C'est beau la tristesse 
Comment peut-on écrire une histoire aussi triste. C’est terrible. Mais c’est tellement bien fait. Et ce ne sont pas seulement les sentiments qui unissent le frère et la soeur qui sont poignants, mais aussi tout leur environnement qui est incroyablement beau. Mais malheureusement tout est rempli d’une force invisible et froide qui entraîne Satsuki dans sa maladie.
Comme quoi, ce ne sont pas forcément des combats sanglants qu’il faut montrer pour faire comprendre aux gens que la guerre est quelque chose de terrible et de cruel.
Totoro, au secours ! !
Parmi le monceau de films consacrés à la guerre, deux gros sous-genres se dégagent. D’abord les plus nombreux, ceux qui montrent le point de vue des soldats sur le front, et les autres, plus rares, qui traitent des civils et s’attardent sur les dommages collatéraux (1). Dans Le tombeau des lucioles, on prend ces derniers en pleine face.
Le spectateur lambda étant bien souvent davantage titillé par le côté spectaculaire et belliqueux du premier sous-genre abordé ci-dessus, il est plus difficile de lui faire visionner une glauquerie courageuse appuyant là où ça fait bobo. Dans « Le tombeau… », différents atouts sont mis en avant pour attirer et sensibiliser davantage les foules. Les apparats du DA, Ghibli, Myazaki pas loin et une histoire d'enfants, tout est mis en œuvre pour faire pleurer le chaland. Ainsi, à l'identique du français et universel Jeux interdits de René Clément, le pathos s’installe durablement. Les deux mômes jettent sournoisement leurs hameçons vers nos yeux, visent bien les glandes lacrymales et tirent dans la foulée leur fil de pêche pour qu’on chiale tous comme des gonzesses. Ils ne nous laissent aucune porte de sortie, pas même celle d'une télécommande condamnée par la mention « Oeuvre d’utilité publique » à ne pas être utilisée sous peine d'être taxée d'outil révisionniste fasciste.
Le récent Nobody knowsavait pompé le final du DA de TAKAHATA Isaosans bénéficier d’une narration aussi pointue: Spoiler dans les deux cas, une valise sert de cercueil pour faire disparaître une enfant décédée Fin spoiler, mais il avait pour lui de traiter la pauvreté sans avoir la guerre - excuse globale toute trouvée - en toile de fond. L’état de pauvreté n’est pas seulement un manque d’argent, la chute sociale est écœurante et la situation de ces gamins en marge de la société affreusement bien rendue. C'est particulièrement le cas dans une scène où d'autres enfants viennent fouiller le refuge de nos deux victimes. Ils se moquent de leur habitation, de ce qu'ils y mangent. Ces gosses/figurants ne sont pas stéréotypés au point de rendre la chose manichéenne, leur comportement est bêtement compréhensible, salement humain et achève de rendre le tout bouleversant.
Traumatisante, la courte nouvelle de NOSAKA Akiyukil’est un peu moins. Assez crue, sans fioriture et présentant un scénario prêt à l’emploi, elle distille moins d’émotion mais donne les bases à Takahata pour broder son film comme il l'entend, prouvant une nouvelle fois que l'adaptation d’une nouvelle est généralement plus réussie que ne l'est celle d’un pavé de 1000 pages. Le film retranscrit intégralement le livre, y ajoutant intelligemment des éléments narratifs propres au cinéma (gestion du temps, musique…), des décors et tous les détails visuels de l’époque.
Comble de l'horreur, les Studio Ghibli ont conçu ce Tombeau très peu de temps après la naissance de son frère jumeau, l'ultra positif Mon voisin Totoro. Les héros sont également deux gamins dont la mère est malade, l'enfant la plus jeune a exactement les mêmes mimiques que son binôme sous les bombes et on y parle aussi d'un camphrier géant - même si cela reste à l'état d'anecdote dans le TDL. Dans, Totoro, une grenouille rigolote passe devant une héroïne qui attend le chat bus. Dans Le tombeau (...) c'est un crabe sur une plage qui se promène jusqu'à un cadavre allongé entre deux barques, mouches à l'appui. Dans Totoro, la maman s'en sortira et tout ira bien, le gros nounours veille au grain depuis son arbre. Dans Le tombeau (...), Totoro ne vient jamais, aucun gland magique n'est là pour faire pousser de quoi manger, les gros câlins poilus sont prohibés, les parapluies-feuilles sont tous en rupture de stock et le chat-bus, en grève, est remplacé par un train qui emmène les âmes mortes on ne sait où. Néant, désespoir, nada, queue dalle, la grosse peluche se fait salement désirer.
(1) Pause hors sujette à bonne humeur concernant le film « Dommage Collatéral » avec Arnold Schwarzenneger : « Collatéral peut être, dommage sûrement » critiqua joyeusement le magazine Télécinéobs.
Chef d'oeuvre statistiquement démontré !
Lors d'une projection du film en présence de Takahata, le jeu avec un certain ami avait consisté à esquiver la projo en question - trop dur - pour aller bouffer au resto, revenir avant la fin et s'incruster à la suite de Takahata, se poster dans des fauteuils juste devant le passage menant à la sortie, et regarder les gens qui partaient pendant les questions/réponses avec un public en majorité lambda : pas un visage qui ne soit marqué d'une façon ou d'une autre, femmes, enfants, vieillards, hommes virils ou non... , tous. Un grand moment de rire sadique pour nous et la preuve satistique et scientifique auprès d'un échantillon conséquent de sujets de la chef d'oeuvritude de ce film. Tous, tous marquaient le coup, qui avec des larmes, qui avec des reniflements, qui en tentant de se recomposer une attitude... " Regarde, regarde, regarde lui ! ", " et elle, et elle là ! Elle pleure aussi !", " et l'autre, et l'autre là, regarde ses yeux", "les pauvres, ils ne savaient pas...". Une bonne façon de redécouvrir le film.
réaliste, magnifique mais trop triste voir larmoyant
une histoire ultraréaliste (étonnant pour un ghibli), déchirante, d'une tristesse à mourir. Vraiment trop triste.
Le drame parfaitement rendu et sans cesse renouvelé de la bêtise humaine
Inutile de rajouter des paragraphes aux autres critiques. Je tiens simplement à signaler l'utilisation très judicieuse de la musique dans ce film. Comme dans la plupart des excellents drames, l'émotion ne naît pas toujours d'une musique très dramatique et larmoyante, mais au contraire d'une musique calme et joyeuse. On garde donc le même thème tout au long du film, et notamment lors des scènes joyeuses au début. Lorsqu'on le réutilise lors des scènes dramatiques, il souligne un peu plus la rupture que constitue le drame. C'est le cas dans Le Tombeau des Lucioles tout comme dans d'autres films du même genre (Une Balle Dans la Tête entre autres).
C'est un procédé que j'apprécie tout particulièrement car il ne cherche pas à tirer des larmes comme lorsqu'on utilise des violons et de la musique triste. Ici c'est la réalité de la situation et du drame qui va vous frapper, l'immensité de la bêtise du comportement humain. Il n'y a pas vraiment de coupable à désigner en particulier, pas de méchants américans qui bombardent les innocents, pas de méchants japonais cupides. C'est un peu tout ça en même temps sans chercher à exagérer les torts de quelqu'un en particulier. C'est donc beaucoup plus réaliste et traumatisant car on aime bien se trouver un responsable et tout lui mettre sur le dos. Ici ce n'est pas vraiment possible sans prendre une part de cette responsabilité simplement par le fait d'être un homme ou une femme vivant dans le même monde qui a créé le drame de ces deux enfants.
Le film d'animation le plus boulversant de l'histoire 
Que dire de plus que ce que les autres ont dit. Ce film ne se regarde pas, il se vit tristement. Ces deux bambins sont si attachants, ce qui rend leur malheur plus horrible: la perte de leur mère, la lente chute inexorable vers la mort par manque de nourriture et de soins médicaux.
Seul le dessin anime pouvait arriver à ce résultat et quel résultat ! Nous sommes très, mais alors très loin de la galaxie Disney où le monde est merveilleux, au contraire, nous sommes bien sur terre. Ce film nous montre ce qu'il y a de pire chez l'homme : égoïsme, nationalisme et folie meurtrière.
Certaines images sont fortes, poignantes et bouleversantes, qui laisse le spectateur sonné, sans voix.
Je ne dirai rien de plus, il ne vous reste plus qu'à le regarder pour comprendre. Comprendre la bêtise des hommes, l'ignomie de leur situations et surtout de leur lente mais inéluctable déshumanisation.
Je finirai simplement par le mot galvaudé par tant d'utilisations : chef-d'œuvre.
L'émotion à fleur de peau...
L'animation japonaise est la seule au monde véritablement capable de s'adresser aux adultes, ce n'est pas nouveau (comparez Astérix (France), les productions Disney (USA), et Ghost in the Shell (Japon) ...), même si c'est l'enfance qui est ici mise en évidence. Personnellement, j'avoue avoir rarement vu un dessin animé (et même un film) si bouleversant et si marquant.
Le fait est que dans l’œuvre de TAKAHATA Isao, on ne prend jamais le spectateur pour un gosse en lui assénant de jolies chansons et de bons sentiments, mais qu'on le considère comme un adulte responsable de ses choix et de ses idées, et qu'on le pousse à porter un jugement sur les exactions d'autres adultes, qui infligent à des enfants, par définition êtres purs et innocents, peines et tortures diverses. Et ici, les politiciens nippons, bornés et intéressés, sont autant dénoncés que les bombes lancées sans discontinuer sur les villes japonaises par des militaires américains fanatiques et sans scrupules. En cela, le thème évoqué est universel et intemporel.
A moins d'avoir un cœur de pierre, on ne peut résister bien longtemps aux bouilles d'anges de ces 2 gosses, victimes principales de la guerre et de la bêtise des hommes. Il n'est d'ailleurs pas interdit de verser une larme. Il faut voir Seita, du haut de ses dix ans, tenir courageusement le rôle difficile de père et de mère pour sa petite sœur de 5 ans, essayant de la nourrir et de la soigner tant bien que mal. Mais bien sûr, rejetés par la société, leur issue sera fatalement tragique.
Soutenue par une richesse de l'animation sidérante, par des mélodies chargées d'émotion et une poésie raffinée (cf. la symbolique des lucioles), Le tombeau des lucioles est, comme vous l'aurez compris, un dessin animé à ne rater sous aucun prétexte !
Qui peut voir ce film sans pleurer ?
Attention : ne pas regarder en cas de dépression passagère ! (je cherche à vous éviter le suicide...)... Mais aussi : attention, chef-d'oeuvre !
Toute plaisanterie mise à part (d'autant plus que ce film ne s'y prête pas vraiment…), Le tombeau des lucioles est réellement l'une des œuvres la plus triste et poignante qu'il m'ait été donné de voir. Vous me direz qu'à cela rien d'étonnant : ce film montre la vie et la guerre, tout simplement ! Je pense que l'on ne peut prendre ce film que comme une gifle si l'on a un minimum de sentiments et de compassion. A l'image d'Il faut sauver le soldat Ryan, quelques conclusions s'imposent : la guerre est une chose ignoble, indescriptible, pleine de souffrances et d'horreurs, et l'homme est capable des pires bassesses... Cet effet est renforcé ici dans la mesure où les personnages principaux sont des enfants. Un film sur l'indifférence, la déshumanisation, l'exclusion... Mais aussi les joies simples, dont on peut priver des enfants pour les besoins de "causes" que certains responsables jugent "grandes" !
Seuls des Japonais pouvaient réaliser un tel film : du début à la fin, une chute, de catastrophes en catastrophes pour déboucher sur la mort... Ajoutons à cela une réalisation impeccable, une utilisation au plus juste de la musique (reprendre les même thèmes pour les scènes tristes que ceux utilisés auparavant dans les moments de bonheur ne manque pas son effet…), pour obtenir plus qu'un film à voir, un classique !
en plein coeur
c'est comme ca que l'on prend ce film. et il y laisse une trace profonde (une cicatrice?) au point que c'est certainement le film que j'ai le plus de mal a revoir. inoubliable.
23 décembre 2002
par
jeffy
Meurtrissures de la guerre
Les studios Ghibli nous offrent encore une fois une perle précieuse. Tiré de "Hotaru no hata" de Akiyuki Nosaka ("la tombe aux lucioles", éditions Picquier Poche), ce film est une mise en image de l'histoire de deux laissés pour compte. Le propos, comme dans "Les 3 Adolf" d'Osamu Tezuka, n'est pas tant de juger les agissements de certains pendant la seconde guerre mondiale, mais d'en montrer certaines horreurs.
Et la pire horreur qui puisse exister c'est la déshumanisation. Deux possibilités : ne vivre que dans la haine (Les 3 Adolf), être mis au ban de la société (Le tombeau des lucioles). Seita et Setsuki n'ont pas été mis à l'écart par la faute de quelqu'un en particulier, non. On pourra bien sûr reprocher l'attitude (compréhensible) de la tante. Mais il faut voir que ce qui est représenté est seulement une histoire banale pendant la seconde guerre mondiale au Japon; Banale au sens de la diffusion de ces cas. Il n'en reste pas moins que cette histoire est horrible.
Le pire est de voir les regards que les fantômes de Seita et Satsuki portent sur leurs vies. Des regards vides, sans expressions. Ils n'auraient pas vécus à ce moment là, personne ne s'en serait aperçu. De leur vivant ils étaient déjà des fantômes. Alors comme cette boîte de bonbons, synonyme tour à tour de joie et de mort, leurs vies passent, dans l'indifférence générale.
Je ne redirais rien sur les qualités techniques de cet anime (Benjamin le fait bien), je ne ferais que confirmer ce qui est dit avant. Il faut voir cet anime, et ne pas le regarder comme un dessin animé, regardez-le comme le film d'une vie trop courte.
Un chef d'oeuvre
Il n'y pas grand chose à dire, ce film est incontournable!
Il y a tant d'émotion ...
Et puis on s'attache tellement à ces 2 enfants...
Un classique du coup de gueule.
On connaît les réalisateurs japonais, au niveau de l'animation, pour leur humanisme, leur sensibilité à l'écologie et leur grande bataille pour la survie de l'espèce humaine. Le tombeau des lucioles est un triste pied de nez aux organismes de terreur.
Se déroulant à la fin de la 2nd guerre mondiale, durant l'opposition USA/Japon, le tombeau des lucioles nous narre l'errance de 2 enfants, séparés de leurs parents à cause de la guerre qui éclate au pays. Les bombes tombent comme à Gravelotte, détruisent tout et créent un effet de terreur permanent sur les différentes régions touchées. Les gens quittent leur logement, laissent tout à portée des brigands, abandonnent leurs biens pour tenter de trouver une lueur d'espoir parmi les cadavres qui jonchent le sol.
La terreur est présente, les enfants perdent leur mère. On ne sait pas où est le père, il semblerait qu'il soit sur un bateau pour le soutient de la flotte japonaise. Perdus, orphelins de tout, ils trouvent refuge chez leur tante. Une sorcière oui, toujours à râler et à critiquer les gosses encore sous le choc de la guerre. L'adulte ne comprend pas et préférerait qu'ils bossent histoire d'aider les plus courageux qui défendent le pays. Tu ne veux pas travailler? Et bien tu ne manges pas! C'est comme ça et pas autrement.
Ils fuient le logement, errent sur les routes abandonnées. La faim arrive, la maladie commence à ronger la petite soeur affaiblit mais toujours là pour s'amuser. L'air de rien elle nous fend le coeur cette petite. Le grand tentera de ramener à manger, de puiser dans les économies de leur défunte mère, quelques 6000 yens. Puis à sec, volera dans les champs quelques jeunes pousses et tomates afin de nourrir la petite, toujours plus faible de jours en jours, jusqu'à l'issue finale qui était évidente. Elle n'a pas tenu.
Véritable critique de la guerre ou alors, simple récit autobiographique, Le tombeau des lucioles est un "non" à la guerre des plus forts. Le film est cru, ne nous épargne pas la vision de cadavres dévorés par les asticots, non, il n'hésite pas. Il n'hésite pas et le fait bien puisque c'est le but. Choquer pour faire comprendre. Choquer n'est pas forcément mal, tout dépend de quelle manière on s'y prend. Takahata est un poète, un artiste, et par le biais d'images d'une poésie rare, démontre les méfaits et la violence de la guerre. Les lucioles sont l'espoir, ou quelconque façon d'oublier la guerre. Une bien jolie image, d'une tendresse quasi absolue, contrastant vivement avec la dureté des propos et le destin finalement déjà tracé des deux orphelins : la guerre les a eu.
Les + :
- Densité des propos
- De bien belles/tristes images
- Les deux orphelins, très attachants
Les - :
- Très difficile mais l'effet est voulu
Ce film est monstueux ! 
Je ne l'ai vu que deux fois mais ne veut plus jamais le revisionner ( même si j'ai le DVD ). Takahata nous montre l'horreur de la guerre au travers du regard innocent de deux enfants dans le tumulte de leur époque. Leur destin est affreux et ce film vous donne envie de vomir le mor guerre !
Dévastateur
Je ne l'ai vu qu'une fois il y a un paquet d'années. J'ai adoré mais redoute vraiment de le revoir tant il m'a ému et mie un sacré coup. Je me rappelle de la terrible séquence ouvrant le métrage, de certains moments de joie du jeune homme et sa petite sœur détruits par les adultes et de la fin surtout d'une cruauté tout en retenue (comme le reste du film) et dévastatrice. Une œuvre d'une maturité, d'une intelligence, d'une justesse phénoménale. Il n'y a qu'un autre film qui m'ai autant secoué : "La Liste de Schindler".
29 janvier 2020
par
A-b-a
Le B.A.-Ba de l'animation japonaise
Je l'ai vu 7 ou 8 fois et cela me fait pleurer toujours autant. Le tombeau des lucioles est un film culte que toute personne se devrait d'avoir vu au moins une fois.
Pas de paradis pour les enfants de la guerre
Que d'émotion. Que de douleur. Que d'émerveillement. S'il existe beaucoup d'autres films d'animation à même de vous bouleverser de la sorte, que leur public se manifeste.
tout a déjà été dit, c'est un animé essentiel, beau, poignant et tout et tout, cependant je l'ai trouvé un peu fade par moments. il faut quand meme le voir, ça sort du lot.
Le film le plus triste que j'ai pu voir...
Et pourtant des films, j'en avale.Plus poignant, émouvant et révoltant, je n'en ai jamais vu. Des personnages si attachants, que l'on a du mal a encaisser leur destin final. Une grande claque, qui prouve une fois de plus le génie du cinéma Asiatique.
une ville s'embrase, des vies s'effacent.....
Un magnifique film tout simplement !!
Ceci a beau être un film "d'animation", il est néanmoins capable de véhiculer des émotions très fortes. Comment rester insensible a la petite setsuko !! Une guerre est tellement horrible, surtout lorsque les premières victimes sont des civiles, qui jamais responsables des entrées en guerre des gouvernements. Et cela est si bien raconté dans ce petit chef d'oeuvre de Isao Takahata. Il est pour moi, le film d'animation dramatique par excellance. A chaque fois que je le revois, je ne puis m'enpêcher de fondre en larmes. Et pourtant, c'est bien dommage, autant je l'aime et autant j'ai du mal à le revoir, tellement cela fait mal...
A voir !! Le film d'animation le plus émouvant !!
au nom de l'enfance sacrifiée
J'ai peu a ajouter au précedentes critiques
Je viens surtout faire part de tout ce que j'ai pu ressentir a la vision de ce film
Il y a dans ce film quelque chose d'incommensurablement poignant et douloureux, de par son incroyable poesie dans un contexte pourtant si dur et la manière de traiter un tel sujet.
Ces 2 enfants face a la guerre, la cruaute et la connerie humaine et l'indifférence des adultes sont pourtant innocents et ce, rend le film et sa chute d'autant plus dur et insoutenable
Cette vision de la guerre est une dont chacun devrait avoir conscience, ce qui rend (du moins a mon sens)ce film incontournable
un chef d'oeuvre inoubliable,j'ai reellement chialé devant ma télé
Le Kodama
16 janvier 2001
par
griot
tres beau..
et tres triste...
Une emotion intense
On ne peut que aimer ce film. Si on ne l'aime pas, je doute vraiment de la moindre parcelle d'humanité dans cette personne. C'est tout simplement bouleversant!
Calibre
Ce cher "Tombeau des lucioles" éternel étendard de maintes personnes ayant l'incroyable courage de proclamer "la guerre est atroce, quelle horreur". Oui Francis Lalanne, tu es visé par cette phrase que tu ne liras sans doute jamais. Le film, qualifié par beaucoup de bouleversante et traumatisante expérience humaine, s'avère être un très bel animé techniquement et dans sa mise en scène. Isao Takahata n'est pas un amateur ou un simple commerçant, il dispose d'un talent formel certain et il ne peut que le montrer. De ce point de vue là, son animé apparaît dès lors comme une perle. Mais qu'en est-il sur le fond ?!
"Le Tombeau des lucioles" narre donc les mésaventures physiques et morales d'un frère et de sa petite soeur en plein conflit mondial. En effet, cela chauffe sur le territoire des alliés asiatiques. Pénuries de vivres, de médicaments, bombardements, délaissement, ces deux enfants devront ainsi affronter ce cruel destin. Postulat casse gueule pour un artiste. Le mettre en place et le traiter intelligemment n'étant, en effet, pas chose aisée. Takahata s'en est-il sorti brillamment ?! A mon sens, non. Le réalisateur n'a accouché que d'une oeuvre facile, calibrée pour le regard de gens qui voient dans la médiatisation outrancière et tapageuse des moments horribles de l'Histoire une nécessité constante et certaine. "Pour qu'on ne l'oublie pas. Plus jamais ça", ce slogan fédérateur, pourtant digne et nécessaire, ne justifiera jamais une quelconque prostitution du tragique. Le réalisateur tombe justement, en l'espèce, dans cela. Le travers du putassier simple et accrocheur fait dès lors partie intégrante de son film. N'épargnant rien à ces pauvres enfants. Tout élément pouvant amener aux larmes sera ainsi intègré à l'intrigue. La réalité oubliée au profit de sa théâtralisation, le pathos l'emporte vaillamment. Néfaste.
"Pleure spectateur, pleure", oui, on a tous les larmes aux yeux. Mais dans quel but ?! A quoi rime cet étourdissant déploiement d'atrocités ?! Dépeindre l'horreur de la guerre est une chose, en faire usage d'une manière aussi démagogue et décadente, une autre. De par cet aspect moralisateur, et non moraliste, l'animé semble se vouloir porteur d'un message. Mais ce message n'a pas lieu d'être, l'univers s'avère déjà au courant de tout cela, même Francis le sait. De part son pathos ambiant, il n'apparaît dès lors plus comme une envie, humaine, de mettre en image les affres de la guerre d'un point de vue objectif (de nombreux réalisateurs l'ont d'ailleurs déjà fait avec talent). Cette préfèrence pour le grandiose lacrimal sous couvert d'universalité le perd donc, l'amène sur le chemin d'un conformisme banal et limité. Pénalisant.
Les Enfants de la Douleur.
Tout a été dit sur ce film, donc rien à ajouter si ce n'est que répéter encore une fois que jamais les horreurs de la guerre n'avaient été montrées avec autant de réalisme dans une fiction.
Une oeuvre très puissante, à qui on a parfois reproché ses excès, comme montrer la mort d'un enfant par exemple, mais comme j'aime à le répéter, pour faire bien comprendre les aspects néfastes autant aller au bout des choses et tout montrer...
En tout cas, je considère ce film comme une pure merveille à classer parmi les plus grandes oeuvres.
Intense, magnifique, superbe...
Chef d'oeuvre absolu. Préparez les mouchoirs.
Un dessin-animé bouleversant
Ce film me ferait presque pleurer. Bouleversant et magnifique en même temps, ce film est une oeuvre d'art.
Plomber l'ambiance d'une soirée en 1h20 ? C'est possible ! ;)
Certes c'est un des dessins animés le plus réaliste que j'ai vu à présent. Mais c'est aussi le plus triste, voire un peu trop...
On se demande si il n'y pas eu un léger abus du côté des scènes tragico-lacrimales. En voyant cela, je m'imagine le mec qui est derrière et qui orchestre le tout à la
Truman Show, en disant "ouiiiii, c'est ça, encore plus près le zoom sur les larmes", "envoie la musique Bernard, je sens que ça va faire chialer tout le monde là", ou encore "et si on faisait mourrir aussi les lucioles ? Histoire de..." ;)
Je suis sévère avec le film qui ne mérite pas ces allusions puériles, cependant c'est un peu ce que je perçois avec
le tombeau des lucioles. A croire que je n'étais pas assez dedans (d'ailleurs je n'ai pas versé une seule larme, promis).
Du coup, même s'il a les qualités que l'on sait, je ne peux lui attribuer une note parfaite, bien que beaucoup l'aient fait ici. Avec même un peu de recul, je le trouve encore moins bien que je pensais. Ce n'est pas parce que l'histoire est vraie et triste qu'il mérite une bonne note, cela ne fait pas tout.
Bref, 10 fois plus triste que notre
Remy sans famille, ce dessin animé se laisse tout de même aprécier, surtout par son côté esthétique.
Diamant brut
Le court roman de Nosaka était déjà bouleversant par son réalisme et son humanité,sa transposition cinématographique est du meme ordre.Ce film est un joyaux,et beaucoup,beaucoup de "vrais"films palissent en regard de cette merveille.
D'ailleurs,on ne parle plus de Dessin Animé,mais de Cinéma ,point.Il échappe à toute catégorisation.
Avec l'autre chef-d'oeuvre des studios Ghibli,"Mon voisin Totoro",on a au final une vision à deux faces du thème de l'enfance.Là ou Miyazaki joue sur le reve,l'évasion, (mais sur un canevas de départ moins gai qu'il n'y parait),Takahata ,lui,présente la version sombre,tragique, du sort dévolu aux petits,aux faibles,mais ici aucun gentil monstre ne viendra égayer les jours de la petite fille et de son courageux frère.
Animation,musique,intensité du sujet et puissance de son traitement,universalité du propos,TOUT concourt à donner un résultat unique.Ici on est dans la nostalgie d'une enfance perdue à jamais dans la tourmente d'un conflit,et aucun happy end à la Disney ne termine l'histoire.Et toujours au contraire des films de l'oncle Walt,la chanson du film vers le final ne fait qu'assombrir si besoin était un thème déjà bien noir.Mais le film ne sombre jamais dans le sentimentalisme facile ,la sobriété est de mise:le propos n'en est que renforcé.
"Le tombeau des lucioles" est un témoignage magistral sur la folie des hommes et ses conséquences,il a à ce titre d'une qualité pédagogique indiscutable.Mais c'est aussi ,artistiquement parlant,une oeuvre que l'on ne se lasse pas d'admirer.
Quite à verser beaucoup de larmes à chaque nouvelle vision...car sombre et beau,voilà bien un diamant brut de l'histoire du cinéma.
snif...
Je vous parlerais très rapidement de ce film, car sinon, je sens que je vais me mettre à pleurer...
C'est un film boulversant, très triste, je n'ai jamais autant pleuré dans un cinéma ou même chez moi. Il faut le voir absolument.
Seul petit défaut : la vf est TRES décevante, il faut le voir en VO.
Perfection
Que dire qui n'ait déjà été dit sur ce bijou?
Personnellement un de mes plus grands moments de cinéma, tous genres confondus
(avec "La Ruée vers l'or","Gilda","Les Femmes de la nuit","Rashomon","Les enfants du paradis","Casque d'or","le Voleur de bicyclette","L'incompris")
Vraiment émouvent
Il s'agit de l'un des plus beau et emouvant anime que j'ai jamais vu a ce jour....
Il raconte bien l'histoire de deux jeunes japonais rescapés de la guerre et qui essayent de vivre comme ils le peuvent...
Vraiment beau et triste à la fois. Impossible de ne pas verser une larme.
A se laisser bruler les ailes...
Je n'ai jamais rien vu d'aussi touchant et sensible sans pour autant être excessif.
Une oeuvre traumatisante, belle, simple et magique.
(comme d'autres l'on conseillé, il est fortement déconseillé de voir ce film en période de déprime)
"Le 21 septembre 1945, c'est le jour ou je suis mort". Le film s'ouvre sur la phrase terrible du fantôme de Seita. L'ambiance rougeâtre procure un sentiment de chaleur mais exprime aussi une certaine inquiétude. Tout le long du film, on assiste impuissant, à la destinée tragique et inéluctable des deux enfants, déja toute tracée par la phrase d'ouverture. Un sentiment accentué par les deux fantômes, suivant le parcours de leurs alter-ego encore vivants, à travers des flashbacks du passé. Quel est le message de ce film? Peut être un hymne à l'enfance et à son insouciance bafouée. Une critique et une sévère dénonciation de la guerre et ses horreurs. La musique est superbe et met en valeurs les nombreuses scènes émouvantes et insoutenables du film. Un des nombreux chefs d'oeuvre du studio Ghibli.
Le meilleur dessin animé jamais réalisé. Et adaptation fidèle et réussie de l'excellent livre de NOSAKA. Un film a passer dans les écoles, ou peut-être les collèges car il est tout de même assez dur et très réaliste.
Très triste
Il s'agit d'un anime qui m'a beaucoup ému.
"L'innocence face à l'absurdité n'a d'autre choix que de s'ouvrir à l'indifférence" Albert Camus, "L'étranger"
4 jours pour m'en remettre.
Quelle critique pourrais-je faire, quelle analyse ?
J'en sais rien.
Allez le voir, c'est tout.
Sublime
Je l'ai vu la première fois au festival du dessin animé (maintenant rebatisé ANIMA), ça m'a fait un tel choc que dès qu'il est sorti en vidéo je l'ai acheté ; j'ai essayé de le revoir mais je n'ai pas eu le courage. C'est un chef d'oeuvre intemporel qu'il faut avoir vu au moins (au plus?) une fois !!
Pourquoi cette note ?
Parce que malgré le fait que ce soit vraiment un film extraordinaire il y a ce côté horrible de la situation qui fait que quelque part je suis dégouté de ce qui s'y passe, un film qui faut entre guillement oublier même si cela n'est pas si simple.
Un film que tous les sans-coeurs devraient voir...
Un film qui frappe droit au coeur.
Cette histoire est horrible
Je l'ai vu à l'époque de la sortie salle. Je me rappelle un peu du début et surtout de la fin. Un beau film qui laisse des traces.
"Grâce à ce film les spectateurs japonais, même les plus jeunes, prennent ainsi conscience de la vérité..."
Seita, quatorze ans et sa petite soeur Setsuko agée de quatre ans, sont orphelins. En cet été 1945, la ville de Kobe, où ils habitaient avec leur mère, a été rasée par les bombardements américains.
Ils sont recueillis par une tante éloignée à Nishinomiya...
Bien que crée par le même studio que Miyasaki, "le tombeau des lucioles" diffère grandement des autres oeuvres... ici l'ambiance est noire, triste mais attachante. A propos du tombeau des lucioles, Isao Takahata déclarait ceci : "Grâce à ce film les spectateurs japonais, même les plus jeunes, prennent ainsi conscience de la vérité et personne ne m'a adressé des reproches pour cela car tous ont compris le film et l'ont accepté. Le Tombeau des Lucioles n'est pas un film d'animation de l'école Walt Disney."
Un chef d'oeuvre à voir avec un bon paquet de mouchoirs.
