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The Warrior

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.75/5

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Astec 2.75 Singe d'une nuit d'été
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Singe d'une nuit d'été

Voilà, on fait un petit tour nocturne dans la base par pure nostalgie estivale, tranquillement installé à la terrasse de son petit chalet en plein cœur du Périgord noir, avec la Dordogne qui coule en face de soi, un ciel nocturne étoilé mis en musique par le bruit des feuilles agitées par le vent, une tasse de thé posée à côté du cendrier, et au détour d'un "clic" indolent on tombe sur une fiche qui fait "tilt!" : pu... oublié de le noter. C'est donc chose faites. Avec 6 ans de retard. Et oui, on ne prend pas l'expression "prendre du recul" à la légère sur Cinemasie. S't'un peu not' nouveau crédo, voyez...

               
 
Sorti en Chine en décembre 2005, The Warrior, dont le titre original (trad: "Il était une fois dans le monde") avant changement faisait distinctement référence au personnage de Wong Fei-Hung, est un film d'animation chinois 2D/3D produit pour 1,5 millions à +4 millions de dollars (dépend des sources) et qui raconte les aventures de jeunesse de ce bon docteur Wong. Chorégraphié et en partie artistiquement dirigé par TSUI Hark, The Warrior est également en partie (dans quelles proportions ?) mis en musique par le défunt James WONG Jim, décédé un peu plus d'un mois après s'être mis au travail et dont le score fût complété par Peter KAM. Voilà quelques noms qui claquent et justifient au moins de revenir rapidement sur ce film d'animation certes mineur et méconnu, parce que mineur, mais néanmoins intéressant. Pour l'amateur. Or donc, en 2005 comme en 2011, pour se différencier des productions US la Chine mise sur des films avec sujets locaux. C'est qu'en 2005 côté technique - et presque aussi souvent artistique - il est difficile de soutenir la comparaison avec la machine de guerre américaine et l'armada japonaise. Et c'est également toujours en partie le cas en 2011. Donc allons-y pour le folklore local. Chouette.

             

C’est la carte que joue The Warrior en s’inscrivant dans le registre du film d’arts martiaux (soupoudré de magie et steampunk) et en choisissant comme héros le populaire Fei-hung, ce personnage qui est une figure récurrente du cinéma HK, notamment incarné par l’acteur Jet LI au début des 90’s, sous la direction de TSUI Hark qu'on retrouve donc à la direction artistique et au design des scènes d’action et raison première de notre présence à tous en ces lieux pour présentement en causer les yeux en face des écrans. Car si le scénario - une histoire d’items magiques à retrouver avant les méchants de service - destine le film à un public jeune, les amateurs de kung-fu devraient également y trouver un peu de grain à moudre. Les scènes d’action, nombreuses, présentent ainsi les qualités des films HK qu'elles prennent comme références, avec des techniques martiales et des chorégraphies sophistiquées aux réminiscences clairement Filmworkshop période 90's quand il ne s’agit pas d’'un décalque pur et simple (dans ce cas Iron Monkey copié 1:1, ça se voit et ça se ressent dans le timing de l'animation de l'action, bien meilleur que dans le reste du film). Le folklore est bien là. La qualité d’animation et de mise en scène de ces séquences jure même avec les autres aspects du film, plus faiblards, comme le rendu de la 3D et de l’intégration des personnages en 2D; l'animation inégale, des designs discutables... Bon ok, le film n'est pas un sommet mais c'est regardable et il est généreux sur l'action, d'autant qu'il s'agit du "premier film d'animation chinois de kungfu" (vendu comme tel à l'époque), par une jeune équipe de 27 ans d'âge de moyenne au moment de la sortie, les réalisateurs - CHEN Yue-Hui pour la 3D & FU Yan pour la 2D - culminant à 29 et 30 ans. Et puis il y a cette question de savoir précisément quelle part exacte a pris TSUI Hark, son degré d'implication pendant la production. Après tout, on parle de son second film d'animation après Histoire de fantômes chinois.

            

Non exempt de faiblesses techniques et artistiques (à sa décharge, le film innovait pour la Chine avec son mélange 2D/3D) accentuées par le temps passé qui plus est, The Warrior reste quand même un spectacle distrayant pour les plus jeunes et une curiosité qui pourrait aussi se révéler distrayante pour les autres, pour peu qu''ils aient le goût de la chorégraphie.



07 août 2011
par Astec


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