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Whispering Corridors 4 : Whispers

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.5/5

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12 critiques: 3.46/5



Elise 3.5 Fantôme contre fantôme
Xavier Chanoine 1.5 Parle avec elle
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Fantôme contre fantôme

Encore une fois, la série des Whispering Corridor montre bien qu'elle se place en marge des films fantastiques habituels, tels que Ring et autre dérivation. Evidemment, l'histoire se situe encore dans un lycée pour fille (sinon il ne s'appellerait pas « Yeogo goedam - fantômes de lycées féminin »), et le surnaturel se base entièrement sur une histoire dramatique. Les nouveaux scénaristes apportent encore une innovation par rapport aux précédents films ; alors que Memento Mori affichait un grand mélodrame refoulé en film fantastique, et que Wishing Stairs était doté d'une profondeur psychologique saisissante, Whisper montre quant à lui une nouvelle facette de la série, en racontant l'histoire au travers des yeux du fantôme. L'effet est assez impressionnant, et bien mené tout du long grâce à de belle idées scénaristique (que je ne vais pas révéler évidemment). Petite baisse de rythme vers le milieu ; également à noter quelques facilités en fin de film, comme on pouvait le reprocher au deux premiers opus, mais par contre les interprètes sont très bonnes, en particulier Kim Ok-Bin, dont le rôle se complique sur la fin, et Seo Ji-Hye, qui à un peu le même style de rôle que Kim Min-Sun dans Memento Mori (d'ailleurs elle lui ressemble un peu et son personnage s'appelle Sun-Min ; coïncidence ?). Donc finalement, un drame de très bonne qualité, avec de nouvelles actrices charmantes et un idée qui dès le début s'intègre bien dans le principe de Whispering Corridors.

11 septembre 2005
par Elise




Parle avec elle

Ce dernier volet de l'excellente série des Whispering Corridors clôt les débats par ses approximations et ses facilités à la pelle. L'histoire reprend un peu les mécaniques des précédents opus dont le succès était dû à la présence d'esprits et de fantômes mélancoliques, toujours situés dans un lycée pour filles. C'est un nouveau cinéaste qui s'approprie les mécaniques mais elles sont tellement mal huilées que jamais ce Whispering Corridors n'atteindra le côté bricolé du premier opus, l'ampleur mélodramatique du second et le côté série B d'épouvante assumée du troisième, c'est un fait, vérifié dès les premières secondes où les poncifs s'accumulent. La grossière erreur est surtout d'avoir mis à mort la tension dramatique dès le premier quart d'heure, où la pauvre Young-Eon, jolie demoiselle douée en chant assassinée par un être (une femme? Un esprit?), se met à pleurer et à craquer sous nos yeux avant même que le spectateur n'ai pu s'identifier à son personnage. On reconnaît les bons films lorsque la tension dramatique est travaillée dès les premiers plans pour déboucher à un final poignant au fur et à mesure que l'on s'attache aux personnages. Ici, Choi Ik-Hwan ne nous donne pas cette opportunité et brise ainsi ce qui faisait la force d'un Memento Mori, c'est à dire l'implication du spectateur dans les jupes des écolières. Au bout du compte qui se soucie des mésaventures de Seon-Min, celle qui arrive à communiquer avec Young-Eon? Difficile de trouver un semblant d'intérêt à la trame, particulièrement lente et poussive, qui ne crée jamais l'effroi malgré des effets de manche roublards sensés jouer sur les ombres, les bruits, et les lents mouvements de caméra. On ne trouvera qu'une miette d'épouvante dans des séquences impliquant une silhouette de jeune fille qui marche dans un couloir vide. L'utilisation grotesque des effets spéciaux numériques assomme d'un coup d'un seul le travail axé sur l'ambiance, réduisant ainsi la portée visuelle de l'oeuvre à celle d'une simple série télé sans ambitions. On peut toujours trouver l'interprétation des deux actrices principales plutôt réussie, tout du moins dans le domaine de la série B d'épouvante teintée d'un poil de mélo, mais lorsque l'ensemble ne suit pas, difficile de motiver son audience en plus lorsque le scénario, préférant s'axer sur le passé de Young-Eon, ne s'embête de quelconques informations utiles à la bonne compréhension et au pourquoi du comment. Pénible car parfois clippesque, mou car sans ambitions réelles, voilà une bien piètre conclusion à une saga qui portait pourtant quelques jolis espoirs sur le renouveau du film de fantôme au pays du matin calme.

 



25 mai 2008
par Xavier Chanoine


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