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Rest On Your Shoulder

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1 critiques: 1.5/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 1.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Pa-pi-llon de minis

Jacob Cheung est un drôle de bonhomme, dont la carrière est définitivement inclassable. Yes-man au service de différents studios, il est capable d'emballer fresques historiques ("Last eunuch in China", comme flopée de comédies romantiques, de superviser séries télé ("Seven Swordsmen" – la série), comme diriger des blockbusters ("Battle of wits") et parfois même d'accoucher de très bons résultats ("Cageman" et – dans un registre radicalement opposé – "Intimates").
 
Depuis l'ouverture du marché chinois, il s'évertue à vouloir réaliser des coproductions, courant les marchés du monde entier pour annoncer maints projets e coproductions à grands renforts d'affiches et de flyers…Pourtant "Rest on your shoulder" n'est que sa seconde réalisation après celle, médiocre, de "Ticket" en 2008; d'ailleurs, il y a pas mal de similitudes entre les deux films, à commencer par les accents moralisateurs par rapport aux messages environnementaux étalés au rouleau-compresseur.
 
Mais ce n'est sûrement pas cela, le pire du film. Le pire, c'est toute l'histoire totalement farfelue, sans queue ni tête. Bon, il faut déjà se dire, que c'est un public, qui vise les adolescents avec cette historie de cœur, vaguement inspirée des plus beaux contes chinois d'amours contraints avec transformation de l'un ou de l'autre en animal – ici donc de Baobao en papillon, capable de survivre vents et marées, hivers enneigés, comme canicules. Suaf que les ados risquent de faire la moue à devoir se taper totues les séquences en CGI du plus mauvais effet avec un papillon de pacotille et ses copains sauterelles et autres insectes. Un film pour enfants, alors ? Beeen…pas vraiment, parce que ceux-là vont grave se faire chier devant les revirements incessants de l'histoire, notamment dans toute la seconde partie, qui vire vers un drame écologique à deux balles.
 
Rien, rien, RIEN ne tient d'ailleurs debout, à commencer par cette drôle d'apparition de Cupidon (sic), qui propose à Baobao de se transformer en papillon ?!!! pour prouver l'amour des deux jeunes gens et sauver la vie de Yan Guo, atteint d'une "allergie mortelle" à une plante ?!! Oui, la suite est encore pire, notamment par l'évacuation de toute une île à cause de cette allergie en fin de film…c'et quasiment jubilatoire dans le nonsensique. En fait, le film ressemble un peu à "Bug me not" dans sa manière de mélanger acteurs réels (qui font pourtant très souvent aussi toc, que les créations virtuelles ) et images de synthèse sur fond d'amourette à deux balles – sauf que ce dernier avait su viser plus juste.
 
Dommage, car les images de paysage sont assez somptueuses (oui, bon j'aurai jamais remarqué par ailleurs, mais fallait s'accrocher à quelque chose) et Joe Hisaishi enchante avec ses compositions reconnaissables parmi toutes, même si elles sont loin de son meilleur niveau.


19 août 2011
par Bastian Meiresonne


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