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Wandering Ginza Butterfly : The Wildcat Gambler

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Xavier Chanoine 1.75 Trop médiocre pour soutenir la comparaison avec les meilleurs Kaji Meiko
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Trop médiocre pour soutenir la comparaison avec les meilleurs Kaji Meiko

Après un Wandering Ginza Butterfly pas fameux, tout du moins bâclé car entre les mains d'un artisan médiocre du cinéma d'exploitation, voici que le cinéaste Yamaguchi Kazuhiko remet une couche avec cette fausse suite baptisée The wildcat gambler. Yamaguchi est surtout connu pour avoir plombé la célèbre franchise des Street Fighter avec un quatrième opus terrible de médiocrité (Sister Street Fighter) qui n'apportait clairement rien à la série et éclipsait pour l'occasion son formidable atout en la personne de Chiba Sonny. Racleur de fond de tiroir, Yamaguchi? Sûrement puisqu'il reprit aussi le flambeau de la saga des Delinquent Girl. Mais ce qui nous intéresse ici c'est The wildcat gambler où il est encore question de jeu, de mafia et d'exploitation de pauvres jeunes femmes livrées en pâture à des gérants de bar peu scrupuleux. Une récurrente du cinéma d'exploitation mise en valeur par la présence de Kaji Meiko, au charme certain mais encore hésitante à l'écran. A aucun moment on ne sent la rage de son rôle de prisonnière revancharde dans La Femme Scorpion ou de fine lame dans Lady Snowblood.

En même temps, The wildcat gambler est un cinéma bien inoffensif, sans grosse morale ni même audaces scénaristiques puisque tout est formaté pour se vendre rapidement aux maisons de distribution, et d'en faire un carton. Le problème est que cette suite ne propose pas autant d'atouts que les oeuvres citées précédemment. Pas l'ombre donc d'une mise en scène travaillée, et le nouveau jeu "Bon" n'insuffle clairement rien d'épique, à contrario du billard du premier opus, bien plus amusant et davantage mieux exploité. Difficile de se raccrocher aux acteurs, tous relativement mauvais (excepté Kaji Meiko, mais est-ce bien étonnant?), dont un Chiba Sonny particulièrement mal dirigé, inexistant et transparent de bout en bout, tout juste héroïque en fin de métrage par son jeu au sabre bien affûté. D'ailleurs, à l'image du premier opus, The wildcat gambler exploite son filon bis et tranchant qu'en fin de métrage et s'avère être au final dispensable face aux ténors du genre et face aux futurs rôles endossés par Kaji Meiko, laquelle n'arrive même pas à bien chanter lors du générique d'introduction.



24 juin 2007
par Xavier Chanoine


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