Godard lässt grüssen
Série de sept épisodes initiée par Patrick Tam et sa scénariste préférée de l'époque, Joyce Chan, portant comme titre le (vrai) nom de leur interprète principale.
Alors que les précédents épisodes avaient fait scandale pour leur ton libertaire et vaguement sexuels, Tam décide de prendre l'attente de son audimat (record) au dépourvu en démarrant (et terminant) sur le long monologue d'une écolière un rien candide, assise sur le tabouret d'un studio d'enregistrement. Racontant maintes choses de son quotidien, elle est parfois interrompue par le lancement d'une chanson intrusive. Dans le rôle principal, la jeune Ivy Ho, assistante par ailleurs, à qui on a demandé d'écrire un texte au pied levé.
Les deux autres épisodes concernent des couples en crise.
Clairement destinés aux femmes, ces épisodes s'adressent pourtant à un public général, les thèmes étant totalement universels. Sans grande innovation technique, elles permettent surtout à Tam de briser bien des règles préétablies des productions habituelles en studio et de rendre un vibrant hommage personnel à l'un de ses maîtres personnels, Jean-Luc Godard.
