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Where a good man goes

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classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

un jonnie TO qui se regarde sans grand intérêt, sorti de la médiocrité et de l'ennui par LAW ching wan. sinon il faut bien reconnaitre qu'il n'y a pas grand chose de prenant. clairement pas dans le haut du panier de la milkyway.

15 mars 2006
par chronofixer


Il y a clairement un truc dans ce film...

On a peut être la meilleure bande son "gimmick" d'un Milkyway, elle participe de superbe manière à l'ambiance particulière du film. L'intérêt de tourner à Macao ici, c'est de donner l'impression d'une intrigue hors du temps. Les personnages, mais aussi la mise en scène, renvoient directement aux vieux westerns italiens (sans la surrenchère visuelle de Exiled et je m'en porte assez bien). La scène d'ouverture est l'une des plus prenante et mémorable de la carrière de Johnnie To, voir Lau Ching Wan se lever et dessouder littéralement par ses poings plusieurs bonhommes ne s'oublie pas. En effet, il campe se genre de personnage de gros dur et macho mais qui va apprendre à se contenir et finalement s'ouvrir au monde normal au contact de "la" femme (merveilleuse Ruby Wong). Le flic campé par Lam Suet n'est pas un simple comissaire mais un Shérif. Et puis les mouvements de caméra sont si évocateurs. Et que dire de la photographie de Cheng Siu Keung, les fameux ton ocres de Macao couplé au style spaghetti rendu à merveille, à chaque Milkyway sa photographie adaptée, ce type est un génie dans sa profession. Le scénario pourra décevoir, comme assez souvent chez To, mais ce sont ces nombreux moment en apesenteur qui marquent vraiment.

03 mars 2010
par Hotsu


La mère, le fils et le truand.

C'est sur un ton beaucoup plus léger qu'à l'accoutumée que Johnnie To et sa bande s'emploie à mettre debout une histoire assez simpliste où un dur interprété par Lau Ching Wan tombe en émoi pour une mère, tenancière d'un hôtel et son fils... quelques scènes intéressantes, un scénario qui tient derrière un timbre poste, des acteurs plutôt bons, au final un film plutôt sympathique, mais assez en deça des standards MilkyWay.

06 septembre 2001
par Iron Monkey


La touche du gang

Michael (Lau Ching Wan) sort de prison. Le soir même de sa libération, après une altercation difficile avec des chauffeurs de taxi, il fait la connaissance de Judy (Wong Cheuk Ling), une jeune veuve propriétaire d'un petit hôtel à Macau chez qui il va héberger. Entre eux s'installe rapidement une certaine ambiguïté, qui ne cesse d'être malmené par le passé de Michael, et les divers confrontations qui l'oppose à Karl (Lam Suet), un inspecteur de police, qui décide de le persécuter. Tourné la même année que The Mission et Running out of time, Where a good man goes s'introduit et complète parfaitement cette année très prolifique pour Johnnie To. Tournant le dos à ces obsessions autour de la figure chevaleresque, et à ces relations quasi homosexuelles, To envisage dans Where a good man goes un film plus sec, plus nerveux, plus proche du drame que du film d’action. Il est toujours question de triade, d'une confrontation entre deux hommes, et d'une femme comme seul et unique voie échappatoire. Mais là où la recette conserve quelques ingrédients fétiches, le menu n'a cette fois plus du tout la même saveur. Abandonnant les rues bondés et moderne de Hong Kong pour Macau, le ton en est déjà fortement influencé. Comme The Longest Nite de Patrick Yau, qui se situe également à Macau, l'ambiance est plus moite, plus sale ; la police y est livrée à elle même, et les chauffeurs de taxi qu'affrontent Michael paraissent tout autant faire partie d'un gang de triades que celles que côtoient Michael. Aussi, les membres des triades n'on plus rien de glorieux, ce sont tous des losers vulgaires ; la scène où Michael et ses collègues se trouvent dans un espèce de bar à hôtesses, finissant à moitié en partouse, situe assez bien le fossé que Johnnie To tente de représenter par rapport à l'image qu'il donne d'habitude à ce genre de personnages. Si pour Johnnie To il ne paraît jamais avoir vraiment été question de remettre en cause l'existence des gangs et des triades, celle-ci lui ayant toujours servis à créer des personnages dont il est toujours plus question d'honneur et de bravoure que de morale, Where a good man goes déplie de cette représentation un aspect et une approche plus grave, dur et sans concession. Un peu comme ce peut-être les Sopranos au cinéma de Martin Scorsese. A de nombreuse différences bien sur, puisque entre autre il ne s'agit pas ici de passer par la vulgaire analyse freudienne qui a décidément contaminé la culture américaine, mais plutôt de s'attacher au conséquences perverse du rattachement d'un individu à un gang. Il s'agit de cerner cet étau que le personnage s'est constitué, et la manière dont il pourrait s'en sortir ; de mieux comprendre avec nuances comment il est difficile de se détacher des racines du gang, devenu famille, et de s'en reconstruire une autre, à l'écart du crime, légalement, simplement, naturellement. Les membres du gang, tous soi disant des amis de Michael, ne cesse de nous renvoyer une image gangrenés par une médiocrité violente vouée à l'échec ; tous hypocrite et à moitié alcoolique, ils finissent par permettre de resituer Michael comme prisonnier d'une réalité où l'on sent bien qu'il n'a plus sa place depuis son passage en prison. Chaque passage où Michael se trouve en leur présence étant montré par To comme emplie d'une sensation nauséeuse sans avenir. To arrive à instaurer une sorte de sentiment de répétition, montré en partie par les allers retour de Michael vers l'extérieur de l'hôtel, où il revient généralement saoul et finit par s'écrouler sur son lit. En parallèle, Judy, veuve et mère d'un enfant d'à peine six ans, reflète le rôle de La femme, bien éloignée de nos mégères féministe, qui s'acharne corps et âme à la survie de son hôtel et au confort de son hôte. Endettée, elle est confrontée aux banquiers menaçant de fermer son établissement. Très tôt, entre elle et Michael la relation prend une tournure sacrificiel. Traitée comme une "boniche" par Michael, à qui il faudra du temps avant de lui montrer le moindre respect, Judy ne cesse pourtant de persévérer à rendre la vie de Michael la plus confortable possible. Lui préparant ses repas, lavant et repassant son linge, rangeant sempiternellement sa chambre qu'il laisse dans un désordre complet, ou encore en allant lui acheter ses cigarettes. C'est comme si petit à petit entre eux deux venait s'instaurer le schéma d'une vie de couple possible. Une vie où pour elle il viendrait remplacer son défunt mari et deviendrais un père pour son enfant, et où pour lui elle deviendrait enfin une solution échappatoire à son absence d'avenir au sein du gang. Sans que ni l'un ni l'autre n'en exprime jamais le moindre mot. Chacun reconstituant ainsi une nouvelle famille avec une certaine idée d'équilibre que leur situation respective ne peut pas leur donner. Mais pour ce (dé)faire, Michael doit payer ses actes. Persécuté par Karl qui cherche à tous prix à le coincer, Michael ne peut s'empêcher de réagir. Ce qui n'a que comme conséquence que d'envenimer la situation. C'est comme si chaque acte déviant de l'ordre établi, la loi, était systématiquement renvoyer au personnage et ceux qui en sont désormais ces proches, Judy et son fils. Le film insistant donc sur le fait que tout ce paie, et que pour s'en sortir définitivement, le film va devoir passer par une étape plus radicale, amenant un changement définitif dans le cadre du personnage de Michael. Il faut qu'il change de vie. Mais pour ce faire, il faut non seulement fuir son ancienne famille, la triade, en faisant bien comprendre de manière violente à ses "frères" qu'il n'a plus rien avoir avec eux, mais aussi échapper à Karl, qui à sa manière ne cesse de le faire dévier d'une possible rédemption. En soi, To semble désigner que cette étape et cette relation de cause à effet créer par le personnage de Karl soit indispensable pour pouvoir permettre à son personnage une totale évacuation du "mal". Un changement d'ordre vitale, qui ajouter à un second séjour en prison semble presque s'apparenter à une forme de cure définitive, comme celle pratiquer par un hôpital. Lorsque Michael sort une seconde fois de prison, c'est un nouvel homme, à l'esprit et à l'attitude beaucoup plus apaisé. Aussi le monde à l'extérieur à changé, Karl devenant chauffeur de taxi et prenant à son bord Michael à sa sortie, parait lui aussi plus calme, souriant, il n'a plus aucune animosité envers Michael, leur rapport s'apparente à celui de deux vieux complices. C'est aussi peut-être que pour Karl le monde, le sien, a aussi changé: il n'est plus dans la police. Comme si finalement, flic ou bandit, cela revenait au même, et que c'était bien là la source de leur mal de vivre les rendant si agressifs; et qu'en soit ces hommes n'avait rien de mauvais, mais que c'est plutôt leur environnement social, et professionnel pour ainsi dire, qui participait à faire ce qu'ils étaient devenu. Ce qui est en apparence un changement relativement radical dans l'univers et la conception du personnage propre à ce genre tant affectionné par Johnnie To, n'est en fait qu'un prolongement logique de ses règles et de ses choix. Outre une œuvre où en toile de fond on lira une critique parcellaire d'une quelconque morale envers la vacuité d'être et de devenir dans le crime, Where a good man goes se distingue surtout par la nécessité de tirer de cet état de fait un plaidoyer pour la famille. Car si finalement ici le crime ne paie pas, ou plus, et qu'il ne devient que la source singulière de conflit et de problème, il n'empêche pas au personnage de pouvoir s'en libérer, s'en racheter, en tendant à trouver l'amour et fonder une famille. To s'attachant comme toujours plus au récit de son personnage, qu'à une certaine réflexion d'ordre sociale et politique, quand bien même c'est une nécessité d'en passer par là pour permettre aux personnages d'exister. Le film suivant toujours Michael au plus près, ou Judy, et rarement Karl, mais jamais les acolytes de Michael, qui n'existent que lorsque sa présence à un sens à déterminé au champ. Le monde de la pègre étant celui de Michael, venu infecter celui de Judy, auquel s'oppose celui de Karl, qui n'est guère mieux que celui de Michael. Une forme d'équation mathématique, où chaque monde rentre en collision par l'action du personnage auquel il est attaché, et où chacun cherche finalement peu ou prou la même chose: la survie, le maintien, et le dépassement. Judy tentant de faire survivre son hôtel face au banquier. Karl tentant de maintenir un ordre qu'il pousse à l'excès de ses humeurs. Et Michael, conjuguant le fait qu'il doive survivre dans un monde lui étant devenu hostile, et le fait qu'il doive le dépasser pour pouvoir s'en sortir. Si l'on observe donc une forme de continuité parallèle dans Where a good man goes au regard d'œuvres de To assimilant des canevas similaires, c'est dans le déplacement qu'il opère à l'une de ses figures héroïque phare, confronté à une représentation du réel moins transfiguré par les fantasmes du genre associé à ce type de personnage. Michael reste un héros à l'image de ses frères, mais dont les préoccupations en rapport avec la réalité dans laquelle To le situe, font qu'elles opèrent une déviation l'amenant à l'orienter nécessairement vers une sortie de secours, s'apparentant à une forme de consensus social dont l'écho serait l'intégration légal d'être et de devenir au regard de la loi, tout en accédant au repos et bonheur en trouvant l'amour et la constitution d'un foyer. La morale s'orientant finalement plus vers l'environnement de passage des personnages, que sur une remise en cause des personnages eux même, qui tel qu'ils nous sont représentés par To ne sont donc pas mauvais, malgré leurs mauvaises fréquentations (Puisque Karl aussi semble se racheter et devenir un sympathique chauffeur de taxi). Ce qui deviendrait alors la source du problème, ce n'est pas tant l'existence du crime, mais le moment où l'individu ne rentrerait plus en adéquation avec ce système. Car même si To montre la perversité et la velléité de ce qui devient une incarcération au banditisme, la stupidité et l'agressivité de ceux qui en sont les acteurs, il n'en tire pas foncièrement un jugement abolitionniste, puisque ses personnages devenues des proies peuvent s'en échapper, et opérer un retour à la "normal". C'est dans cette frontière ténu, cette ouverture optimiste, que se situe toute la nuance où réside le glissement morale. C'est dans cette variation néanmoins conséquente, qu'au regard d'un expert de la fiction du crime tel que Martin Scorsese, chez qui le crime a toujours des conséquences dramatique entraînant généralement la mort, que ce situe donc une différence majeure. Le crime est un processus de destruction de l'être qui ruine toute possibilités d'avenir, mais dont on peut ressortir sain et sauf si l'on est déjà en soi quelqu'un dont la grandeur d'âme, dissimulé par les apparences et les influences d'un système qui à un moment donné à pris possession de nos moyens, est en attente de rédemption.

30 mars 2003
par Jérôme.D


When a good film comes

Il s'agit d'un de mes Milkyway préféré, bien qu'il se situe dans l'ombre des autres productions de la même prolifique époque pour ce studio. Le scénario est assez basique, surtout comparé aux autre productions de la maison, mais l'ambiance qui s'installe dès les premières minutes est très prenante. Lau Ching Wan colle parfaitement au personnage, au point de se demander si le film n'aurait pas été écrit pour lui.

01 mars 2006
par Manolo


Polar sobre et léger

On retrouve enfin la patte Milkyway et du tres bon Johnnie To dans cette oeuvre certes pas majeur mais au style agréable.L'excellent LAU Ching-Wan porte ce film sans problème et joue de façon décontractée ce personnage de rebel without a cause compliqué.

18 avril 2005
par Sauzer


Pas un grand Milky, mais pas désagréable

Bonne performance générale de toute la troupe, et une séquence finale entre Lam Suet et Lau chin Wan vraiment intéressante et humaine... Un bon momemt

31 août 2002
par Silien


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