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Princess Blade

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.25/5

vos avis

34 critiques: 2.46/5



Ordell Robbie 0 Casting charisme zéro, filmage entre plat et tape à l'oeil, photographie laide
Junta 2 Mis-à-part une/deux scènes de fight et l'actrice qui est belle, c'est chiant...!
jeffy 2 Quel interet ?
Ghost Dog 3 Attachant
Elise 3 c'est assez joli mais je m'attendais a un film d'action
Astec 3.5 Efficace, mais...
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Quel interet ?

Photographie déplorable, réalisation plus que moyenne, combats anémiques, acteurs plutôt "légers", que reste-t-il pour défendre ce film? Pas grand'chose à vrai dire. Seul le combat entre les deux femmes vaut la peine d'être vu, le reste est ennuyeux, prévisible et plutôt mal filmé. Ca se laisse regarder une fois, mais pas deux.

19 janvier 2004
par jeffy




Attachant

Même si l’on navigue la plupart du temps en terrain connu (action dans la forêt, combats au sabre prévisibles tout comme les rebondissements, photographie retravaillée dans des tons jaunâtres un peu irréels, clans, pouvoir et vengeance), on peut cependant se laisser emporter par ce Princess Blade proche d’ Azumi ne serait-ce que par son actrice principale, la starlette SHAKU Yumiko, qui livre une prestation plutôt convaincante. SATO Shinsuke a beau faire la part belle à l’avancement de son intrigue sur le mode contemplatif permettant de faire surgir de temps à autre l’émotion, il ne néglige pas pour autant l’action, dont quelques scènes, trop peu nombreuses certes mais assez bluffantes du point de vue des cadrages et du montage, font lever le sourcil. Côté bande son, Kawai n’est pas dans un grand jour mais ses mélodies restent séduisantes et apportent beaucoup à l’ambiance qui se dégage du film. Si Princess Blade manque de dimension du fait d’un script fade, ça n’en est pas moins un divertissement très correct qui mérite un petit détour.

Fugace instant violent
En pleine forêt. La Princesse Yuki est à terre. Son ennemie lui écrase le bras avec son pied, s’empare de son sabre, enfonce la lame dans sa main immobilisée, puis continue d’enfoncer le sabre dans la terre jusqu’à moitié, faisant hurler de douleur la pauvre Yuki…

19 août 2005
par Ghost Dog




c'est assez joli mais je m'attendais a un film d'action

Ca commence par un combat très esthétique, avec un magnifique plan sur Yumiko Shaku et son sabre passant au ras de la caméra, puis un combat bien mais bref entre Yumiko et le chef. Et ensuite on a droit a une heure de blabla pour raconter l'histoire des mercenaires, et également l'histoire du terroriste scrupuleux qui veut trouver le bonheur. Donc c'est relativement ennuyeux, puisque ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais, et on doit attendre vraiment longtemps avant d'avoir droit à une autre scène d'action, plutot brève d'ailleurs. Passons donc ce long moment de somniférisation, et attardons nous sur les quelques scènes d'actions présentes. Tout d'abord il faut noter que Yumiko a l'air quand même vachement plus convaincante que dans Sky High et donne l'mpression que l'épée est le prolongement de son bras. Je trouve sa prestation vraiment bonne ainsi que celle des autres acteurs, néanmoins plus en retrait. Donnie Yen fait un assez bon boulot sur la chorégraphie mais la durée des scènes ne lui permet malheureusement pas de montrer réellement de quoi il est capable. Donc la grosse déception est vraiment le peu d'action du film, mais il est agréable de voir que l'actrice s'en sort vraiment admirablement.



14 septembre 2004
par Elise




Efficace, mais...

Princess Blade fait partie de la catégorie de films qui comble inévitablement l’amateur d’action « à l’asiatique » en manque de nouveautés plutôt que celui de cinéma japonais tout court. Même s’il s’agit d’une nouvelle adaptation d’un manga à succès écrit par le célèbre Kazuo Koike au début des années 70, Princess Blade est aussi le fruit d’une réactualisation conséquente dont le premier objectif semble bien avoir été la séduction du plus grand nombre. Nous sommes donc loin de la série des Lady Snowblood, autre vision live du même manga, avec sa dimension politique et son discours social critique si caractéristique du cinéma des années 70. Succès public et critique, Princess Blade vogue ainsi sur le renouveau du cinéma populaire japonais et se distingue particulièrement par son degré de réalisation technique concernant les scènes d’action, eut égard aux standards locaux. Une grosse production, comme en atteste la liste du staff où nous y retrouvons un des meilleurs compositeur japonais au commande de la bof, le meilleur spécialiste nippon actuel des sfx et un des chorégraphes des scènes d’action les plus en vue du moment. Tout ce beau monde est bien sûr chapoté par "ze producteur" de ces dernières années, Ichise Takashige. De quoi créer un « buzz » suffisant, à défaut de synergie, pour faire parler de cette œuvre.

Autant le dire tout de suite, Princcess Blade n’est pas un grand film, juste un bon petit film et en ce sens il remplit bien son office. Les premières minutes donnent le ton avec une séquence d’action aussi intense que classieuse dans sa mise en image. Du travail soigné. Les vingt minutes suivantes restent dans la même veine et si l’intrigue demeure basique les fulgurances visuelles et les combats sont assez nombreux pour nous accrocher sans problèmes. Calé sur ce rythme on se dit qu’il ne reste plus qu’à voir se dérouler la machinerie et compter avec jubilation les coups... Mais voilà, la machine est décidée à nous délivrer un message, à faire vibrer notre cœur et éventuellement à faire couler quelques larmes. La machine veut se donner des airs dramatiques alors que ses acteurs lancent machinalement leurs répliques. Ah, pourquoi ne se sont ils pas contentés de ne donner que des coups de pied... ? Si le casting met en avant la jeune starlette Shaku Yumiko dans le rôle de Yuki, qui ne s’en tire pas trop mal dans les scènes de combat où elle n’est pas doublée (c’est son premier film), celle-ci ne parvient jamais à faire oublier la magnétisante prestation de Kaji Meiko dans les déjà cités Lady Snowblood. Le seul à véritablement sortir du lot est l’acteur Shimada Kyusaku dans le rôle du bad-guy Byakurai : avec son physique si particulier (Kato, c’est lui !) et imposant il réussit à habiter le film mieux que personne, utilisant la densité naturelle de sa présence pour combler le déficit de caractérisation de son personnage. Dans Princess Blade nous avons donc deux films en un : le premier est un mélo un brin moralisateur dont la qualité de « l’acting » est pour le moins relative, tandis que le second est un film d’action mâtinée de SF dont la qualité du « kicking » procure son lot de séquences intensives. Le second occupe les vingt première minutes et les vingt dernières minutes du film, tandis que le premier s’arroge toute la partie centrale. Résultat, une baisse de régime significative vers le milieu de l’intrigue : la machine tousse, la machine peine mais heureusement pour repartir de plus belle. Ouf ! Le film reste imparfait mais finalement pas raté, de quoi passer une agréable soirée...

Les véritables vedettes de Princess Blade se retrouvent donc dans le staff et ont pour noms Kenji « electronic » Kawaï, Shinji « gamera » Higushi et Donnie « iron monkey »Yen. C’est en tout les cas à leur travail combiné que l’on doit les meilleurs moments du film. Pour ce qui est du score, même si le compositeur attitré de Oshii nous a habitué à mieux, la bande son qu’il propose ici réussit tout de même à imprimer son ambiance délétère sur l’histoire, accompagnant ainsi le choix d’une « colorimétrie » allant dans le même sens. Les quelques plans montrant, en fond, les décors lointains d’une ville du futur aussi oppressante que déprimante doivent, quant à eux, énormément au responsable des sfx, Higuchi. Mais c’est surtout dans les séquences de combat que ses talents sont mis à contribution : attention, il ne s’agit pas d’effets « cyber kung-fu » à la « kivousavé », mais plutôt de retouches numériques de certains plans apportant une touche qui lorgne parfois du côté de l’anime : à cet égard, l’effet le plus saisissant du film met en scène une découpe au sabre, au ralenti, avec un rendu de l’onde de choc que l’on est plus habitué à voir dans les dernières productions 2D japonaises bourrées de digital plutôt que dans un film live. On sent ici l’expérience de graphiste de Higuchi.

Princess Blade recèle la plus grande partie de son intérêt dans le traitement de l’action et c’est donc logiquement que la véritable vedette du film se trouve être le chorégraphe de ces scènes : de tous les membres du staff, c’est Donnie Yen qui tire vraiment son épingle du jeu. Depuis son exil de Hong-Kong voici quelques années, la star martiale exécute quasiment un sans faute dans la gestion de sa carrière internationale, faisant montre d’un flair particulier pour les projets valorisant particulièrement son rôle de chorégraphe, même si ici où là il se fend de quelques « caméos » très remarqués. En cela Donnie Yen se révèle le parfait élève de Yuen Wo Ping, dans sa capacité à s’adapter à tous types de projets et donc à s’exporter, dans ses talents désormais indiscutable en tant que directeur des scènes d’action. Ainsi, si ses (relatives) qualités de réalisateur ne sont toujours pas évidentes malgré 2 succès d’estimes ( Ballistic Kiss et Legend of the Wolf ) nanti de budgets ridicules lorsqu’il était encore à HK, nous assistons à l’émergence d’un style chorégraphique original qui ne cesse de s’affirmer film après film. On retrouve donc dans les scènes d’action de Princess Blade quantités de phases caractéristiques de la « touche » de Donnie, comme cette poursuite dans la forêt sortie tout droit de Legend of the Wolf, la mise en scène de coups de pieds toujours impressionnants (même si ce n’est pas lui qui les exécute ici et donc moins impressionnant), l’aspect « rageur » des joutes aux sabres ainsi que des angles et prises de vue que l’on pourrait presque désormais assimiler à des « gimmicks ». Pas de doutes, il y a désormais une véritable « signature » Donnie Yen.

S’il y a 2 films dans Princess Blade, alors les réalisateurs respectifs en sont Sato Shinsuke et Donnie Yen. A vous de retrouver qui a fait quoi...



14 janvier 2003
par Astec


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