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Riding Alone, Pour un Fils

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3 critiques: 3.17/5

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10 critiques: 3.65/5



Anel 3.5
Ghost Dog 3.75 Thérapie chinoise
Ordell Robbie 2.25 Yimou a fait mieux mais aussi bien pire que ce road movie passable.
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Thérapie chinoise

On a du mal à rentrer dans le film, la première partie japonaise étant pour le moins laborieuse et dénuée de tout sentiment. Mais peut-être est-ce fait volontairement : les liens familiaux entre le vieux père et son fils mourant sont durablement brisés, pas moyen de les recoller directement. Alors le vieux père (Takakura Ken, excellent) va essayer de se rapprocher de lui de manière indirecte. Sachant que son fils est fan d’opéra chinois, il décide de partir sur un coup de tête dans le fin fond du Yunnan chinois pour filmer les gens qu’il a apprécié là-bas. Plutôt dubitatif à son arrivée, butant sur l’administration chinoise, il s’accroche pourtant, insiste, parvient à émouvoir : Riding Alone commence alors véritablement avec la scène de la vidéo où il supplie, par traducteur interposé (Charabia, qui ne bafouille que 3 mots de japonais…), qu’on le laisse entrer en contact avec un chanteur d’opéra en prison.

Dès lors, le mélodrame peut se mettre en place, un mélodrame digne, humain, sensible, toujours sur la corde raide entre douleur et contrôle de soi. Takakura, derrière son masque d’homme impassible, intériorise des souffrances qui finissent par transparaître sur son visage, et c’est bouleversant. Dans sa quête de soi, dans sa course effrénée contre le temps qui passe et la mort, il ne perd pas courage, va jusqu’au bout de sa logique et retisse au passage les liens père-fils destructurés d’autres humains. Paysages magnifiques, sentiments à fleur de peau, leçon universelle, Zhang Yimou signe un beau film avec une séance « photo numérique » inoubliable et un petit garçon (Yang Yang) adorable.



03 juin 2007
par Ghost Dog


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