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Tokyo Gore Police

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.17/5

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19 critiques: 3.3/5



drélium 3 Moins convaincant que Meatball et Machine Girl malgré là encore de bonnes idées.
Junta 3.75 Enormes idées visuelles, discours ambitieux mais le tout est trop étiré.
Xavier Chanoine 2.75 Remake de Voyage à Tokyo. Non je déconne
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Moins convaincant que Meatball et Machine Girl malgré là encore de bonnes idées.

13Tokyo Gore Police Dommage car dans la même mouvance de NISHIMURA, Tokyo Gore Police offre un fond plus travaillé qui mélange l'animé Wicked City avec des pointes vulgaires de Starship Troopers et en prime des policiers typiques de Jin-Roh revisités façon sadiques psychopathes, le tout avec la désormais habituelle explosion de gore fun typiquement nippon. Bref, il s'agit toujours d'une exterminatrice de mutants jusqu'auboutiste, ici bien campée par SHIINA Eihi (Monofaciale au possible mais vu que ça va avec le rôle, ça passe, comme pour Audition...), et pourtant l'approche est plus posée, plus supendue.

Depuis 2000 dans le même genre ou proche au Japon, il faut bien avouer que c'est souvent mauvais, The Machine Girl, Meatball Machine et tout ce qui s'orbite autour de Nishimura et son équipe fait clairement partie d'un bon filon néo-Tetsuo qui n'avait jamais été approché avec autant d'efficacité brutale auparavant.
Avec Tokyo Gore Police, Nishimura franchit une étape plus personnelle avec un cast plus costaud, une photo plus travaillée, de jolis personnages encore plus atteints, immédiatement détruits par une profusion de gore caoutchouc et de passages furieusement débiles tantôt très créatifs, tantôt fainéants et gratuits. Le tout est donc assez bancal, sans compter la mise en scène de l'action qui retombe dans le pire avec très souvent uniquement de très gros plans zoomés, cutés et répétés sans autre objectif que de cacher le manque total d'idées neuves.

07Tokyo Gore Police L'équipe se rattrape bien avec un bestiaire particulièrement original et quelques idées joliment tordues (cf photos), mais voir un torse, un crâne ou que sais-je encore, coupé en deux pissant des geysers pendant 10 bonnes secondes faciles, c'est assez lassant sans aucune idée pour accompagner. Dommage donc pour la partie action transpercée encore une fois de bonnes idées visuelles mais assez mal réalisée globalement. BO très correcte à nouveau plus axée Hard.
Le récit quant à lui, bien que toujours fondé sur la vengeance la plus basique, aborde le background général plus en profondeur mais délaisse davantage la personnalité de l'héroïne qui aurait mérité meilleur traitement.

Le film de Nishimura souffre aussi de vouloir mettre autant d'action que de récit sur 1h50 et finit par être assez indigeste mais reste largement plus conseillé que nombre de bouses nippones post-2000 soit disant fun.

23 février 2009
par drélium




Remake de Voyage à Tokyo. Non je déconne

Bande annonce

Tokyo Gore Police
est un exemple du dynamisme impressionnant des auteurs de cinéma gore hautement débile en provenance du Japon, sans pour autant être régressif. Comprenons par-là, le film parvient à exprimer par l’intermédiaire d’un matériau de base aussi fin qu’un bovin -la création de nouvelles forces policières à Tokyo- tous les souvenirs du Nishimura cinéphile (Raimi, Hooper, Verhoeven, Kurosawa…) et client d’une sous-culture allant du porno aux jeux-vidéo. Liste non-exhaustive. Caster l’héroïne terrifiante d’Audition n’est pas non plus fortuit, personnage ayant marqué les amateurs d’un certain cinéma déviant qui aura, entre autres, poussé Miike vers les sommets. Les émotions constamment masquées de son personnage de flic en jupette contrastent avec son étonnante force sabre en mains, un faux-semblant rappelant l’ignoble tortionnaire qu’elle était chez Miike. La voir trancher de l’ingénieur (nom donné aux mutants peuplant la ville) avec la dégaine d’un ronin rappelle aussi combien Nishimura s’inspire du chambara et du manga pour offrir une série de vignettes entre Gosha Hideo et Watanabe Shinichiro.

Une mixture permettant à Tokyo Gore Police d’envoyer la sauce à un rythme effréné, inondant l’écran d’hectolitres de sang lorsqu’il le peut –c'est-à-dire tout le temps, tout en faisant preuve d’originalité dans les mises à mort, mutations et autres joyeusetés les plus dégueulasses. Et lorsque le bestiaire rappelle par moment Silent Hill (superbe mutant à quatre-pattes dont les membres sont remplacés par des sabres), entre fantaisie SM et origine pas du tout contrôlée, le film en devient jouissif, faisant oublier la laideur de sa mise en scène et son humour au raz des pâquerettes, ricanant bien gras lorsque l’occasion le permet. Un spectacle d’une débilité sans nom, agrémenté de fausses pubs hilarantes écrasant The Machine Girl (Iguchi Noboru, 2008) qui n’avait pour lui, finalement, qu’une photographie mieux maîtrisée et des longueurs rendant les séquences gores plus efficaces, surprenantes. Tokyo Gore Police, lui, n’arrête jamais.

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07 février 2010
par Xavier Chanoine


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