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Lady Look Tung

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2 critiques: 1.25/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 1.5
Manolo 1


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La saoûle musique

"Lady Look-Toong" s'inscrit dans la longue lignée de comédies musicales tentant de ressusciter l'esprit des chansons folkloriques populaires du Luk-Toong après les récents "Hoedown Showdown", "2 Phoo Yung Yeng", eux-mêmes les descendants d'une longue lignée de produis similaires depuis le milieu des années 1950. Sauf qu'à la différence d'un récent singapourien "881" (et de sa fausse suite, "12 Lotus"), qui ressuscitait véritablement l'esprit du getai, la tradition du Look-Toong" reste toujours profondément ancré dans la société thaïlandaise et est très populaire jusqu'à cartonner en ventes de certains disques.
C'est donc une histoire plus plan-plan, que raconte "Lady Look Tung", qui ne se préoccupe d'ailleurs nullement à développer une intrigue digne de ce nom. Au contraire, les scènes suivent et se ressemblent et rentrent dans un schéma terriblement formaté, fatigué et prévisible. La vilaine petite pétasse, qui se transforme en respectable jeune femme à l'écoute du prochain et de son cœur en une poignée de scènes larmoyantes au contact de la campagne thaïe, du grand-père prodiguant des sages conseils, de la musique envoûtante et…d'un amour adolescent (Nuntawat Asirapojanakul aka. Nantawat "Tor" Asirawat, idole des midinettes depuis une petite décennie). Au passage, une ou deux vedettes du Look-Tung, qui se livrent corps et âme et "à nu" en racontant leur véritable parcours (du combattant) pour réussir dans le métier et clouer le bec à la pétasse et lui faire comprendre, qu'il y a autre chose que la simple beauté. Ca aurait pu dériver sur les méfaits de l'actuelle société consumériste et l'industrie du disque devenue maître dans l'art de balancer des groupes "préfabriqués" (mais où donc sont passés les "Tokyo Hotel" ? et pour combien de temps en auront les "Jonas Brothers" ?!!), mais ça aurait été trop demandé aux scénaristes, priés de rendre la copie la plus légère possible pour un "prêt à consommer" immédiat.
 
L'autre problème très personnel que j'ai avec ce genre de films, c'est de prôner le fameux "retour aux sources" légèrement teinté d'une fibre nationaliste conservatrice, genre dans lequel japonais, mais aussi les français semblent exceller (entre autres "Choristes", "Faubourg 36", "Les enfants du pré", "Le papillon" et encore récemment le médiocrissime "Magique !"). Le clivage entre tradition et moderne a existé depuis toujours et confère justement cette richesse culturelle unique du pays, mais un film comme "Lady Look Tung" ne s'arrête – comme son héroïne – aux apparences les plus plates sans rien approfondir et ne rien cerner aux vraies richesses du pays et de l'âme d'une personne. Du produit fabriqué à la chaîne sans aucune saveur pour son pauvre public, dont le procédé particulier du traitement de l'image (couleurs "délavées" au développement pour donner une impression de "rêve") n'influe en rien sur la qualité de l'histoire.


02 janvier 2009
par Bastian Meiresonne


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