Largo Winch Wayne Bond à HK
Oh tiens, Eddy Ko joue là-dedans. Il interprète furtivement un tatoueur. Ni une ni deux voilou la fichounette du film dans ze database. Les vues de HK, personnage important du film, y sont des plus plaisantes. Nolan’s Batman’s style, tout comme les bases de cette histoire d’ailleurs, qui emprunte beaucoup à Wayne Entreprises. Ca le fait. Un dimanche soir à la tv, de préférence sur TF1 après une apparition historique de DSK (responsable mais pas coupable ?), je prolonge le bonheur avec un riche héritier qui lui aussi va en prison après s’être fait piégé par une femme. Une autre, plus âgée, cherchera même à prendre sa place à la tête de… Mmm… étranges, ces similitudes.
La Croatie y est un beau pays au relief séduisant, les femmes également. Le scénario consolide un peu les failles du bidule (nombreuses fautes et maladresses de raccord, mise en scène mode et passe-partout, quelques ellipses à la noix…) et il m’a plu de revoir la trogne de Steven Waddington. J’ai retrouvé son nom sur IMDb : c’était le perdant magnifique du Dernier des mohicans de Mann ainsi que le brave comparse de Carlyle dans le très bon polar Face d’Antonia Bird (Ravenous). Aidé chez nous du doublage de Patrick Bethune, french voice attitrée de Jack Bauer (merci Google), il donne du cachet aux vilains et permet à cette adaptation de la bd de tenir plutôt bien la route. En clair, ça vaut pas un Jason Bourne ni un Batman mais ça ne s’écrase pas non plus devant un James Bond lambda, loin de là. « Bonjour, je suis Bond. James Bond. » « Bonjour, je suis Da. Lambda ». La lambdaaaa, on aime pas çaaa, nous on préfèèèreuh la java ! ».