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Story of Ricky 2 : Dint King Inside King

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François 0 Entre triste et navrant
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Entre triste et navrant

Parfois, on a bien envie d'y croire un peu, Fan Siu-Wong, Leung Kar-Yan... Mais il est bien évident maintenant que si Fan Siu Wong a jamais eu une carrière, elle est maintenant derrière lui. L'acteur enchaîne les direct-to-video plus fauchés les uns que les autres, et il est maintenant rejoint par Leung Kar-Yan. Story of Ricky premier du nom était bien nul dans de nombreux aspects me direz-vous. Soit, mais il y a aussi la Nam Lai Choi touch qui ajoutait le petit supplément de délire qui font les grands nanars.

Ici, Dint King Inside King (également appelé Super Powerful Man, pour vous donner une idée du naufrage) n'est qu'un très mauvais film, sans le côté gore complètement jouissif du premier Story of Ricky (puisqu'il en reprend sans honte le nom...). On peut compter les combats sur les doigts d'une main, et ils dépassent rarement la minute. La violence est limitée au strict minimum, oubliez les délires "Ken le Survivant" du premier film. La réalisation est d'une rare nullité, profitant de maniabilité des DV pour bouger dans tous les sens pour faire "style". Plus grave encore, les ralentis complètement navrants qui viennent casser tout semblant de rythme lors des scènes d'action, et l'option "noir et blanc sépia" du caméscope utilisée pour les très nombreux flash-backs. Bref, une réalisation complètement amateur digne des pires vidéos de votre tonton à la Baule.

Evidemment, la partie science fiction rivalisent avec les pires navets en la matière: on commence par un générique en image de synthèse fait sur un bon vieux PC, on enchaîne avec les faux costumes des méchants (voir les Biomans ci-dessous), on colle une pastille qui clignote sur le front pour faire téléphone (notez qu'on se tapote sur la tempe si la communication ne passe plus), on ajoute à l'ordinateur des effets de lumière pour faire super-pouvoirs, bienvenue en 2200!

Les acteurs ne sont pas meilleurs, la plupart étant mauvais, Leung Kar-Yan y compris, dans son rôle de méchant à chemise bleu. A ses côtés forces bleu blanc et rouge, des méchants de pacotille aux costumes merdiques (excuse moi, mais @!#$ quand même). Face à lui, Fan Siu Wong enveloppé dans une cape de camouflage du plus bel effet, accompagné de son père, le premier scientifique en short et en basket. On pouffe de rire à de rares occasions, comme lorsque Siu-Wong s'entraîne en tirant un engin de chantier (!!!), autrement on se lasse bien vite des décors répétitifs (le barrage, la maison de Leung Kar-Yan, l'usine), on se remémore le générique dont on se demande s'il va finir un jour (2053 blablabla... 2100 reblablabla, hop un volcan, 2200, on y arrive...), on se demande si le film fait pire que Boxing King, autre film en DV qui enterrait quant à lui Yu Rong Guang et Cynthia Khan. Passée la scène finale aux effets spéciaux ridicules (hop je t'envoie un gros caillou en polystyrène, aïe j'ai trop mal), on n'hésite plus un seul instant: oui "Super Powerful Man" est bien le pire film de Fan Siu-Wong, et accessoirement de Leung Kar-Yan. Et du casting tout entier probablement et potentiellement de l'année. Est-ce avec ça que la Chine compte concurrencer la Corée? Il paraît que lorsqu'on a pas d'argent, on a des idées. Le réalisateur les avait visiblement oubliées chez lui.

30 octobre 2005
par François


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