ma note
-/5

moyenne
2.87/5

Love on a Diet

nombre de notes: 2nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 4nombre de notes: 9nombre de notes: 5nombre de notes: 6nombre de notes: 2nombre de notes: 2

les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.46/5

vos avis

24 critiques: 2.91/5



Ikari Gendo 4 Une comédie romantique douce à croquer... Attention au régime ?!
Archibald 3.25 Un film aussi rafraîchissant que touchant, et qui se mange sans faim...
jeffy 3 Un film qui ne nous laisse pas sur notre...faim
François 2.5 Humour très lourd pour cette comédie romantique sans surprise
Joresa 2.5
Anel 2
Ordell Robbie 0 Sans aucun intérêt, avec un humour navrant de lourdeur.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Une comédie romantique douce à croquer... Attention au régime ?!

Quand on disait que le régime pouvait tourner à la torture... Un vrai parcourt du combattant (avec gobage de ver solitaire pour la touche humour glauque) pour retrouver la ligne ! Cette recherche de la minceur perdue dans le but de plaire à un amoureux perdu de vue fait de Love on a diet une comédie drôle et attendrissante, avec un scénario pas si bateau que ça, même si on sent bien le vent venir... On ne s'ennuie vraiment pas et on rit parfois même franchement. Bien sûr c'est un peu "trop beau pour être vrai", mais c'est si mignon cet amour qui naît du fond du coeur et pas seulement sur l'aspect physique et superficiel... C'est si beau notre bon gros gentil qui se dévoue pour son amie sans trop espérer en retour...

Bien filmé, des acteurs plutôt bon et qui nous donnent des grassouillets (ok, juste un peu enveloppés :) plus qu'attachant, un film gentil, doux, attachant, drôle, plein de vie et plein d'espoir, plein du vrai amour qui vient du coeur et pas du corps... Vraiment de quoi passer une très très bonne soirée ! On en redemande !



03 décembre 2001
par Ikari Gendo




Un film aussi rafraîchissant que touchant, et qui se mange sans faim...

Andy en train de gentiment gueuler sur SammiUn an après l'incontournable Needing you, Johnnie To Kei-Fung réunit à nouveau les deux poids lourds (c'est le cas de le dire !) Andy Lau Tak-Wah et Sammi Cheng Sau-Man pour Love On A Diet, une comédie romantique du même genre. Je dis bien du même genre, car outre l'amusement que chacun a pu éprouvé sur le tournage, l'intention est claire, To nous livre une fois de plus une bonne poule aux oeufs d'or en régle. Cependant, le style est lui, complétement différent. Comme l'explique François, exit les essais de romances plus minimalistes et légers du premier, finit l'apsiration d'intellectualiser un peu le genre ; ici tout est à fond pour le plaisir de certains, au grand dam de certains autres, ce qui me fait croire que Wai Ka-Fai a du bien plus s'investir dans celui-ci que dans le précédent.

Mais mettant moins de lui-même, To a du forcément feinter comme tout les autres. Car hormis quelques films qui, dans une paresseuse créativité, se cantonne d'utiliser des codes bien connus mais qui se suffisent à eux-même en terme de box-office, les réalisateurs et scénaristes de comédies (Wai Ka-Fai par exemple) essayent toujours de trouver L'idée ou LE concept qui apportera au film de l'inédit, obligatoire pour éviter le déja-vu. Et là, c'est tout trouvé : faites de deux obèses les personnages principaux, placez le tout au Japon (assez rare) et le film obtient le brin d'originalité nécessaire.

Et comme le dit Gendo, c'est bien la beauté du coeur et non du corps qui rapproche les deux protagonistes et ceci, surtout dans la société de consommation et de symboles qu'est Hong-Kong, est louable au plus haut point. Certes l'intrigue tourne autour du malheur qu'éprouve Mini Mo d'être en surpoids, et il est également vrai qu' Andy Lau, et là réside tout le comique du film, essaye de la faire maigrir à tout prix.Andy Lau...et oui, c'est lui ! Mais tout ceci est fait dans un but purement divertissant, que personne ne voit là un quelconque message à l'encontre des personnes obèses, ou un echo de la publicité qui, là-bas comme ailleurs, fait l'éloge de l'anorexie. Non seulement l'histoire est claire, c'est pour retrouver sa "vie d'avant" (et au dela de sa ligne, son amour de jeunesse) que Mini Mo entreprend ce régime de l'extrême, mais à cela s'ajoute le fait que (je me répéte un peu, ok) la romance qui nait entre ces deux personnages est vraiment "platonique" ou tout du moins réaliste ; au lieu du bon vieux coup de foudre ou de l'amour secret, c'est un amour qui nait d'une animosité mutuelle et qui, séduction se faisant, se change progressivement en quelquechose de plus touchant.

Andy Lau est extêmement bon, son costume semble lui avoir donner des ailes (un comble !) car il n'avait jamais été aussi drôle et attachant. Son rôle de gros ours solitaire et mal leché lui confére une authorité qui, mise en appui sur la fragilité et l'infantilité de Sammi, crée une veritable osmose du jeu des deux. Et le couple fonctionnant parfaitement, outre les quelques gags un peu lourds, le comique aussi bien que les enjeux un peu plus sérieux impliquent le spectateur. On se surprend à souhaiter que Sammi (surtout quand on sait combien elle est belle...) retrouve effectivement ses hanches d'antan, et Andy se voulant aussi bourru que touchant, inspire vraiment une compassion amère surtout lorsqu'on voit tout ce qu'il fait pour elle, sans rien demander en retour, sachant très bien qu'il fait tout cela pour la jeter dans les bras d'un autre.

Le couple dans leur voiture spécialeLes costumes sont plutôt réussis, surtout celui d'Andy même si les mains et certains angles trahissent le subterfuge, ceci étant, on se convainc très vite de leurs apparences et le film se regarde sans y prêter plus d'attention que cela, au fond. La réalisation est très lisse, très propre. Peut-être est-ce du aux supports DVD, mais la photographie semble ici beaucoup plus nette que sur Needing You. Le choix du Japon est amusant surtout quand on sait combien les hong-kongais raffolent des soap-operas japonais, séries fleuves "méloromantique", aspect d'ailleurs légérement parodié dans la partie romance entre Sammi et son japonais (musiques lancinantes, clichés sur clichés...).

En Bref, après son premier gros carton dans le genre comédie romantique bien accessible l'an passé, Johnnie To remet le couvert (c'est encore une fois le cas de le dire) avec Love On A Diet, une comédie très réussie où régime et rire sont au menu. Une Sammi Cheng convaincante, un Andy Lau au top, un scénario original, un thème sympathique, tout ceci font de Love On A Diet un film de qualité qui se mange avec les yeux.



27 septembre 2005
par Archibald




Un film qui ne nous laisse pas sur notre...faim

Le sujet n'a rien d'embalant, et je m'attendais à quelque chose d'un peu... lourd. Mais la digestion s'est passée mieux que prévue. Bien sûr l'humour n'est pas très...fin, mais mais on peut se régaler avec les performances d'Andy et de Sammi. Un film alimentaire pour M. To qui nous montre qu'il peut tout faire, mais ce film là il ne faudrait quand même pas trop le... réchauffer.

08 mai 2004
par jeffy




Humour très lourd pour cette comédie romantique sans surprise

Andy Lau. Si siDepuis Needing You, la Milkyway nous a habitué à des films commerciaux sans surprise, mais bien emballés. Ici l'équipe de Needing You est reformée, Johnnie, Andy, Sammi, les poids lourds du box-office sont là. Force est de constater que le côté assez mesuré de l'humour de leur première collaboration est ici complètement oublié. Ici on se lâche, on fait de l'humour sans finesse aucune. C'est très drôle parfois, drôle souvent, un peu lourd quelque fois. Il est évident que dans ce genre de comédie romantique, on connaît déjà la fin du film et plus ou moins ce qui va se passer. Il faut alors que le rythme soit sans faille et que l'humour soit efficace. Ici le film démarre assez bien, assume pleinement son humour de poids lourds. Malheureusement il se tasse ensuite avec quelques passages un peu longuets.

Dommage que le scénario ne cherche pas à être un peu plus profond, car techniquement il est évidemment bien fait, et l'interprétation est excellente. Les effets spéciaux laissent sur le c.. si vous me passez l'expression. Les maquilleurs américains ont fait un travail sensationnel, au niveau d'un Professeur Foldingue. Mis à part les mains qui ne sont pas réalistes, les visages d'Andy et Sammi sont à couper le souffle. Mais non seulement leur apparence est criante de vérité, mais l'interprétation suit. Andy Lau est véritablement méconnaissable à tous les points de vue. Son jeu s'est incroyablement étoffé ces dernières années, et avec son maquillage, il disparaît complètement de l'écran pour laisser à la place à son personnage. Dommage que celui-ci soit si peu écrit. Sammi est également très bonne, mais son personnage est moins exubérant et impressionne moins.

Mais tu vas avancer oui ?!On ajoute des seconds rôles de la joyeuse équipe, comme Lam Suet, et il est évident qu'on obtient une très bonne interprétation, qui apporte évidemment beaucoup au film. Sans leur talent évident à surjouer, le film aurait été un échec. Ils rattrapent donc un scénario plutôt moyen. On peut cependant sauver de ce scénario son courage dans l'humour lourd. Voir Andy Lau sur son petit vélo qui fouette Sammi en train de courir en traînant un bidon, il faut le voir pour le croire. Heureusement, le film ne cherche pas à se moquer des gros en particulier, malgré quelques passages douteux. Le making-of permet de vérifier qu'il n'y a pas vraiment de volonté de se moquer mais plutôt d'assumer sans complexe. Le film en fait cependant douter parfois, dommage.

Sinon la réalisation de Johnnie To est solide, mais sans style. Il réussissait quelques passages sympathiques dans Needing You, ici c'est plus classique. Moins de références également, malgré une scène sympa inspirée de The Mission. Il est évident que ceux qui attendent de Johnnie To un Loving You comme film sur le couple devront éviter ce film. Needing You paraît profond à côté de Love on a Diet. Malgré son scénario sans surprise et son manque de profondeur, il faut voir le film pour les performances d'acteur et l'humour sans limite ni tabou.



14 mars 2002
par François


achat
info
actions
plus