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The Moss

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.79/5

vos avis

18 critiques: 2.4/5

visiteurnote
Fred30 2.5
antigone 3.5
Izzy 1.5
Chang La Rage 3
Epikt 2
Bastian Meiresonne 2.75
Samehada 3
chronofixer 3.5
Dooliblog 2
dll_povtyp 2.25
pikoti 2
JUKA 2
Oh Dae-soo 3.25
Inoran 2.25
Scalp 2.5
jeff_strike 1.5
cityhunter 2
Phildu62 1.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

One night in kowloon

"The moss" a été tourné en moins de 3 semaines, et techniquement, on ne peut pas dire que ça se voit. Hormis la propension désagréable du réalisateur à faire filmer ses scènes d'action par des caméramen malades de parkinson, la mise en images est franchement réussie, et met bien en relief l'ambiance poisseuse omniprésente.

Le quartier est des plus inquiétants, les personnages sont sales, la chaleur pesante.... le travail sur l'atmosphère est vraiment appréciable et constitue le gros point fort du film. La caractérisation des personnages est par contre plus hasardeuse, et on dépasse rarement les clichés inhérents à ce genre de trame.

D'autant plus regrettable que l'intrigue est très mince, à tel point qu'on se demande, une fois le film terminé, ce qu'a vraiment voulu raconter Kwok. D'où une impression de gâchis, alors que le potentiel est important que nombre de qualités rendent le visionnage plutôt agréable. Mais ça ne suffit pas à faire de "the moss" autre chose qu'un petit film expérimental pour un réalisateur qui a encore des preuves à faire.

L'interpréation est correcte, mais personne ne fait d'étincelles, il faut dire que les personnages sont trop peu écrits pour le permettre, et le réalisateur semble hésiter quant à ses priorités de ce point de vue.

Rendez vous manqué, mais gageons que ce n'est que partie remise.

07 juin 2009
par Chang La Rage


Jusqu'à la lie

Après son précédent "Pye-Dog" mi-figue, mi-raisin, les espoirs étaient fondés dans Derek Kwok, surtout en vue des premières images impressionnantes de ce "Moss"…et après avoir vu, il ne reste effectivement…que des images.
 
Depuis Soi Cheang (Love Battlefield, Dog Bite Dog) et – dans une moindre mesure Johnnie To (PTU) ou Herman Yau (Gong Tau, A mob story) – personne n'avait su filmer Hong Kong de manière aussi radicale et underground. On plonge vraiment aux racines de cette gigantesque métropole tentaculaire avec des ruelles ressemblant à des fines artères vasculaires ou fines tiges florales et les habitants, qui s'agitent dans la pénombre, tels des cafards et autres parasites nuisibles.
 
Le début du métrage est particulièrement impressionnant avec une atmosphère unique et des personnages tous droits extraits du meilleur du polar noir HK des plus belles années. La contribution du scénariste SZETO Kam-yuen (quelques production Milky Way de Johnny To et…TIENS, l'ensemble des films de Soi Cheang !!) n'y doit pas être étrangère; au moins Derek Kwok réussit brillamment à traduire cette atmosphère unique en images.
 
Les premières scènes sont enlevées et donnent envie d'en connaître un peu plus sur cette galerie de personnages, dont les destins s'entrecroisent plus ou moins au cours de quelques heures mémorables…enfin…presque mémorables, car le rythme s'essouffle, les personnages perdent de leur charisme au fur et à mesure qu'ils se dévoilent et les idées de départ ne seront jamais vraiment exploitées. C'est que les frondaisons semblaient tellement solides, qu'on espérait voir se monter une véritable cathédrale du polar noir made in HK…mais Kwok ne réussit gère qu'à monter une petite chapelle. Ce qui est déjà une belle lueur d'espoir dans l'actuelle situation (de plus en plus) catastrophique hongkongaise, mais loin des attentes suscitées par ce réalisateur, qui perverse donc dans une veine du "jeune talent à suivre"…sauf qu'il semble cette fois confirmer, qu'il est meilleur faiseur d'images, que conteur de talent…et ça, l'archipel en regorge déjà suffisamment.
 
Reste un joli exercice de style et le mérite de susciter le délicieux sentiment nostalgique éprouvé à la découverte des premiers meilleurs polars HK (sur le grand écran, le film développe tout son génie visuel). En revanche, il reste très loin des standards des meilleurs cas du genre.


06 mars 2009
par Bastian Meiresonne


Il fait bon de voir que le film sombre n'est pas mort à HK, car THE MOSS l'est complètement. La violence est omniprésente, les personnages torturés, et les qualités techniques au rendez vous. Le seul problème c'est que c'est un peu bordélique, il faudra que je le revoie une fois pour assimiler le film complètement. Une bonne petite surprise qui ne rentrera pas au panthéon mais marquera les esprits par sa noirceur.

28 septembre 2008
par chronofixer


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