiternel conte cruel de la jeunesse, entre doutes, mal-être et recherche identitaire…sauf qu'à regarder ce microcosme de tordus et de marginaux (une récurrence dans les films du réal) d'ados et adultes, on ressent cette même solitude auprès de tous, depuis les parents et la grand-mère de Momoko, en passant par le créateur Isobe jusqu'aux amies d'Ichigo…Des solitudes créées de toutes pièces par des choix e vie, que ce soit professionnel, relationnel ou seulement par un choix de vie.
 
Oui, nous nous formons tous en tant qu'individus tout au long de notre vie…et ce qui fait finalement notre force, c'est le rapport aux autres, ne pas uniquement penser à son propre plaisir, mais également savoir donner aux autres. Après, il va de chacun de savoir comment reporter ces attentions point de vue famille, proches, entourage et vie professionnelle. Un thème beaucoup plus mature, que Nakashima choisit de traiter avec beaucoup de légèreté jusqu'au dénouement, avant d'en faire le point central de son prochain, l'honteusement inédit "Memopries of Matsudo", avant de trouver le juste équilibre dans sa fable pour grands enfants "Paco…" et de l'asseoir définitivement dans un genre adulte dans "Confession".


13 octobre 2010
par Bastian Meiresonne


vraiment agréable

l'histoire est celle d'une fille qui "bloque " sur la période rococo, et qui rencontre une bikeuse plutôt virile, la suite donnant lieu à des scènes marrantes, sans toutefois rire aux éclats. bien sûr on a droit à pleins de clichés et c'est en partie ce qui fait l'humour du film. petit film sans grande envergure, présentant assez de qualités pour être très regardable, il plaira aux fans de ce genre de film inspiré du manga, fun, frais, assez débile et divertissant. les personnages sont haut en couleurs, tout comme la photo, l'image est très filtrée, mais le résultat trop clippesque pour certains colle parfaitement à la mentalité de la fille, et à l'ambiance générale. visuellement ça passe très bien, pas mal d'humour, manque juste une histoire plus consistante pour en faire un incontournable.

28 avril 2005
par chronofixer


envoutant et baré

j'ai trouvé ce film très agréable visuellement. tout y est retouché, contraste, couleur... les personnages aussi m'ont beaucoup plu. Kyoko Fukada en lolita excentrique , déconnecté de la réalité, vivant que pour une chose, sa passion de la periode "rococo" ^^. et la rebelle tiré tout droit d'un gang, au caractère très aggessif, pret a decoller un coup de boule a chaque instant pour tout propos lui deplaisant. elles sont complètement opposé mais leur rencontre improbable relance a chacune l'opinion qu'elles avaient de la vie, et se lient finalement d'amitié... je me suis laissé porter et ne me suis ennuyé a aucun moment. l'humour, le decalage et l'atmosphere général m'ont envouter. très plaisant. a voir pour passer un agréable moment et surtout quelque chose de different de ce que l'ont a l'habitude de voir. ;)

17 mai 2005
par conrad


Kawai.

Quand une zoku rentre dans la vie d'une loli roccoco solitaire complètement dans son monde, ça donne un film très plaisant. Une comédie sur l'amitié et la différence partiellement réussie mais qui m'a tout de même arraché quelques beaux éclats de rire :) Simple mais super léger et efficace, aussi grâce à certains numéros d'acteurs enthousiasmants (Anna Tsuchiya, déjà apperçue dans Taste of the tea et Kyoko Fukada, la pop-star de Dolls en duo de tête, mais une floppée de petits seconds rôles tout aussi bien interprétés). Ca va peut-être pas chercher très loin, mais j'ai passé un très agréable moment devant ce buddy movie teenager.

26 janvier 2006
par DarK ChoueTTe


Film complètement déjanté !!! A ne regarder que pour les beaux yeux d'Anna TSUCHIYA !

17 août 2007
par french touch


Ichigo & Momoko

J'avoue m'être ennuyé pendant un bonne partie du film, heureuseument le dernier quart est plus accrocheur. La faute à l'histoire pas très intéréssante et à rythme assez lent, mais alors que reste t-il au spectateur, et bien un film assez bizarre, avec quelques idées de réalisations et effets originaux et deux héroines complettement barées, Momoko est plutôt énervante voir irritante et on est presque soulagé de voir le film se terminer (le générique est assez sympa avec les actrices dans un cadre gesticulant et grimaçant dans tous les sens).

05 juillet 2005
par hayaku


Du très bon et du moyen...

J'adore un certain genre de films décapants, dont "Shimotsuma Monogatari" ne fait pas vraiment partie. Au délà du délire affiché dès les premières minutes, on sent comme une retenue de la part de NAKASHIMA Tetsuya, peut-être volontaire (un frein au n'importe quoi) ou peut-être pas (un manque d'inspiration à tenir les 1h40). C'est bizarre, j'ai beaucoup ri en voyant certaines situations burlesques, complètement déjantées, et de l'autre je suis resté sur ma faim. Comme si on m'avait mis un bonbon sucré dans la bouche, mais qu'on me l'avait retiré de la bouche avant de l'avoir mangé en entier. L'allusion au goût sucré n'est pas anodine d'ailleurs, s'il est vrai que la lolita aime les bonbons et s'habille en dentelle blanche et rose, je me suis demandé où était le rococo là-dedans ? (petit détail sans importance, mais vu que le film insiste dessus...) Le scénario prend des airs de "Amélie Poulain" au début, une présentation des personnages très amusante et décalée, une petite histoire d'amitié entre deux gamines, deux univers imaginaires. Seulement passée la première heure du film, on commence à sentir quelques longueurs, les jolies robes brodées et les voix de bébé et de yakusa ne suffisent plus à capter mon attention, j'en attends davantage. Seule la fin, assez prévisible et finalement trop inintéressante, vient donner un peu de mouvement avant le générique. Je sais aussi pourquoi j'ai été déçu par ce film : son côté nian-nian, pas au niveau de l'ambiance qui l'est par conséquence directe du personnage de Momoko, mais dans les sentiments qu'elle a avec Ichigo et les questions existentielles et autres tournures moralisatrices qui viennent s'incruster dans le scénario. A part ces points négatifs, je trouve "Shimotsuma Monogatari" vraiment très rigolo, qui possède même quelques scènes et répliques cultes ! Les différents changements de style, de photo, et même les passage en anime sont très réussis, ils accentuent encore plus le côté délire. Les acteurs jouent à merveille leur rôle, les décors et les costumes sont tout aussi formidables ! Ainsi, même avec ce bémol que je lui reproche, de délire incomplet et parfois un peu cul-cul, "Shimotsuma Monogatari" reste une bonne petite comédie (sentimentale), et un film extravagant qui mérite largement le coup d'oeil !

13 mai 2005
par koalaurent


Gothic lolita

« Shimotsuma monogatari » fait partie de ces « petits » films décalés qui lorgnent sur le cinéma indépendant tout en intégrantt les recettes du film commercial. La jeune Momoko,gothic-lolita ne jurant que par le rococo français, petite sœur cachée cinématographique du groupe nippon MALICE MIZER,rencontre Ichigo une sorte de bikeuse vindicative qui se la joue en permanence…Leurs péripéties farfelues les conduira à s’accepter mutuellement et à cimenter une amitié naissante. On le voit,le pitch n’est pas des plus originaux ni passionnant,mais c’est la manière du réalisateur pour raconter son hitoire qui donne son intérêt au film. La forme est impeccable :cadrages léchés, caméra toujours bien placée avec le grand angle comme arme principale,utilisation poussée des filtres et saturation quasi-systématique des couleurs pour donner des images léchées,la dimension esthétique est omniprésente et séduisante. Du coup,ce cocktail de loufoquerie douce-dingue ou se croisent fashion-victims, yakuzas,et lolitas kawai dans un univers peuplé de pachinkos bruyants et de motos survitaminées,devient tout à fait consommable. Sur un scénario assez peu attractif au départ,Tetsuya Nakashima va développer un humour déjanté et un romantisme rétro atypique ,se servant et jouant avec tous les clichés de la sous-culture nippone. De plus il introduit une petite ode à la tolérance et au respect des différences, pronant également un individualisme peu courant au pays du soleil levant obsédé par la notion de groupe.Surtout,on peut y deviner une célébration d’une amitié complice qui pourrait vite virer à l’amour lesbien,tant les hommes représentés s’avèrent caricaturaux et peu à leur avantage alors que la relation Momoko-Ichigo est toujours mise en avant du sujet et représentée de façon flatteuse. On rejoint là un autre film du même genre, CUTIE HONEY,tout aussi pernicieux sous un aspect « sexy kawai ». L’interprétation est essentielle pour un tel film centré sur un duo féminin.Et face à Anna Tsuchiya déjà vue plus sobre dans TASTE OF TEA, la magnifique KYOKO FUKADA porte le projet sur ses épaules,on est même à la limite du « star-vehicule ». D’une beauté irréelle, miss Fukada est à la fois naive et déterminée,et ses charmantes minauderies et son visage très expressif font vite oublier le petit côté « Amélie Poulain » local au début du film. Si ce bel objet filmique qu’est avant tout SHIMOTSUMA MONOGATARI n’atteint jamais les sommets artistiques espérés,il se situe largement au-dessus de la production courante,diffusant un charme réel à l’image de sa sublime héroine.

03 juillet 2005
par Kokoro


La banane !

Un bon petit film super sympa qui laisse le sourire au lèvre quasiment tout le temps et déclenche même quelques bons éclats de rire. L'histoire n'est pas passionnante et les personnages assez caricaturaux, et dans un genre assez proche, je recommande plutôt Le goût du thé. Par contre, de nombreuses scènes très drôles ponctuent le film sur toute sa durée, sans laisser trop de temps morts, ce qui fait que cette comédie est assez réussie.

28 juin 2006
par Manolo


Les aventures de Momoko

Momoko est une jeune fille japonaise, une "gothic lolita", avec des chaussures à hautes semelles, passionnée par la période rococo elle s'habille chez "Baby the Stars Shine Bright", ce qui nous doit au passage une scéne transposée au 18ième siécle, couplée d'une chanson en français, le tout d'un roccoco à souhait. Le ton est à la comédie légère, non sans une certaine poésie au passage, surtout sur l'enfance de Momoko. Le style est enlevé, le tout se regardant donc avec plaisir Momoko déteste ces gens qui s'habillent à l'hypermarché d'à coté: le"Jusco"!, notre carrefour Momoko déteste que l'on crache par terre! Elle est accompagnée d'une curieuse grand mère, et d'un père qui a entrepris une "carrière" dans l'habillement après une période ratée de très petit yakuza, et elle fait la rencontre d'une jeune fille "marginale", avec un "super scooter"... Certes il y a du caricatural, de l'emphase, on croirait un film destiné aux jeunes filles japonaises, mais il y a de l'energie et l'on en ressort comme aprés avoir mangé des friandises acidulées Aprés être passé dans plusieurs festivals, "Shimotsuma Monogatari" sortirait en france le 12 avril, pour le printemps !!

20 janvier 2006
par Pisutoru


Un film  bien déjanté, qui devient également bien cosmique sur certaine scènes avec du 3éme degré en veut tu en voilà. Le personnage principal de Momoko et vraiment tordante avec ses robes kawaii, qui reste solitaire dans son monde inventé de toute pièces, jusqu'a à l'arrivée de la rebelle Ichigo.

Ensuite si ont le prend sur un autre plan, au delà du constat de l'amitié de départ impossible entre une jeune gotique Lolita vivant dans sont monde du bon savoir vivre et une bikeuse près a tapé sur tout ce qui bouge et qui crache partout. Le message que l'on pourrait en tirer, et la recherche pour la jeunesse de s'affirmé en tant qu'individualité dans une société Japonaise ou le groupe prévaut sur l’individu. Sujet déjà abordé dans plusieurs films japonais auparavant et  peut  être vraiment plus approfondi que dans celui ci .

Au final il reste un long métrage bien barré et acidulé rien de mieux pour passer une agréable soirée.



21 octobre 2008
par sanosuke


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