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URDA: Third Reich

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Arno Ching-wan 3.25 ONA pas l'temps les gars, vite vite!!
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ONA pas l'temps les gars, vite vite!!

Help, I need somebody!!Non, Urda n'est pas la petite soeur d'Ilsa la tigresse du goulag, c'est juste à l’origine un ONA, un nouveau truc à la mode comme Blame! Ver.0.11 : Salvaged disc by Cibo ou l’américain Happy Tree Friends. ONA signifie « Original Net Anime » (des trucs à télécharger), ce qui n’a rien à voir avec une « Oeuvre Nationale des Aveugles » à qui ce dessin animé n’est pas vraiment adressé, au contraire d'un Pokémon - le film nettement plus digeste les yeux fermés (hum...).

Pour répondre à la question "comment arriver à rendre intéressant un animé en 5 minutes ?" on pense à ce qui existe, du moins on se réfère à ce qu’on connaît: Animatrix, les Shadocks et on appréhende… On appréhende surtout au vu du synopsis, plus prétexte à un gros film live pété de thunes ou une série animé fleuve ultra feuilletonesque qu’à un bidule flash éclair comme URDA.

Des effets spaciaux réussisAlors pour vous donner une idée du résultat, mélangez Indiana Jones et son côté « héros contre méchants nazis pendant la seconde guerre mondiale », ajoutez-y encore un peu de fantastique pour vous rapprocher de Hellboy, lookez la héroïne façon Tomb Rider (sans oublier de la teindre en blonde pour donner le change), complétez avec une opposition fille/mère en référence à Star Wars et au binôme Luke/Vador, puis enfin noyez le tout dans une histoire de paradoxe temporel à la Terminator, voir même au Les Maîtres du temps de René Laloux (et pas qu'un peu mon neveu!).

Du John Woo avec un Luger, coooool!!Fait surprenant, ça marche. Conçue comme un produit de sous -sous- culture, cette chose s’en sort bien. En grande partie influencée par des films, des BD et des romans déjà eux-même définis comme des oeuvres dites de "sous-culture", URDA fait figure de mélange peu crédible mais immédiatement assimilable par toute personne qui possède ces acquis. Ceci permet de laisser la part belles à des scènes d’actions réussies autour du pitch qu’un jeu vidéo pourrait exploiter à l’identique, comme un Blood the last Vampire déjà très proche conceptuellement parlant. La courte durée est finalement un avantage, l'auteur Romanov Higa n’ayant pas le temps de développer quoi que ce soit (nuances, personnages…) et devant aller rapidos à l’essentiel. Le manque total d’originalité empêche URDA de voler bien haut, néanmoins un réel talent narratif fait de découpages judicieux, de travaux réussis sur les ombres et même d’accroches réelles à la fin de chaque épisode (5 minutes c'est rien!) permet à ces 30 minutes de divertir pleinement. Même si l'intérêt général porté à ce genre de sous-produit peut finalement rester très mineur, cela permet tout de même de découvrir de nouveaux artistes aux compétences techniques indéniables. De ce point de vue et en plus d'être un DA franchement fun, URDA: Third Reich est une bien belle carte de visite.



28 février 2005
par Arno Ching-wan


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