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Marco Polo

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Anel 2
Ordell Robbie 1.25 si vous voulez savoir pourquoi Liu Chia Liang s'est fait la malle...
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si vous voulez savoir pourquoi Liu Chia Liang s'est fait la malle...

Au visionnage de Marco Polo, on comprend pourquoi Liu Chia Liang a quitté le navire de l'équipe Chang Cheh. Parce que si le postulat de départ est intéréssant (le choc des cultures montré dans la scène où Marco Polo et le père de la veuve interprètent avec leurs référents culturels propres le suicide de la veuve, le passage de Marco Polo de la défense de l’ordre établi mongol à celle d’un peuple chinois épris de liberté, les arts martiaux comme moyen de réstsitance à l’occupant), on ne saurait en dire autant de leur exécution. La plupart des acteurs du film ont autant de charisme et d’épaisseur dramatique qu’une huitre, en particulier Richard Harrisson qui torpille par sa prestation des scènes potentiellement intéréssantes, ainsi celle du suicide de la jeune veuve qui incarne le thème des amours contrariées présent dans les meilleurs films de Chang Cheh. Mais le départ de Liu Chia Liang se justifie surtout par le visionnage des scènes de combat : les Mongols ont des accoutrements grotesques, le gourdin à épines utilisés lors des scènes d’entrainements martiaux semble tout droit sorti d’un mauvais péplum, l’idée du combattant utilisant des grosses briques pour se battre ainsi que celle de le voir faire s’effondrer un mur de brique par sa seule force herculéenne sont ridicules, de meme que le combat criblé de flèches. Avec des acteurs habités par leurs roles, ce genre d’idées typiquement hongkongaises et bis pourraient fonctionner, pas ici avec des acteurs au charisme zéro. Mais la brouille Chang Cheh/Liu Chia Liang se ressent surtout dans les scènes de combat : l’idée de caméras portées pendant les combats est bonne sur le papier mais elle ne contribue qu’à leur donner un aspect brouillon, le montage ne trouve jamais le bon rythme, c’est soit trop rapide, soit trop lent. Les zooms ne soutiennent plus l’intensité dramatique des combats comme dans les meilleurs films du maitre. Meme le retour dans le combat final du thème du survivant qui n’en finit pas de mourir n’arrive pas à rehausser l’attention. On n’a ni le coté réaliste qui met en valeur l’effort sportif des films de la série Shaolin, ni la splendeur baroque préwooienne d’un Boxer from Shantung. A la vision de Marco Polo transparait surtout une impression de gachis.



23 mai 2003
par Ordell Robbie


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